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  1. Le livre vert des écologistes sur l’agriculture : pour un nouveau pacte entre agriculture et société !

    Communiqué de presse national du jeudi 14 février 2013

    http://eelv.fr/?p=81577

  2. Le meilleur compromis possible

    Le «meilleur compromis possible» : c’est ainsi qu’on évoque dans les médias l’accord budgétaire trouvé il y a quelques jours entre les vingt-sept Etats membres de l’Union Européenne. Un compromis d’austérité, qui engage l’UE jusqu’en 2020 dans une dynamique de réduction des budgets. Un compromis qu’il a fallu pousser auprès de certains chefs d’Etats pour leur arracher le consentement à l’Europe libérale et conservatrice que d’autres tentent de faire passer pour la seule Europe possible.

     

    ON NE TOUCHE PAS A LA PAC…

    Parmi les «intouchables» de ce budget figure la Politique Agricole Commune. Depuis sa création, celle-ci représente le principal poste budgétaire de l’Union Européenne. Impossible à réformer, elle est un vestige de l’agriculture productiviste d’après-guerre, dévoreuse de ressources, dévitalisante pour les sols, déshumanisante pour les agriculteurs, destructrice pour la santé des européens.

    Les dernières tentatives de réforme se sont soldées par des échecs. La consultation citoyenne de juillet 2010 avait dégagé de beaux espoirs pour une agriculture et une alimentation plus humaines : rotation des cultures, développement rural, soutien à des projets collectifs, équité dans la distribution des aides. La commission Agriculture du Parlement Européen a passé outre, et rien (ou presque) n’a changé.

     

    OU SONT LES PAYSANS ?

    Tous les six ans, les divers collèges de la profession agricole élisent leurs représentants aux chambres d’agriculture. La FNSEA est historiquement quasi-hégémonique sur ces élections et dans les médias qui les couvrent. Cette année, la participation a été de 53% seulement (contre 65% au scrutin précédent), avec une stabilité des scores de la Confédération Paysanne, alors que 160 000 paysans ont disparu pendant ces 10 dernières années et faisaient majoritairement partie de son électorat. Cette participation en berne, au terme d’une année catastrophique pour les récoltes dans la région, témoigne d’un désintérêt croissant pour les chambres d’agriculture, leur manque de représentativité de la diversité des profils paysans, et le poids trop grand des lobbies agricoles dans les décisions (indemnisations, OGM, pesticides…).

     

    UN MEILLEUR COMPROMIS

    Être écologiste, c’est connaître le «compromis». C’est savoir que nous vivons sous contrainte(s) de ressources, de démographie, de frontières, de climats, et accepter ces contraintes pour créer une société d’équilibre. Alors, lorsque les prix des denrées flambent car de plus en plus de surfaces agricoles sont destinées aux carburants, que les dépenses de santé des Etats s’accroissent suite aux maladies chroniques de la sur-nutrition et de la malbouffe, que des milliers de paysans rendent leur tablier tous les ans alors que des exploitations industrielles reçoivent plusieurs centaines de milliers d’euros d’argent public par an, n’y a-t-il pas de «meilleur compromis possible» ?

    Les écologistes et le monde paysan sont d’accord : le changement de modèle est urgent. Travailler sans risque pour la santé, gagner un salaire décent en produisant des aliments de bonne qualité, voilà ce à quoi aspirent ceux qui cultivent la terre.

    Pour EELV, cela se traduit par la demande d’une nouvelle loi d’orientation agricole pour 2013. Cette loi doit, autant sur l’aspect social que sur l’aspect écologique, montrer que nous avons besoin des agriculteurs, et que l’hémorragie doit s’arrêter. Réévaluation des retraites, aides à l’installation, quotas de surfaces en agriculture biologique, développement des agromatériaux : nous avons des outils pour orienter le secteur agricole vers la durabilité. Si nous avons réussi à introduire le critère écologique dans la Politique Commune de la Pêche et à mettre fin au cercle vicieux du productivisme, pour préserver les ressources et les emplois des pêcheurs, il faut continuer à travailler pour faire vivre et développer l’agriculture de demain, respectueuse des agriculteurs, des consommateurs, des ressources, non-agressive et centrée sur l’autonomie de tous.

