Appel des écosyndicalistes
Par nicole rouaire le vendredi 9 octobre 2009, 11:08 - Actu - Lien permanent
Nous, salarié-e-s du privé et du public, paysans, chômeurs, précaires,
retraité-e- s, militant-e-s syndicaux issu-e-s des diverses confédérations,
(...) appelons à la mise en place d’un réseau écosyndical permanent qui devra
être le levier d’un débat public sur la question écologique dans le mouvement
syndical et plus généralement dans le monde du travail.
Cet appel est à signer sur le site
d'Europe Ecologie
Pour signer directement : farbiaz@aol.com
Nous, salarié-e-s du privé et du public, paysans, chômeurs, précaires, retraité-e- s, militant-e-s syndicaux issu-e-s des diverses confédérations, considérant que :
1) La crise actuelle est une crise systémique globale, à la fois économique, financière , écologique. La globalité de cette crise nous oblige à repenser la question syndicale. La lutte contre les inégalités sociales et écologiques forme un seul et même combat. Mais nous ne pouvons nous satisfaire de la seule résistance au système capitaliste. Les luttes contre la privatisation des services publics, les plans de licenciements et les délocalisations sont décisives mais elles doivent se traduire par des propositions de rupture avec le mode de développement , de production et de consommation, fondé sur le productivisme. Le vieux dogme de la croissance pour la croissance comme seul horizon à la lutte du mouvement social est en crise. La défense des fins de mois et des conditions de travail ne s’oppose pas à la lutte contre la destruction de la planète. Le syndicalisme tout en privilégiant la défense des intérêts immédiats des salariés ne peut faire l’impasse sur les conséquences des dégâts du productivisme et de la fin programmée des ressources naturelles et des biens communs. Seule la transformation écologique de l’économie et de la société permettra d’avancer de combattre efficacement le chômage et d’améliorer les conditions de vie et de travail.Nous ne protègerons pas les travailleurs si l’économie toute entière n’est pas réorientée vers un autre mode de production, un autre système de transport, un autre aménagement du territoire, une autre agriculture. Il faut maintenant trouver des solutions au dépassement du capitalisme même repeint en vert et construire une alternative écologique et sociale aux ravages dont il est porteur.
2) L’écologie appartient à toutes et à tous. Elle n’est pas le domaine réservé, contrairement à une opinion trop répandue, des classes aisées des centres ville mais concerne d’abord toutes celles et tous ceux qui en sont les premières victimes : salariés, chômeurs, paysans, précaires, retraités, travailleurs pauvres.…. C’est dans les entreprises que nous devons affronter les conséquences du productivisme : amiante, pollution chimique, air pollué, ondes électromagnétiques, énergie nucléaire:…
Ce sont d’abord les ouvriers qui meurent des cancers liées aux produits chimiques, des accidents du travail, de l’air pollué…
C’est dans les entreprises de service que les nouvelles maladies liées au stress et à l’intensification du travail, au harcèlement psychique et à la course à la rentabilité se traduisent par la souffrance au travail qui va jusqu’aux suicides: ouvriers, employés cadres du tertiaires , nous sommes tous pressurés et jetés dès lors que nous ne sommes plus performants en regard des critères de rentabilité.......
Ce sont les salariés du commerce qui subissent les effets de temps partiels imposés, d'univers sonores abrutissants, ceux de l’agriculture, qui sont les premières victimes des dangereux produits phytosanitaires ou des nitrates, ..
Ce sont les salariés du secteur public, que ce soit dans les hôpitaux, les écoles, les trains ou les administrations, qui doivent faire face à des charges de travail en augmentation, alors que le démantèlement des services publics, la RGPP et les attaques répétées contre les fonctionnaires réduisent les effectifs et uniformisent peu à peu les conditions de travail dans le public et le privé.
Alors même que la médecine comme l’inspection du travail sont de plus en plus marginalisées, nous devons affronter chaque semaine de nouvelles mesures qui aggravent nos conditions de vie et de travail tout en nous jetant dans la précarité. Nous refusons d’être les variables d’ajustement de la mutation alors que nous devons en être les acteurs : C’est dans et à partir les entreprises que nous devons porter les revendications et les luttes concernant la santé et l’environnement, l’organisation du travail, la redistribution des richesses et du partage capital travail, la démocratie dans l’entreprise.
