Archives de : npdcadminCJ

  1. 14 propositions pour 2014

    Des difficultés et des inquiétudes politiques importantes conjuguées à un hiver sans lumière et nous voilà tous plutôt moroses. Pourtant en ce début d’année 2013, toutes nos réunions :  bureau régional, commission élection, réunions de groupes locaux,… ont été chaleureuses et productives. Rien n’a été rude !

    Notre besoin d’aller vers ce qui nous anime et nous rassemble, d’agir sans trop attendre des autres, semble renforcé. Alors, continuons ensemble !

    Nous vous proposons de participer à la création d’un outil de campagne pour les municipales : une liste de 14 propositions pour les villes et villages de demain, avec les écologistes. Sur les thèmes qui vous sont proposés ci-dessous(*), mais que vous pouvez compléter, chacun de vous proposera 1, 2, … ou 14 propositions prioritaires pour Vivre Mieux dans sa commune.
    Toutes les propositions reçues seront présentées au CPR du 13 février qui, de manière participative (adhérents et coopérateurs confondus), choisira les 14 items qui composeront cet outil de campagne.
    Ce travail collectif sera particulièrement important pour aider les candidats isolés à faire campagne pour les municipales mais il permettra aussi à chacun d’entre nous de nous recentrer quelque temps sur ce qui relève de notre capacité et de notre volonté,  au quotidien et à côté de chez nous, à redonner du sens à l’action politique et de l’espoir à tous.

    Merci à l’avance pour vos contributions.

     

    Vincent et Sylviane
    Secrétaires régionaux

     

    (*) Thèmes proposés mais  la liste n’est pas exhaustive : santé, petite enfance, déplacements, transition, jeunesse, éducation, espaces publics, démocratie, sécurité, communication, agriculture, logement, culture, finances locales, biodiversité, énergie, urbanisme, eau, handicap, commerce et artisanat, personnes âgées,  emploi, sport, exemplarité, ….

    Contraintes : un maximum de 14 propositions par personne, 5 lignes maxi par proposition, un texte compréhensible par tous les électeurs.

    Les propositions seront adressées avant le 6 fevrier, au secrétariat d’EELV: par voie postale au 30 rue des Meuniers 59000 Lille ou par mail : npdc@eelv.fr

  2. L’année sera belle et rude !

    Pas de langue de bois entre nous ….l’année sera rude pour les écologistes ! Notre participation au gouvernement Ayrault s’avère un exercice plus difficile encore que prévu et il n’est pas de jour où nous nous interrogions sur son sens et sur son efficacité. Nous ne referons pas ici la liste de nos désaccords, nombreux et connus. Pour autant la période des fêtes de Noël dans la Métropole a été marqué par le problème, dramatique, des sans papiers, avec, pour notre mouvement régional et ses élus, une position fragile de soutien aux sans papiers et de demande de régularisation en essayant de faire entendre que la politique du pire n’amène souvent que le pire…

    L’année 2013 commence donc comme avait fini 2012, avec ce sentiment que des hommes et des femmes ne sont pas respectés à coté de nous comme à l’autre bout du monde et qu’il est de notre responsabilité de changer cet état des choses….cet état du monde.

    Il nous appartiendra de discuter le moment venu et décider si notre participation à ce gouvernement est le meilleur moyen de faire avancer cet objectif… ce sera probablement lors de notre congrès d’octobre… l’année sera rude !

    Sylviane Dupont, Vincent Dhelin
    Secrétaires régionaux 

  3. Bonnes Fêtes !

    Alors que la plupart d’entre nous venons de vivre un moment important dans l’année, celui des fêtes de fin d’année, nous sommes questionnés par la manière dont ces fêtes se réalisent dans notre société : Noël et Nouvel An sont devenus des fêtes de la consommation et même de la surconsommation et cela même en période de « crise ».

    La question que se posent les journalistes est claire : combien vont consommer les familles malgré la crise… la consommation est devenue le signe de la fête. La consommation est le signe que la société ne va pas si mal puisqu’elle consomme encore et cela rassure…

    Beaucoup d’entre nous, au moment de se préparer à la Fête, s’interrogent : « faire la fête, qu’est-ce que cela veut dire ? Quel sens donnons-nous à ces fêtes ?