     

    Leslie Ohayon,
    membre du Bureau Executif Régional d’EELV

  3. Conforme à la réglementation

    Du cheval à la place du boeuf ! Un scandale sanitaire justifié et qui n’étonne que les hypocrites ou les imbéciles. « Mais…. » dit la société Spanghero, les analyses bactériologiques des lots concernés étaient « conformes à la réglementation ». Ouf !! Pas de gastro !  Et, s’il faut encore s’interroger sur les traitements prescrits aux chevaux concernés, rassurons-nous, au moins la purée des hachis Parmentier était bien à base de pommes de terre… « conformes à la réglementation ».

    Conformes,  donc  autorisées à être traitées aux produits actifs suivants : hydroxyde de cuivre, oxychlorure de cuivre, fluazinam, zoxamide, fenamidone, cryazofamid, propamocarbe, demothomorphe, benthiavalicarb, cymoxanil, azoxystrobine, fludioxonil, flutolanil, pencycuron, imazalil, mancozebe, thiaberdazole, manèbe, chlorothalonil, clomazone, linuron, pendimethaline, aclonifen, clamozone, glyphotase, metazachlore, metribuzine, prosulfocarbe, rimsulfuron, clotho dime, cycloxidime, propaquizalop, tetraloxydime, iprodione, ….. et l’énumération est loin d’être terminée,  mais le nombre de signes étant limité pour cet article, impossible de poursuivre.

    Pour toutes ces bonnes choses, dont la majorité sont très toxiques, toxiques ou nocifs pour la nature, pour l’homme ou pour les animaux, mais « conformes à la réglementation », pas de scandale médiatique. Il est vrai qu’on ne parle pas « à  l’oreille des pommes de terre » et que la pollution de l’eau et des sols comme les nouvelles maladies émergentes, ne sont que broutilles.

    Décidément, rien n’est plus social et sociétal que l’écologie.
    Avec et autour de nos parlementaires, poursuivons nos combats !

     

    Sylviane Dupont, Vincent Dhelin
    Secrétaires régionaux

  4. L’écologie de combat

     

    L’écologie est une solution, c’est aussi un combat quotidien que livre nos élus dans les majorités et les exécutifs, comme dans l’opposition. Combat permanent parce nos partenaires ne sont pas écologistes, même s’ils font parfois semblant de le croire, et il faut « arracher » chaque avancée dans un rapport de force quand les convictions devraient suffire. Les mêmes combats que nous connaissons dans nos communes et dans les associations qui nous permettent de protéger l’environnement ou de développer des circuits courts ou des entreprises de l’économie solidaire. C’est donc 20 ans de combats que nous avons déménagé vendredi dernier, sans nostalgie ni regret, avec juste l’espoir de revenir très vite dans un local rénové, isolé et accueillant…un lieu qui pourra accueillir nos débats, faciliter nos actions et nous encourager à retourner au combat !

    Sylviane Dupont et Vincent Dhelin,
    Secrétaires régionaux
     
     

  5. Accessibilité partout pour tous ! Au-delà de l’accessibilité, vers la conception universelle?

    La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées (en détail sur Legifrance.gouv.fr) précise dans son article 2 :

    « Constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de la participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison de l’altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de la santé invalidant ».

    Si l’accessibilité était abordée jusqu’alors dans sa dimension d’aménagements techniques (essentiellement pour le handicap physique), la loi du 11 février 2005 et ses quelques 170 décrets, crée une dynamique nouvelle en faveur de l’accessibilité de tous, partout et pour tous les types de handicap : moteur, sensoriel, mental et psychique.

    On parle également de personnes à mobilité réduite (PMR) pour dénommer toutes les personnes connaissant des difficultés de déplacement en raison d’une incapacité temporaire ou définitive, ou encore partiellement créée par des circonstances personnelles (personnes âgées, femmes enceintes, enfants, personnes fatigables, convalescentes, personnes encombrées –voyageurs avec bagages, personnes faisant leurs courses, parent avec poussette etc.).