La pollution industrielle ne s’arrête pas à la sortie de l’usine.. Nous subissons tous les jours dans nos quartiers les conséquences de cette irresponsabilité sociale et environnementale : gestion des déchets, eaux usées, air pollué, bruit, urbanisme, transport… Les organisations de salariés et de paysans doivent au côté des organisations environnementales , de consommateurs et d’usagers, intervenir ensemble dans la vie de la cité.
3) Notre combat est comme celui de nos aîné-e-s un combat international. Ce sont les multinationales qui sont les principaux pollueurs de la planète. Veolia, Suez, Bouygues, Total comme Ford ou Monsanto ont une responsabilité qui dépassent leur rôle national et sectoriel. L’actuel système de gouvernance mondiale appuyé sur le FMI, la Banque Mondiale et l’OMC, loin de réguler l’économie mondiale assoit leur domination et encourage le développement d’un système financier prédateur dont la seule motivation est la course au profit pour le profit Le syndicalisme s’est créé sur une base de solidarité internationale. Il ne peut s’exonérer de cette tâche à l’heure de la mondialisation néolibérale. La convergence entre écologie, altermondialisme et mouvement social portée par les Forums Sociaux doit se traduire concrètement désormais dans l’action syndicale, comme commence à le montrer la solidarité avec les mouvements comme le LKP de Guadeloupe ou l’USTKE en Nouvelle- Calédonie ou encore avec les sans papiers en grève
La prise de conscience de la nécessité de la convergence entre l’écologie et le monde du travail a commencé :
- Via campesina, représentée par la Confédération paysanne en France, réunit des millions de paysans à travers le monde qui se mobilisent contre les OGM, pour une agriculture durable et non polluante
- Plusieurs confédérations comme la CUT Brésilienne, la Cosatu d’Afrique du Sud, les Commissions ouvrières espagnoles ou la CGT ont constitué la Fondation internationale du Travail pour le Développement durable.
- Une alliance Blue-Green, col verts-cols bleus a vu le jour aux Etats Unis et au Canada, regroupant les associations environnementales et les organisations syndicales pour une nouvelle politique énergétique et lutter contre le réchauffement climatique.
Face à l’urgence de la crise climatique et énergétique et à la brutalité de la crise économique et sociale, les écosyndcialistes appellent leurs organisations et le monde du travail à relever le défi écologique, celui de l’émancipation de notre temps
4) Le vote du 7 juin 2009 pour Europe Ecologie a créé les conditions d’une dynamique nouvelle à gauche et mis en avant de nouvelles propositions en matière de création d’emplois.. Avec les écologistes, un grand nombre de militant-e-s du mouvement syndical considère qu’il est possible de construire une alternative positive à la crise en poursuivant sur la lancée du programme développé à l’occasion des élections européennes. Les propositions qui ont été faite à cette occasion : travailler tous et autrement pour vivre mieux, revenu minimum et maximum, contrats de reconversion industrielles, notamment dans la branche de l’automobile, contrôle des usagers et des salariés sur l’organisation du travail, relocalisation des activités, redistribution des richesses, création de millions d’emplois verts non délocalisables, soutien aux initiatives d’économie solidaire, Réduction du Temps de Travail, défense et développement des services publics sont autant d’axes essentiels qui peuvent et doivent être débattues sur les lieux de travail .
5) Afin de donner d’apporter les réponses écologiques et sociales, nous nous devons de poursuivre le débat entre l’écologie politique et le syndicalisme. Le nucléaire, la croissance, la reconversion écologique, la taxe carbone, les nouvelles formes de luttes issues de la désobéissance civile, le revenu garanti, le protectionnisme et les normes sociales et environnementales à imposer, la question de l’unité syndicale, doivent faire l’objet de discussions argumentées, sans préalables, dans le respect de l’indépendance du syndicalisme mais avec la volonté de trouver des solutions nouvelles et adaptées à la crise du productivisme et de l’Etat providence. Nous devons nous saisir de ces perspectives pour en finir avec la culture productiviste issue de la tradition de la gauche traditionnelle. .