    Une fois de plus, nous avons assisté à une débauche de produits alimentaires : la société de consommation bat son plein : Produire… Consommer … et cela toujours plus…comme s’il n’y avait aucune alternative à ce mode de vie. En voyant cela nous pouvons nous dire que le capitalisme a encore de beaux jours devant lui. La boucle est bouclée : les salariés travaillent et consomment, les salariés travaillent pour consommer… et ces jours là, les pauvres se sentent plus pauvres s’ils ne peuvent acheter plus que d’habitude.

    Y a-t-il moyen de vivre et de consommer autrement ? La société de consommation nous est imposée par une production du « toujours plus » sans se poser la question du « comment » et « pourquoi ».

    De plus, cette manière de vivre est source de grand gaspillage : Selon la FAO le tiers de la nourriture produite dans le monde est gaspillée chaque année entre le champ et l’assiette : environ 105kg par habitant et par an en Amérique du Nord et en Europe et 8kg en Afrique subsaharienne ou en Asie du Sud-Est. Et ces millions de tonnes gaspillées participent directement à l’augmentation du prix des produits de base et en rendent donc l’accès plus difficile pour des millions de personnes. On peut dire que l’excès de nourriture affame une partie de la population. Face à cela, Bruno Lhoste* préconise les 3 R : Réduire (à chaque étape de la production), Recycler les déchets, Réutiliser c’est-à-dire distribuer le surplus aux plus démunis. Mais d’un point de vue humain au plan de la dignité, il aurait été préférable que les plus pauvres puissent acheter eux-mêmes leurs produits.

    Si on analyse les sources du gaspillage, elles s’observent au niveau des producteurs et des consommateurs, et elles sont liées essentiellement à la grande distribution, par exemple, on ne vend pas des légumes un peu tordus ou différents de forme.

    La prise de conscience de ce gâchis par les consommateurs est de plus en plus importante et il est temps de se réapproprier notre alimentation : car à ce grand gaspillage des produits alimentaires, il faut y ajouter le problème des pesticides !

    Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) la production mondiale de produits chimiques est passée de 171 milliards de dollars en 1970 à 4120 milliards en 2010 qui affectent l’eau, l’air, la terre … et contamination des cultures… et la France est l’un des consommateurs européens qui en utilise le plus en agriculture alors que partout des alternatives existent. Des mesures sanitaires pour l’alimentation sont de plus en plus drastiques, pour autant nous acceptons les traitements chimiques.

    Il est vraiment grand temps de mettre en œuvre une véritable politique alimentaire dans laquelle la santé par l’alimentation tiendra toute sa place… où le plaisir de manger sera associé aux goûts redécouverts, aux produits bons plutôt que beaux, où le plaisir de manger sera associé aux producteurs.

    Alors, bien sûr, il faut acheter moins, acheter mieux, produire et consommer bio mais cela ne suffit pas : IL EST TEMPS QUE LES CONSOMMATEURS se RÉAPPROPRIENT leur ALIMENTATION et disent ce qu’ils VEULENT. Les Consommateurs ont un POUVOIR énorme, qu’ils n’utilisent pas. La transformation écologique de l’économie passe par nos petits gestes de tous les jours, par les choix que nous faisons en faisant notre marché (mais pas seulement). Les consommateurs peuvent devenir ACTEURS de leur consommation. Nous pouvons refuser de manger des produits bourrés de pesticides, de manger trop gras, trop salé, trop sucré, nous pouvons refuser d’acheter des produits non « équitables ».

    Il nous faut se réorganiser au niveau de l’approvisionnement, dans la manière de faire les courses, dans la manière de cuisiner surtout si on a peu de temps.

    Avant tout il nous faut penser autrement pour agir autrement : Quel est notre rapport à l’alimentation ? La nourriture est essentielle à la vie, mais pas n’importe quelle nourriture. Notre manière de manger est en lien direct avec nos apprentissages, notre culture, notre société, et nous devons prendre en compte tous ces aspects pour comprendre le comportement alimentaire d’une personne. Mais la nourriture est lié au mode de vie actuel : Nous n’avons plus de lien avec le producteur (surtout en ville). Nous ne voyons pas et nous ne savons pas comment sont cultivés les légumes. Et nous ne savons rien sur la personne qui les a produits. Il est temps d’aller à la rencontre des producteurs et de nous associer, nous avons des intérêts communs complémentaires que nous avons oubliés trop souvent. Et puis une politique alimentaire commence au plan local et s’organise au plan local d’abord, alors il est temps que les collectivités territoriales , les producteurs locaux et les consommateurs locaux s’unissent pour organiser et générer des circuits courts alimentaires.

