Intervention sur le budget supplémentaire

Par Alice Leiciaguéçahar – Intervention en séance plénière du 24 juin 2013

Monsieur le président, mes chers collègues,

Hormis dans la période qui suit directement  les élections, le budget supplémentaire reste un budget d’ajustement. Et la version 2013 n’échappe pas à la règle, surtout en cette période d’alignement de réforme couplée à une période d’austérité et d’incertitude financière.

Tout d’abord, j’évoquerai la délibération sur la gestion par le Conseil régional qui montre une évolution positive de la dette de la Région. En effet, l’administration a fait évoluer ses emprunts en favorisant les conditions à long terme et taux fixes. Il apparaît cependant un poids croissant du financement d’un projet, qui a pu bloquer le financement plus global de la collectivité. D’autre part, la possibilité de recours aux billets de trésorerie a certes permis des gains financiers mais en contre partie, la Région a dû céder à la notation par une agence sans aller plus loin, comme nous l’avions demandé en décembre dernier, dans le sens d’une notation extrafinancière.

Ainsi, le groupe EE-LV souhaite bien insister sur l’importance du contrôle que feront les services de la Région auprès  des établissements bancaires avec qui nous travaillons, respectant ainsi la délibération votée le 20 décembre 2010 sur la transparence bancaire.

Cette parenthèse sur la dette passée, les élu/es EE-LV remarquent  plusieurs points sur ce budget :

  • La concentration sur quelques dossiers économiques comme l’IPREM II, où le budget avait été sous évalué au Budget Prévisionnel 2013, le financement du centre de formation en Dordogne ou encore le soutien au chocolatier Lindt pour 50 emplois alors que leur santé financière leur a permis l’augmentation de 15 % de leurs dividendes cette année.
  • L’augmentation de l’enveloppe de 4M€ sur le Revenu Social de Formation, que les élu/es écologistes considèrent nécessaire tout comme le soutien aux arboriculteurs.
  • Dans le domaine des transports apparaît  un complément de subvention pour des études GPSO. Celles-ci s’orientent sur le « bouchon ferroviaire » au sud de Bordeaux, qui concerne très fortement des opportunités pour nos TER. Les élu/es EE-LV souhaitent mettre en avant le centre de maintenance des TER et plus encore valoriser la poursuite de la ligne Pau-Canfranc.
  • Enfin les nombreux ajustements dans les domaines culturels, environnementaux, de la formation,  et international ne soulèvent pas de remarques particulières.

Monsieur le Président, mes chers collègues, le groupe Europe Écologie – Les Verts votera ce budget supplémentaire dans sa globalité.

Je vous remercie,

Remonter