6) Nous devons mutualiser les pratiques de transformation écologique du travail et de la société et les faire connaître En France des réseaux de surveillance et de prévention contre les cancers professionnels et les accidents du travail sont mises en place ; des batailles contre les ondes électromagnétiques sont menées à partir des équipes syndicales de base. La mobilisation pour le développement du fret contre le tout routier fédère les syndicats de cheminots et, les usagers des transports, les élus locaux et les organisations environnementales. La directive Reach, sur les produits chimiques, a produit une mobilisation syndicale et un travail commun au quotidien entre organisations syndicales et organisations écologistes Les actions communes des salariés et des usagers, des paysans et des consommateurs contre la pollution et les risques industriels, pour la santé et un environnement sain sont encore peu développés.
A l’occasion des conférences sur le climat comme celles de Copenhague, la discussion sur le volet social des plans climats sera l’occasion de nouvelles convergences.
Notre rôle est d’alimenter le débat public dans le monde du travail et de sensibiliser les organisations syndicales à ces nouvelles formes d’actions.
C’est pourquoi nous appelons à la mise en place d’un réseau écosyndical permanentqui devra être le levier d’un débat public sur la question écologique dans le mouvement syndical et plus généralement dans le monde du travail. Nous ne voulons ni nous substituer aux directions confédérales, ni être un sous - courant au sein d’une ou de plusieurs organisations syndicales, ni créer un nouveau syndicat. Nous souhaitons créer un espace d’initiatives, de débat, de rencontres et d’échanges, de circulation d’information traitant de l’écosyndicalisme. La première initiative que nous nous proposons d’organiser dans ce sens, la Convention « Ecologie et Syndicalisme » tout en constituant la réunion fondatrice de notre réseau, illustrera notre volonté de débattre dans un esprit fraternel avec tous ceux qui se reconnaissent dans la volonté de changement porté par l’écologie politique et l’écosyndicalisme.
Qui sommes-nous ?
Les signataires de l’Appel des écosyndicalistes le font à tire personnel. Quelque soient leurs fonctions, leur signature n’engage pas leur syndicat. Les signataires sont des militantes et des militants issu-e-s de toutes les confédérations, dans le respect de chaque organisation syndicale. Ils ont pris l’initiative de créer ce réseauécosyndical, sur la base de l’Appel des écosyndicalistes. Ce réseau se veut un outil au service du syndicalisme et des syndicalistes. Son objectif est de contribuer à la prise en compte de la dimension écologique par le syndicalisme. Pour les militants écosyndicalistes, les combats pour la justice sociale et la justice environnementale sont indissociables. N'hésitez pas à contribuer à la réflexion collective en envoyant analyses et informations et à participer aux réunions et aux actions proposées par le réseau.
Notre rôle est d’alimenter le débat public dans le monde du travail et de sensibiliser les organisations syndicales à ces nouvelles formes d’actions.
C’est pourquoi nous appelons à la mise en place d’un réseau écosyndical permanent qui devra être le levier d’un débat public sur la question écologique dans le mouvement syndical et plus généralement dans le monde du travail. Nous ne voulons ni nous substituer aux directions confédérales, ni être un sous - courant au sein d’une ou de plusieurs organisations syndicales, ni créer un nouveau syndicat. Nous souhaitons créer un espace d’initiatives, de débat, de rencontres et d’échanges, de circulation d’information traitant de l’écosyndicalisme. La première initiative que nous nous proposons d’organiser dans ce sens, la Convention « Écologie et Syndicalisme » tout en constituant la réunion fondatrice de notre réseau, illustrera notre volonté de débattre dans un esprit fraternel avec tous ceux qui se reconnaissent dans la volonté de changement porté par l’écologie politique et l’écosyndicalisme.
