Lutte contre le frelon asiatique : Lettre à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)

Suite à la demande du monde apicole d’utiliser le dioxyde de soufre pour la destruction des nids de frelons asiatiques, le Ministère de l’Agriculture a édicté une interdiction d’emploi de ce produit.

Catherine Grèze, députée européenne, Monique De Marco, Vice-présidente chargée de l’Environnement et de l’Adaptation au changement climatique et Marie Claude NOEL, conseillère municipale et communautaire de Bordeaux, fortement mobilisées sur cette thématique ont écrit au Président de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) pour demander de prendre en considération la demande unanime du monde apicole et de remettre des conclusions favorables au Ministère de l’Agriculture afin de permettre l’autorisation du dioxyde de soufre dans la lutte contre le frelon asiatique.

Ci-dessous la lettre et le communique de presse commun.

 

2013-07-15-SO2lutteFrelon by yann_persillon

Dioxyde de soufre contre le frelon asiatique :
des élues EELV écrivent à l’ANSES

 

Bordeaux, le mardi 16 juillet 2013

 

Grâce à la mobilisation pour autoriser l’utilisation du dioxyde de soufre contre le frelon asiatique, le Ministère de l’écologie a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) pour lui demander de trancher d’ici la fin du mois de juillet sur la manière de lutter contre cette espèce invasive. Le Groupement de Défense sanitaire des Abeilles de Gironde a déjà été reçu par le groupe de travail de l’agence, afin d’exposer ses arguments.

Dans cette optique, Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest, Monique de Marco, Vice-Présidente de la Région Aquitaine en charge de l’Environnement et de l’adaptation au changement climatique et Marie-Claude Noël, Conseillère municipale et communautaire de Bordeaux ont décidé d’écrire à l’agence pour rappeler l’avantage comparatif du dioxyde de soufre.

Ce produit non rémanent, utilisé à bon escient, ne présente pas de dangerosité avérée pour la santé ou l’environnement et a clairement prouvé son efficacité.

Mais puisqu’il demeure interdit pour des raisons administratives, ce sont aujourd’hui des pesticides très nocifs qui sont utilisés.

 

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