    Dans une petite ville du Nord de l’Angleterre,TODMORDEN une formidable dynamique s’est mise en place pour remettre des circuits d’approvisionnements locaux. Le but ? Que les gens reprennent la main sur la façon dont ils se nourrissent. Tout commence dans un café-restaurant, à l’initiative de 3 femmes… Plus d’infos : http://www.incredible-edible.info/

    Alors si nous demandons aux producteurs de transformer leur manière de produire, nous, consommateurs, devons changer notre manière de nous nourrir. Le rapport à l’alimentation est essentiel et nous devons respecter le produit. Dans ce produit, il y a le travail du producteur que maintenant nous connaissons) il y a aussi le lien à la terre, la terre nourricière… (il faut 5 à 6 mois pour produire une tomate, presqu’autant pour une carotte).Vous sentez cet humus qui remonte de la terre ? Alors nous sommes prêts pour partager ensemble ce repas de fête.

     Annie THOMAS

    Bruno Lhoste* : Directeur général d’Inddigo, société de conseil et d’ingénierie en développement durable. Il est également l’auteur de : La grande (sur-)bouffe – Pour en finir avec le gaspillage alimentaire .

     

     

     

  4. Non au zéro alcool pour les moins de 24 ans

    Hervé Dizy, président de la Ligue contre la violence routière 59-62, interrogé par @nordeclair sur le zéro alcool au volant pour les moins de 24 ans.

    Il a énoncé une dizaine de raisons pour être contre cette mesure:

    1 – le taux zéro alcool n’existe pas, le minimum pratique est 0,20g/L sang. En effet nous produisons tous de l’alcool naturellement (à divers taux jusqu’à 0,10 pour certaines personnes), donc plus personne ne pourrait conduire!

    2 – il ne faut pas durcir une loi qui n’est pas appliquée: en Grande Bretagne le taux est resté à 0,80g et pourtant les résultats sont meilleurs car il y a beaucoup plus de contrôles.

    3 – dans 80% des accidents mortels dus à l’alcool, le conducteur (car c’est très souvent un conducteur pas une conductrice) présente un taux supérieur ou égal à 1,20g.

    4 – baisser le taux à « zéro » c’est faire peser une épée de Damoclès sur une grande partie des conducteurs alors qu’il faudrait focaliser l’attention sur la minorité de ceux qui ont un problème avec l’alcool. Pour un jeune avec un permis probatoire à 6 points, une seule bière et il perd son permis, c’est une dureté incompréhensible.

    5 – si on fait une comparaison avec la pêche aux requins blancs tueurs, ce n’est pas en utilisant des filets avec des mailles plus serrées que l’on va attraper plus de grands requins tueurs, on va au contraire se donner plus de travail en prenant inutilement beaucoup plus de petits poissons, les filets seront pleins en risquant de rater les requins par surcharge de travail. Il faut augmenter le nombre de bateaux de pêche en ciblant mieux les requins avec des appâts spécifiques et des hameçons. Les radars embarqués (3ème génération) permettent de focaliser la répression sur les grands délinquants routiers et sont totalement indétectables (le Coyote ne peut pas les prévenir d’un contrôle).

    6 – il faut obliger l’installation d’éthylotests anti démarrage (EAD) pour toute personne détecté au taux délictuel de 0,80g. »Qui a bu, boira » dit le dicton, « qui a bu ne conduira plus ». Il y aura ainsi une véritable politique de prévention car ce qui compte ce n’est pas punir quand le mal est fait mais éviter que le malheur n’arrive. Je propose que l’EAD soit prescrit par le médecin traitant en accord avec la famille du malade alcoolique qui ne pourra plus s’échapper du contrôle familial en prenant son véhicule pour aller s’enivrer puisqu’il sait qu’il ne pourra pas plus revenir (ou même partir s’il n’est jamais sobre). Il faut une démarche thérapeutique de prévention mais pas de répression généralisée.

    7 – il faut faire réappliquer la loi Evin dans toute sa rigueur alors que la présidence de Sarkozy l’a affaiblie en permettant la publicité pour l’alcool sur Internet média préféré des jeunes.

    8 – il n’y a pas de problème spécifique d’alcool pour les jeunes, l’alcool est un problème généralisé. Une contre l’alcool au volant qui ne touche que les jeunes permet juste de se donner bonne conscience sans avoir un caractère d’efficacité.