    Le handicap est désormais défini à partir d’une prise en compte de l’environnement de vie de la personne. Car il ne suffit pas de pouvoir accéder à un équipement médico-social, de pouvoir accéder aux soins, encore faut-il lorsque la personne est autonome, pouvoir se loger en habitat adapté, se déplacer en toute sécurité sans rupture de la chaîne de mobilité, se divertir, bref, vivre avec les moyens mis à disposition des autres citoyens : accès à l’éducation et la formation, accès à l’emploi, accès au logement, accès au loisirs, aux sports et à la culture, accès à l’information, accès aux soins, accès à la mobilité, accès aux instances de la société civile et civique etc.

    Aménager l’habitat, l’espace public, les équipements de service public, les commerces, la voirie etc. ne doit plus être perçu comme une pénalité mais bien comme une qualité d’usage qui bénéficiera à toute la population.

    Malgré l’évolution de la réglementation, des politiques mises en place, les obstacles demeurent encore nombreux pour accéder à une pleine citoyenneté proclamée par la loi du 11 février 2005.

    L’expertise d’usage doit être au cœur de chaque projet : ainsi, la participation des usagers ou de ses représentants grâce aux nombreuses associations relevant du champ du handicap doit être incitée notamment au travers de la mise en place des Commissions communales ou intercommunales d’accessibilité pour les personnes handicapées (CCAPH / CIAPH), obligatoires de par la loi pour les communes de plus de 5000 habitants ou intercommunalités : ainsi, elles doivent faire le constat de l’accessibilité dans le domaine de leurs compétences et définir les améliorations à apporter sur leur territoire.

    L’échéance de 2015 pour une accessibilité est proche… Quelles réalisations? Quelles programmations budgétisées ? Quel accompagnement pour cette mise en accessibilité ?

    A deux ans de l’échéance, un état des lieux national exhaustif doit être établi et communiqué au plus vite.

    Notre société doit s’imprégner de cette approche qu’est la conception universelle, et en faire la base de sa transition pour, notamment accompagner efficacement la révolution démographique qui va profondément bouleverser nos vieilles sociétés.

    Il s’agit d’une « approche positive de la contrainte », génératrice de services supplémentaires.

    Il s’agit de dépasser les enjeux d’une « simple » réponse réglementaire et de fixer au bâti et aux services l’objectif de servir le confort de l’ensemble des usagers, et donc, plus largement, de définir les contours d’une conception centrée sur l’humain.

    Issue de la réflexion autour des principes d’inclusion de la loi du 11 février 2005, la conception universelle se définit donc comme une exigence qui dépasse le cadre du handicap et propose de nouveaux moyens de concevoir et vivre nos territoires.

    On mesure déjà les perspectives de progrès offertes par cette conception centrée sur la diversité des usagers, sur le plan du confort et de l’ergonomie des environnements, du cadre bâti innovant ou des services pour tous.

    Stéphanie BOCQUET,

    Membre du Bureau de la commission nationale Handicap d’EELV*

    *Pour retrouver le site de la commission, c’est ICI

  6. L’Europe a besoin d’une vision et d’un système de gouvernement clair pour les peuples

    Jean Monnet, l’un des pères de l’Europe, pensait que celle-ci se ferait dans les crises, et qu’elle serait « la somme des solutions qu’on apporterait à ces crises ». La crise actuelle donne plutôt le sentiment que l’Europe  se défait.

    Et si, paradoxalement, c’était parce que, ces dernières années, l’Europe n’a cessé de prendre de mauvaises décisions, ou des décisions  à reculons, en intervenant toujours trop tard, que la crise de la zone euro s’est amplifiée et que l’ euro-scepticisme s’est renforcé ?
    Et si c’était parce qu’elle n’a pas avancé assez loin ni assez vite que l’Europe est menacée d’un grand recul?

    Europe-Ecologie-Les Verts, ce n’est pas un nom issu des circonstances électorales: il indique que l’Europe est au coeur de notre projet. Nous révoltent tant la situation dans laquelle les libéraux laissent l’économie du Vieux Continent, que la façon dont les marchandages inter-gouvernementaux entre égoïsmes nationaux affaiblissent ses institutions. 

    Avec le Parti Vert Européen , Europe Ecologie-Les Verts se doit d’être à la hauteur des ambitions affichées, en proposant une nouvelle vision et une nouvelle gouvernance pour l’Europe à l’occasion des élections européennes de juin 2014.

