Procès Edf
Nucléaire : le risque zéro n’existe pas
Lundi 3 décembre, EDF a été condamnée par la Cour d’appel de Toulouse à 4000 euros d’amendes suite à la pollution, par la centrale nucléaire de Golfech, de la nappe phréatique due à des fuites d’eau de lavage chargée de tritium en janvier 2010. L’issue de ce procès intenté par France Nature environnement, Sortir du Nucléaire et les Amis de la terre montre encore une fois à quel point en matière de nucléaire, le risque zéro n’existe pas.
Cette condamnation met en évidence plusieurs failles : système d’alerte inadapté, impact des rejets de produits à faible teneur radioactive qui, toujours considérés comme mineurs, s’avèrent à la longue nocifs pour la santé…
Pour Annie Bonnefont, conseillère régionale EELV :
« A l’heure où le gouvernement met en place le travail de réflexion et de concertation sur la transition énergétique, de telles informations devraient être fondamentales dans l’orientation des choix stratégiques à venir pour se tourner enfin, vers des productions d’énergies propres, renouvelables et non dangereuses pour l’humanité et son devenir. »
Entre l’annonce du coût de l’EPR de Flamanville, toujours à la hausse et qui atteint maintenant 8,5 milliards d’euro au lieu de 3 milliards annoncés au début du projet et cette condamnation d’EDF, la production de l’énergie nucléaire montre ses limites tant en termes de financement que de sécurité.
« Ce n’est pas une diminution de la part du nucléaire qu’il faut amorcer, mais bien une sortie du nucléaire » conclut la Conseillère régionale.
Annie Bonnefont, Conseillère régionale
Guillaume Cros, Président de Groupe