    9 – de 2002 à 2007, les radars vitesse et le contrôle sanction automatique (plus de passe-droits) ont fait chuter de 10% la vitesse moyenne sur route, d’où une baisse de mortalité de 40%. La part de l’alcool n’a pas bougé sans qu’il y ait d’action contre ce fléau, si les causes étaient indépendantes, la part de l’alcool aurait du augmenter. En agissant uniquement sur la vitesse, l’ensemble de la mortalité quelque soit la cause de l’accident a diminué car la vitesse est le socle commun de la mortalité. Il est donc plus efficace de réduire la vitesse (comme c’est fait avec le permis probatoire) des jeunes, pour faire respecter les limitations le LAVIA (limiteur de vitesse automatique par GPS) est un outil des plus efficace car il est possible de programmer l’appareil spécifiquement pour des conducteurs (110 à la place de 130, 100 au lieu de 110, etc). S’il faut une action spécifique envers les jeunes elle doit se placer au niveau des permis probatoires pour leur faire respecter les limitations existantes sans en ajouter de nouvelles,  ceci permet de ne pas stigmatiser les jeunes mais les jeunes conducteurs .

    10 – les conducteurs de 2 roues motorisés parcourent 2% des km en France et constituent de 30 à 50% des tués. La raison est simple: quand la vitesse moyenne des conducteurs a baissé de 10%, celle des 2 RM a peu diminué, la part des 2 RM a donc augmenté*. Il y a de toute évidence plus de jeunes qui conduisent des 2RM que de séniors, une action spécifique 2 RM permettrait ainsi de diminuer la mortalité chez les jeunes sans les cibler particulièrement.

    Hervé DIZY
    président de la Ligue contre la violence routière 59-62.

    *: Une autre catégorie a augmenté, celle des véhicules utilitaires professionnels car le patron n’est pas tenu de dénoncer l’auteur de l’infraction, donc il n’y a pas de perte de points. Le carnet de bord obligatoire avec inscription du nom du conducteur, de la date, de l’heure et de la nature de la mission, ces données livrées aux autorités en cas d’infraction, le conducteur professionnel pourra perdre ses points, il fera désormais plus attention aux règles qui s’appliquent à tous.

  5. La Réglementation Thermique 2012 entre en vigueur pour les permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2013

    C’est indéniable, c’est la consommation d’énergie pour alimenter et chauffer les bâtiments qui est la plus génératrice de gaz à effet de serre, la plus dispendieuse et la plus lourde pour le budget des ménages, en particulier pour les plus modestes qui souffrent d’une grande précarité énergétique. L’augmentation générale des prix de l’énergie va sans cesse progresser et ronger notre budget.

    La mise en place de cette RT 2012 est donc une avancée majeure pour atteindre les objectifs européens : 3 x 20 en 2020 (20 % de production d’énergie renouvelable, – 20 % de consommation d’énergie et – 20 % d’émission de gaz à effet de serre). 

    Il s’agit de la plus grande marche à franchir en comparaison avec les différentes étapes précédentes : diviser par trois la consommation des bâtiments.

     

     

    RT2000

    RT 2005

    RT 2012

    2020

    Consommation en Kw/m2/an

    190

    150

    50

    < 0

     

    Pour la première fois, il va y avoir de réelles contraintes :

    – Des contrôles obligatoires sur l’étanchéité des bâtiments,

    – Des poursuites et des amendes si la réglementation n’est pas respectée.

     Il sera également obligatoire de produire de l’énergie renouvelable.

    Cela entraînera sans doute une augmentation de 10 à 15 % du budget des projets de construction neuve. Il faudra simplement pour y remédier faire moins grand mais mieux.

    Plusieurs grands chantiers s’ouvrent devant nous nécessitant des emplois non délocalisables :

    – la formation des acteurs du bâtiment (à tous les niveaux, de l’ouvrier à l’ingénieur ou l’architecte), il faudra changer de vieilles habitudes pour parvenir à atteindre les objectifs,

    – l’isolation du bâti ancien : les règles sont moins strictes, mais les réhabilitations devront tenir compte de la RT 2012.

    Tout ceci est plutôt positif, cependant il est regrettable que cette norme soit considérée comme un objectif (voire une contrainte), alors qu’elle devrait être un minimum à atteindre.

    Messieurs les bâtisseurs, un peu d’ambition !

