Les indices économiques actuels sont basés sur une comptabilité de production absurde qui intègre peu, ou pas, des variables essentielles (santé, culture, biosphère, épanouissement des populations…). Pourtant, c’est l’économie qui doit être au service de l’Être Humain, non l’inverse. Une approche purement consumériste ou mercantile n’est pas compatible avec un développement soutenable. L’urgence environnementale et sociale rend donc indispensable une conversion écologique de l’économie.
La Région peut et doit prendre une part importante dans cette conversion, véritable changement d’approche de notre mode de développement. C’est une priorité du groupe Europe Ecologie qui porte cette exigence au sein de la majorité régionale.
La conversion écologique de l’économie passe par la mise en place de critères d’éco-conditionnalité dans les aides régionales. Il s’agit de subordonner le paiement des aides publiques au respect de normes environnementale et sociale. L’épuisement des ressources, la dégradation de notre environnement, les difficultés économiques et les contraintes budgétaires nous conduisent à repenser tout investissement, toute aide, de manière responsable, afin d’anticiper l’impact de chaque euro engagé par la Région. Ainsi, dès le prochain budget, toutes demande de subvention, tout accompagnement de projet, seront évalués au travers de leurs impacts écologique et social. L‘éco-conditionnalité des aides sera donc un levier indispensable pour accompagner les porteurs de projets (institutionnels, associatifs ou économiques), dans une démarche plus respectueuse de la planète et de ses habitants.
