Communiqué ,
Toulouse le 06 juin 2012
UN MORATOIRE S’IMPOSE POUR LA LGV BORDEAUX-TOULOUSE
La Coordination 47 du Lot-et-Garonne (collectif d’association anti-LGV) a déposé un recours gracieux auprès de la nouvelle ministre de l’écologie, Nicole Bricq contre la décision du 30 mars dernier qui validait le tracé de la LGV.
Le Groupe EELV au Conseil régional Midi-Pyrénées apporte tout son soutien à cette initiative et plaide pour un moratoire du projet LGV, d’autant plus à l’heure du changement de majorité présidentielle. Nous rappelons que persistent de grandes incertitudes sur le bouclage financier du projet.
En effet, plusieurs collectivités (Lot, Aveyron, Tarn, Gers, Lot-et-Garonne) ont refusé les modalités de financement et se sont retirées du projet. Le Président de Région, Martin Malvy a demandé la révision de la gouvernance financière du projet SEA (LGV Sud Europe Atlantique) et Alain Rousset, Président de la Région Aquitaine, a remis en cause le Partenariat Public Privé en l’état.
Guilhem Latrubesse et Annie Bonnefont ont rencontré des riverains inquiets du Tarn-et-Garonne, militants dans l’association Union pour la Sauvegarde des Villages 82 :
« Le gouvernement doit instaurer un moratoire sur le projet LGV raccordant Bordeaux à Toulouse. A quoi sert d’inquiéter les populations alors que planent de lourdes incertitudes sur le financement de cette infrastructure ? Les habitants regrettent de n’être ni entendus, ni informés par les promoteurs du projet : la concertation ne fonctionne pas »
Guilhem Latrubesse, Conseiller régional EELV-POC,
Annie Bonnefont, Conseillère régionale
Guillaume Cros, Président de Groupe