     

    Thérèse KOZLOWSKI
    Adjointe au Maire à Tourcoing

     

     

  6. Rude année pour l’écologie !

    Dernier édito pour cette année 2012 avec forcément la tentation d’un retour en arrière sur une année éprouvante . Un hiver passé à courir après un score décevant au présidentielle avec le coup de fouet d’un « énorme » meeting à Roubaix, puis le Printemps avec des candidats dans toute la région qui font le « Job » avec énergie et détermination mais avec aussi des résultats épuisants au regard des campagnes engagées…et l’automne commencé en Août avec l’évacuation des Rom’s, qui se termine avec la grève de la faim des sans-papiers, un Automne qui nous a vu manifester chaque semaine ou presque contre le nucléaire, pour l’égalité des droits et le mariage pour tous, contre Notre-Dame-des-Landes, pour la régularisation des sans-papiers et une politique respectueuse des migrants… pour… contre…etc..

    Rude Année donc pour les écologistes qui ne sont pas pour autant sortis des écrans comme l’annonçait un quotidien en janvier. Notre mouvement régional s’est plutôt renforcé avec un nombre d’adhérents inférieur à 2011, mais bien supérieur aux années précédentes. Nos groupes locaux sont maintenant souvent mieux structurés et très impliqués sur les mobilisations comme sur la préparation des municipales comme en témoigne le nombre important de militants présents dans les séquences de formation proposées à Lille et Loos-en-Gohelle.

    Au-delà des vœux que nous échangerons bientôt, l’année 2013 sera une « transition » sans échéance électorale, avec donc la possibilité de se reconstruire, au sens propre évidemment avec le chantier du local régional, mais aussi « transition » au sens politique… d’un modèle dépassé vers un nouveau modèle  à imaginer et à élaborer ensemble ! 

    Notre New’s EELV-NPDC reviendra début janvier, c’est aussi la votre, n’hésitez pas à nous faire des retours et des contributions ! 

     

    Vincent Dhelin et Sylviane Dupont
    Secrétaires régionaux 

     

  7. Communiqué de presse – groupe du Boulonnais Montreuillois

    Europe Ecologie les Verts du boulonnais et du Montreuillois se félicite de la création du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale,

    Ce parc, le premier de la façade maritime Manche – Mer du Nord, a vu le jour officiellement le 11 décembre 2012 par décret du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

    Notre satisfaction est renforcée par le fait que le périmètre du parc finalement retenu répond aux véritables enjeux écologiques en comprenant 7 estuaires, partant, au sud, de l’estuaire de la Bresle au Tréport jusqu’à l’estuaire de la Slack à Ambleteuse, au nord. Il couvre un secteur incluant une richesse exceptionnelle de biodiversité qui sera ainsi mieux protégée. Cela permettra, en particulier, une gestion durable des activités de pêche au bénéfice des pêcheurs artisans boulonnais et étaplois principalement par l’étude et la préservation des milieux de reproduction des poissons et par la lutte contre les pollutions terrestres. Nous rappelons qu’un parc naturel marin n’est pas un sanctuaire et que les activités professionnelles, de tourisme et de loisirs y sont maintenues, mais dans la meilleure harmonie possible avec l’environnement et en incluant les enjeux de long terme et la préservation des milieux naturels. Nous nous devons de transmettre dans le meilleur état possible aux générations futures ce patrimoine exceptionnel que la nature nous a confié.

     

  8. On ne peut pas bien militer si on n’est pas heureux… de militer !

    Manifestement, François Hollande a ces derniers temps marqué un tournant très inquiétant dans sa politique. Son besoin quasi maladif de paraître « crédible » vis à vis du monde financier et économique, pourtant responsable de la crise que nous traversons, lui fait oublier ses promesses de changement.

    Et les français(es) ont peur du basculement : ce week-end un sondage affirmait que près d’un sur deux avait le sentiment d’être pauvre ou en train de le devenir.

    C’est grave car la peur de ce basculement ne rend pas les individus généreux et tolérants. En nous engageant politiquement auprès de ce gouvernement nous savions que ce serait difficile. Sans jamais cacher nos oppositions, nous pensions pouvoir influencer, être complémentaire, faire partager nos convictions. Nous savions pouvoir compter sur les militants de base pour être attentifs, soutenir, protester, mobiliser.

    Nous sommes-nous trompé ? Personne ne peut encore l’affirmer. Chacun fait son travail, nos représentants, nos élus comme nos militants. Si de nombreux adhérents du PS peuvent se sentir trahis, pour le moment ce n’est pas notre cas.

