Nous nous félicitons de la décision du 18 juin, par laquelle la CCFAT (Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques) a décidé de renouveler la validité des Avis Techniques pour les ouates de cellulose avec sels de bore jusqu’au 30 juin 2015, prolongeable jusqu’au 30 juin 2016.

Cette décision redonne des perspectives de développement aux PME de notre pays et notamment dans les Landes où certaines entreprises qui investissent dans le secteur de l’isolation biosourcée, du bâtiment intelligent, de l’économie circulaire, sont encore en proie à des blocages administratifs de certification et donc de commercialisation1.

En février dernier en créant un collectif d’élus, nous avons souhaité alerter sur les incohérences réglementaires, l’opacité des instances de certification et l’impartialité des avis rendus que subissent les PME du bâtiment positionnées sur les matériaux innovants biosourcés. À cette occasion l’Office Parlementaire d’Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (l’OPECST) de l’Assemblée Nationale avait été saisi, son avis est attendu avec intérêt.

Les parlementaires et élus locaux doivent continuer dans les territoires à soutenir les initiatives des PME de l’économie verte en permettant, par exemple en Aquitaine, le test d’un système de certification alternatif.

A l’heure du « Plan Bâtiment Durable », de la Loi-cadre sur l’économie circulaire et du lancement de la BPI, la France doit être capable de réussir son choc de simplification, de se libérer des grands lobbies historiques et de miser sur les secteurs d’avenir. Il y va du développement de toute une filière et par la même de création d’emploi non-délocalisables, objectif prioritaire s’il en est.

Peggy KANÇAL, Conseillère Régionale d’Aquitaine, déléguée au plan Climat

Jean-Pierre DUFAU Député des Landes

# C’est à ce titre que nous avons soutenu et accompagné les démarches, durant ces derniers mois d’incertitudes réglementaires sur la ouate de cellulose, l’entreprise Ouateco à St Geours-de-Maremne, membre du syndicat européen Écima, de l’association croissance verte et de l’association matériaux biosources (AMB), afin qu’elle puisse se maintenir sur son marché et développer un projet de seconde usine tournée vers l’écologie industrielle.