Les 104 premiers signataires
• Françoise Alamartine, Sden CGT-Éducation (34)
• Sophie Aldeano Cluzeau, CGT livre, papier et communication (IDF)
• Marie-Elisabeth Allaire, Educ'action-CGT (44)
• Marie Atallah SUD-Section sanité-Social, IDF
• Franck Barraud, CFDT Bull, 78
• Francine Bavay, Sud-PTT (IDF)
• Régis Bellande, DP CGT, AFPA de Bourges, Formation professionnelle, Centre
• Claude-Marie Benson, responsable départementale Santé-Sociaux CFDT, Aude)
• Catherine Bernard, élue CFDT Assurances, IdF
• Jean-Jacob Bicep UGICT-CGT-RATP, IDF
• Jacques Blaize, retraité Sud
• Jorge Bocanegra, délégué du personnel, société forestière (Toul-Lorraine)
• Michel Bock, CGT-EDF/Der retraité (IDF)
• Michelle Bock Sud/APHP
• Robert Bordin, membre conseil syndical 83 Sup'Equip FSU-DDEA (83)
• Gérard Borvon SUD Education , 29
• Christiane Bouchart, élue CFDT (PSTE), Lille
• Laurent Boudereaux SUD Sante IDF
• Michel Bourgain, retraité, 30 ans de syndicalisme, Ile Saint Denis
• Jean-Claude Bragoulet, CGT Éducation (Indre et Loire)
• Thierry Brulavoine, Prof. des écoles, Sud Education 44
• Jean- François Cassant, Sec. général de l’USCP UNSA (IDF- 75)
• Thierry Cayet, CGT PARIS HABITAT
• Pierre Christophe, militant SNJ
• Katherine Coffinet, Déléguée départementale SDU-CLIAS (FSU collectivités territoriales) à l’IRCANTEC, élue CTP
• Cyril Cognéras, Sec. adjoint de la section CGT Culture Musée national Dubouché (Limoges-87)
• Yannick Comenge, Sauvons la recherche (IDF)
• Daniel Compère, Secrétaire Snes-Lycée (Nord-Pas-de-Calais)
• Yves Contassot, militant SNABF Solidaires, Banque de France (IDF)
• Laurent Coumel, enseignant, Sgen-CFDT (IDF)
• Jean-René Courtois / Ingénieur en Informatique/ CFDT - Betor 92
• Lise Daleux, CGT PACT Métropole Nord (Lille
• Bernard De Veylder, militant SGEN-CFDT, Education nationale (Nord-Pas-de-Calais)
• Jean- Marc Delaunay, Sud- Étudiant
• Gilles Denigot, Président de la Coordination Nationale des Travailleurs Portuaires et Assimilés -CNTPA- 44, St Nazaire
• François Delcombre, Syndicat des Correcteurs CGT, ex Sec- adjoint, IDF
• Olivier Descamps, Sud - Rail, SNCF (Tourcoing-59)
• Jean-Yves Demortière, Professeur des écoles, CGT Education Nevers, Nièvre, Bourgogne
• Pascal Desclaux, Sud - PTT-La Banque Postale (Bordeaux- 33)
• Thomas Desvenain, délégué du personnel CGT société de services en logiciel libre (SSLL)
• Françoise Diehlmann, CGT-fonction publique territoriale (IDF-94)
• Sylvie Duffrene, secrétaire nationale du SNABF Solidaires (Syndicat national autonome de la Banque de France), IDF
• Jean-Paul Dugoujon, militant Solidaires/Sud-Rail, retraité (Gujan Mestras)
• Dany Dutheil, C.N.T. Samu Social de Bordeaux (Prado 33) • Patrick Farbiaz, USCP UNSA (IDF-75)
• Alain Fournier, SNPES-PJJ-FSU, éducateur au Ministère de la Justice, Ile-de-France,
• Danielle Fournier ; FSU, IUT de Bobigny, Université de Paris 13 (IDF)
• Yann Fradin, adhérent Synami-CFDT (IDF)
• Jean-Michel Gambier, retraité, syndicat des correcteurs de la Féd. du livre et du papier carton CGT
• Sylvain Garel, Sud Éducation (IDF-75)
• Jérôme Gleizes, Sud- Éducation, enseignant, Académie de Créteil
• Hugues Gourdin-Bertin, secrétaire régional Centre de la SNUTEF-FSU, Ministère du travail
• Jean- François Grèzes, CNT, ex secrétaire confédéral
• Jacqueline Guenin, Retraitée, Amicale locataires 18ème arr. Fédé de Paris CNL
• Benoît Guittet, responsable et élu CFDT section de la Région Nord-Pas-de-Calais
• Philippe Hirou- délégué syndical CGT Ecocert (certfication) - Midi-Pyrénées
