Depuis, il reste un enfant anxieux et souffrant de très sérieux troubles psychologiques. Le lieu d'accueil enfants-parents qu'il fréquentait avec bonheur lui est désormais interdit. En effet, ses parents ont dû passer dans la clandestinité depuis janvier 2012 parce qu'ils étaient harcelés par les forces de l'ordre jusque dans leur appartement.

Depuis sa naissance, Erjon voit ses parents interpellés, emmenés en rétention, assignés à résidence. Pourtant ses parents, eux non plus, n'ont pas commis la moindre infraction, ce sont des parents angoissés de ne pouvoir lui procurer la sécurité nécessaire à son épanouissement

Erjon ne vit pas une vie d'enfant ; sa dignité et ses droits élémentaires ne sont pas respectés.Pourtant, comme le stipulent la Convention Internationale relative aux Droits de l'Enfant (CIDE), ratifiée par la France en 1990, mais aussi les textes européens et nationaux, la France reconnaît désormais que l'intérêt de l'enfant est supérieur à toute autre considération! Est-ce le cas pour ce petit garçon de 2 ans ?

Nous demandons qu'Erjon vive en paix et en sécurité comme tout enfant en a le droit et qu'un titre de séjour soit très rapidement délivré à ses parents par la préfecture du Puy-de-Dôme, d’autant plus que le Kosovo vient d'être retiré ce 26 mars de la liste des «pays sûrs» par le Conseil d'Etat.

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