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Commission permanente du 13 mai 2013

Les élu-e-s EELV publient leur taux de présence, en toute transparence !

Lors de l’Assemblée Plénière du 28 juin 2012, les élu-e-s régionales et régionaux  EELV avait fait intégrer au règlement intérieurdu Conseil Régional  la notification des présences et absences des élu-e-s en commissions sectorielles, en commission permanente et en assemblée plénière, avec imputation sur l’indemnité des mauvais élèves

Le Groupe Europe Ecologie s’engage une nouvelle fois à plus de transparence auprès des Midi-Pyrénéen-ne-s sur l’action réelle des élu-e-s en publiant ces taux de présence. Le groupe des élu-e-s EELV compte le pourcentage le plus élevé en réunions de travail avec près de 88,6 de taux de présence moyen.

Au delà de ces réunions institutionnelles, qles élu-e-s régionaux sont désignés dans des organismes extérieurs (Conseils d’administration des lycées, associations, etc.), mais aussi participent régulièrement aux forums, réunions thématiques, rencontres avec les administré-e-s pour faire évoluer collectivement et positivement les politiques publiques régionales.

La majorité des élu-e-s travaillent, c’est un fait – mais une nouvelle fois, l’absentéisme constaté au sein des lieux de décision des collectivités territoriales nous amène à dénoncer le cumul des mandats, frein à l’expression démocratique, à la représentativité politique et au lien avec les citoyen-ne-s.

 

De nouveaux indicateurs régionaux adaptés aux préoccupations environnementales actuelles.

L’action régionale pour son développement territorial durable s’est caractérisée au travers d’un agenda 21. Midi-Pyrénées fut d’ailleurs la première région à initier cette démarche en France.

Afin d’améliorer l’évaluation et d’affiner le pilotage des politiques publiques conduites par la Région, il est devenu nécessaire de créer de nouveaux indicateurs qui dépassent le seul calcul de la croissance économique. En partenariat avec l’Insee, Midi-Pyrénées entre dans sa deuxième phase et publiera la déclinaison régionale de l’indice de développement humain, de suivi des actions et des chantiers innovants et de l’empreinte écologique des activités économiques et industrielles sur le territoire.

  

Europe Ecologie plaide toujours pour une agriculture saine, sans OGM

François Calvet, élu régional, vice-président de la commission agriculture et agroalimentaire a affirméle soutien du groupe EELV aux démarches SIQO (signes d’identification de la qualité et de l’origine) qui garantissent une productionsans OGM. C’est évidemment le cas pour les produits issus de l’agriculture biologique mais aussi pour des appellations d’origine telles que Roquefort ou Rocamadour.

Les élu-e-s Europe Ecologie demandent à l’Irqualim (Institut régional de la qualité agroalimentaire en Midi-Pyrénées) de d’identifier la liste des SIQO garantis sans OGM dans les produits ou dans l’alimentation des animaux d’élevages ou qui sont entrés dans une démarche active pour le faire.

 

Europe Ecologie plaide pour un développement territorial durable et créateur d’emplois

Marie-Françoise Vabre a interpellé le Président Malvy sur la manière de penser le développement économique de nos territoires, notamment ruraux. Elle s’est appuyée sur un exemple qu’elle connaît parfaitement : le projet d’installation d’une porcherie industrielle à Causse et Diège, dans l’ouest de l’Aveyron. Cette activité créerait très peu d’emploi, mais surtout vient remettre en question l’installation dans cette même commune d’une entreprise de production de compléments alimentaires, Nutergia. Sans même parler des problèmes environnementaux induits par cette activité agricole, certains veulent privilégier cette porcherie avec le risque de perdre les 30 emplois supplémentaires de Nutergia.

Le groupe EELV souligne la nécessité de penser les politiques publiques de manière transversale sur tout le territoire midi-pyrénéen, en pesant tous les enjeux. De cette manière, les élu-e-s EELV souhaite ainsi alerter leurs collègues et le Président Malvy quant à la politique porcine menée en Aveyron.

Si demain l’existence de cette porcherie industrielle venait à perdurer, Nutergia pourrait envisager la délocalisation de son activité et de près de 180 emplois dans la zone de Capdenac. Il y a donc urgence à penser les territoires dans leur globalité, en prenant en compte ses forces, ses acteurs tout en veillant à la préservation de l’environnement.

 

Une agriculture écologiquement intensive : un non-sens environnemental.

François Calvet a annoncé la volonté du groupe EELV de voter contre la proposition d’attribution de fonds FEDER (fonds européens de développement régional) au programme de recherche et développement Maiséo porté par le Groupe Vivadour. Les élu-e-s du groupe soutiennent que l’« agriculture écologiquement intensive », ne constitue pas une réponse correspondant aux enjeux pour l’agriculture du 21ème siècle.

Guillaume Cros a rappelé que ce type de recherches venaient en contradiction avec l’agroécologie (adaptation des modes culturels) que veut promouvoir le Ministère de l’Agriculture.

C’est donc plutôt l’agriculture « intensivement écologique » qu’il faut développer …

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