• Pierre Housez, retraité SGEN-cfdt
• Laurent Jourdain CGT université de Picardie Amiens
• Bernard Jomier, Médecin, MG France
• Cecilia Joxe, retraitée CSA, ex - déléguée du personnel CFDT (IDF-75)
• Bertrand Jullien, syndicaliste CFDT, Ville de Paris
• Guy Kastler, paysan, Commissions semences/ OGM - Confédération Paysanne ; commission biodiversité Via Campesina • Lars Kiil-Nielsen , Sud-Education 35
• Annie Lahmer, Sud-Ville de Paris (IDF-75)
• Florence Langevin chargée d'action culturelle à l'Institut du Monde arabe , CGT IMA. Paris
• Guy Laplatine CFDT, Nord Pas de Calais
• Philippe Lavastre, SNPDEN (éducation nationale)
• Jean-Paul Le Pohon Professeur des écoles adhérent à la F.S.U. Kemper (29)
• Zine-e-Dine M’jati, CGT social, 75
• Xavier Lhomme Sud Industrie (Sud Métaux 33) Aquitaine
• Jacques Lerichomme, FSU (13)
• Gérard Lévy, Sud, élu CE France Télécom Innovation, élu CHSCT, délégué du personnel (IDF)
• Violaine Leyder, CGT-Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse
• Elise Lowy, Sud-Éducation (Hérouville Saint-Clair- 14)
• François Maillard, Solidaires (Hérouville Saint- Clair-14)
• Pierre Masniere, retraité EDF, SUD Energie commission écologie de Solidaires , Paris
• Martin André, Délégué syndical CGT, ESSEC, Idf
• Pierre Meriaux, inspecteur du travail, Secrétaire national SNU-TEF-FSU
• Yann Mongaburu-Doméjean, Fac Verte, Grenoble
• Christophe Mongermont secr. général des syndicats FO Veolia Eau , Rennes
• Maurice Morel SUNDEP (SUD éducation, enseignement privé St Etienne)
• Catherine Naviaux CS Administration centrale éduc. nat SGEN CFDT , 75
• Marc Ottogalli, SUD PTT, St Georges d'Espéranche, Isère
• Elisabeth Pagnac, FSU, Ministère de l’Agriculture (IDF)
• Bernard Pere, Confédération paysanne, membre du CESR (Aquitaine)
• Evelyne Perrin, AC!, Stop Précarité, 94
• Jean-Yves Petit, adhérent CGT, SNCF (PACA-13)
• Gérard Peurière, Sud-Santé APHP (IDF)
• Laurent Phelippeau, Bureau SNUDI-FO Saône et Loire, Éducation nationale, Sec. adjoint Union locale FO (71)
• Picquenot Quentin, représentant syndical OPCA-ANFH, CE Union Locale CGT Paris 12 , Conseiller du salarié de Paris
• Bertrand Pieri, SUPAP-FSU
• Claude Plan, Secrétaire SNESup (FSU) IUT Cachan
• Marie-Domitille Porcheron, Maître de Conférences-Université de Picardie Jules Verne, Amiens, Secrétaire de section SNESUP
• Véronique Quaglino, SNESUP - Université de Picardie Jules Verne – Amiens (80)
• Maël Rannou, étudiant, coprésident de Fac Verte (IDF)
• Christophe Rieuze, Délégué syndical CFDT, Cortal Consors (filiale du groupe BNP-Paribas), 92
• Serge Rivret, délégué syndical FSU, Mairie de Paris- Collectivité territoriale (IDF-75)
• Christophe Rossignol, ancien DP et RS CFDT, ex- vice président du MNCP (Centre)
• Michel Roux conseiller prud'homme CGT section encadrement, Midi-pyrénées (Comminges) secteur social
• Pierre Salane, retraité enseignement privé CGT-Éducation (47)
• Yves Sauvage, Snes (Bretagne)
• Jean-Michel Sauvage, paysan, confédération paysanne, (Nord-Pas-de-Calais)
• Lisette Sudic, déléguée syndicale CGT Éduc'action (Nord-Pas-de-Calais)
• François Thiollet, Sud- Éducation (Loir et Cher-41)
• Jean-Luc Touly, conseiller prud’homal, Sud Paris, ancien délégué syndical CGT-Veolia-Eau (IDF)
• Dominique Vanstaevel salarié et délégué syndical SUD Energie (CPCUParis)...
• Jacques Vasseur élu CTP Snasub FSU ingénieur d'études Université de Picardie
• Bertrand Vernier, Enseignant, SGEN, Elu CHSCT Université de Lille 1...