    Oui, c’est grave et difficile mais ce n’est pas foutu. Nous gardons, chevillée au corps, l’idée que l’action politique est nécessaire et utile et qu’elle est complémentaire à l’engagement des individus, des associations, des collectifs,… Nous en voulons pour preuve le succès de la séance de formation pour les municipales de samedi dernier où plus de 50 militants de toute la région, pourtant aussi inquiets que vous et nous, sont venus jusque Loos en Gohelle travailler à l’élaboration d’un projet de ville.

    Il faut convaincre que si nous savons être contre chaque fois que nécessaire, nous avons aussi des solutions et que nous savons comment les mettre en œuvre. Mais avant tout chose, nous ne pourrons être entendus et efficaces que si nous sommes heureux de militer.

    Haut les cœurs !

    Vincent Dhelin, Sylviane Dupont
    Secrétaires régionaux  

     

  9. EPR de Flamanville : combien de milliards faudra-t-il encore pour finir le chantier ?

    Communiqué de presse national du 4 décembre 2012

    EPR de Flamanville : combien de milliards faudra-t-il encore pour finir le chantier ?
    Une nouvelle fois, EDF réévalue à la hausse la facture de l’EPR. Celui-ci coûterait donc finalement 8,5 milliards d’euros… pour le moment. Soit deux fois et demi le prix initial de 3,3 milliards d’euros.En période d’économie drastique sur les finances publiques, cette nouvelle n’est pas anodine. Elle démontre de façon cinglante ce que les écologistes dénoncent inlassablement depuis le lancement du projet. A investissement égal, il aurait été possible de produire plus d’énergie en investissant dans les renouvelables, tout en développant des filières industrielles innovantes, telles que les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.
    Il aurait donc été possible de créer plus d’emplois durables, non délocalisables et mieux répartis sur le territoire.Il n’est que temps de faire preuve de pragmatisme et de changer l’orientation de notre politique énergétique. Le grand débat national sur l’énergie sera l’occasion pour Europe Écologie Les Verts d’affirmer une
    autre vision énergétique et industrielle.


    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole
    Contact presse: Marjorie Delmond, 01 53 19 53 15

  10. 10 ans après Sangatte : Ne restons pas au milieu du gué

    10 ans après la fermeture définitive de Sangatte et avec l’arrivée d’une nouvelle majorité gouvernementale, nous voulons construire un changement radical vis-à-vis de la situation des migrants de passage dans notre région vers l’Angleterre.

    Début juillet, une délégation d’élus hospitaliers était reçu Place Beauvau pour ouvrir des perspectives d’une région « Terre d’accueil ». Le préalable à la mise en œuvre était la mise en place d’une table ronde permanente entre l’Etat, les élus, les associations.

    C’est chose faite, le 11 octobre, à l’initiative du préfet du Pas de Calais. A l’issue de cette première rencontre, des pistes de travail se dessinent : un accueil pour les mineurs isolés qui s’ouvre à St Omer, faire cesser les violences policières sur Calais, plus de places d’accueil pour les demandeurs d’asile, la mise à l’abri des migrants avec les communes volontaires, la prise en charge de l’accès aux soins…

    Ce 3 décembre, nous sommes plusieurs élus de la région à avoir été invité à Paris par le délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement, le préfet Alain Régnier, pour travailler sur sa mission relative à l’anticipation et l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites. Il s’agit de faire cesser les squats, les bidonvilles en trouvant des solutions de mise à l’abri, puis de la stabilisation dans le cadre d’une politique publique de l’hébergement et du logement. Ce travail concerne toutes les populations vulnérables (migrants, Roms…). L’Etat, au niveau national, a la volonté de prendre les moyens pour la mise à l’abri.

    Charge à nous de faire maintenant des propositions. Pour les migrants ce sera le cas le vendredi 7 décembre. Un groupe de travail avec l’état, les élus et les associations se réunit à Norrent-Fontes pour élaborer des solutions : construction de chalets, maison des migrants…

    Néanmoins, il nous faut encore nous mobiliser pour que l’état engage des financements, mobilise les fonds européens mais aussi ouvre en région à l’instar de la table ronde pour les migrants, une conférence permanente pour l’accueil des Roms. L’hiver est là.

    .

    Marc Boulnois,
    Président du réseau des élus hospitaliers
    Maire de Norrent-Fontes

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