    Une nouvelle vision

    Si, tant bien que mal, l’Europe a été un projet mobilisateur, et le reste d’ailleurs largement pour les pays qui aspirent à y rentrer, c’est parce qu’elle a incarné la paix sur un continent. Pour continuer à incarner la paix, l’Europe doit conjurer:

    – la fin d’un modèle de développement qui épuise les ressources et engendre des dérèglements climatiques à fort impact potentiel sur la planète et sur les populations;
    – l’explosion induite des inégalités sociales et territoriales qui délitent les liens sociaux et alimentent le repli identitaire.

    Les écologistes proposent donc de mettre en place un PACTE ECOLOGIQUE ET SOLIDAIRE, remplaçant le pacte de stabilité et de croissance ainsi que les critères de Maastricht qui encadrent aujourd’hui l’économie européenne. Ce PACES engagerait l’union dans la conversion écologique de l’économie et sa transformation sociale . Il se traduira  par de nouveaux objectifs de convergence financiers, complétés par des critères sociaux et environnementaux: réduction de l’empreinte écologique, équilibre territorial, plein emploi, bouclier social, lutte contre le réchauffement climatique, contre la pauvreté, aide publique au développement…

    Une autre gouvernance

    Il ne peut pas y avoir de nouvelle ambition européenne sans réforme des institutions et de la gouvernance.
    Le scepticisme des peuples vis-à-vis de l’Europe est aussi alimenté par et la faiblesse démocratique des institutions européennes qui rend opaques et illisibles les processus de décision.
    Le premier principe que nous affirmons est un pouvoir accru du Parlement Européen, disposant de la co-décision législative et du pouvoir de contrôle sur l’exécutif.
    Le second est la mise sur pied d’un véritable gouvernement européen, élu par le Parlement et révocable par lui, la réunion des chefs d’états ne devant avoir qu’un rôle de débat, d’analyse et de prospective.  Ce gouvernement serait doté de pouvoirs nouveaux et d’une véritable administration de terrain, agissant au niveau des régions, car trop souvent, et c’est le cas en France, les Etats membres édictent des règles particulières pour l’accès aux crédits européens  pourtant très utiles, comme le Fonds social ou le FEDER.
    Le troisième principe est la mise en place d’un budget renforcé, pour mettre en place le Pacte Ecologique et Solidaire, par la création de ressources budgétaires propres (impôt sur les transactions financières, taxe européenne aux frontières sur le carbone…) et d’un grand emprunt européen pour financer la transition écologique.

    Les écologistes proposent donc que l’élection de juin 2014 ait un caractère exceptionnel, par l’élection, en même temps que le Parlement Européen, d’une Assemblée Constituante qui disposerait d’une année pour rédiger une Constitution, et non un simple traité. Cette Constitution serait validée par référendum, le même jour dans toute l’Union, avec une double majorité qualifiée des citoyens et des Etats membres.

    Incarner notre vision européenne

    La préparation des élections de juin 2014  est en cours. Il est probable que les écologistes choisiront leurs candidats durant le second semestre de l’année 2013. Notre ambition pour l’Europe doit nous inciter à choisir avec attention celles et ceux qui seront les plus aptes à exprimer avec enthousiasme et clarté notre projet européen.

    Bernard De Veylder

     

     

  7. Cette fois c’est parti ! On déménage…

    Les oiseaux du quartier de la rue des meuniers vont se plaindre « on ne peut même plus compter sur les écologistes ! ». Le toit du 30 de la rue des meuniers était pour eux une véritable chaufferette. François, l’architecte de notre projet de réhabilitation, avait même prétendu qu’on aurait pu y élever un perroquet…

    Chacun s’active aujourd’hui à vider le local au sein duquel les travaux de déconstruction interne vont démarrer début février. Cécile notre secrétaire et Cindy notre comptable, vont s’installer provisoirement, dès ce vendredi et jusque fin 2013, dans un bureau situé au 32 place de la gare, à l’espace Tween, à Lille. Pour nos réunions diverses et notamment nos CPR, nous expérimenterons le nomadisme et parfois même la technique du coucou… mais sans casser les œufs chez nos invitants, c’est promis.

    Si notre fonctionnement quotidien sera quelque peu perturbé, la perspective d’ouvrir bientôt, à tous les militants, une maison de l’écologie, sobre certes, mais accueillante, fonctionnelle, claire, respectueuse de nos valeurs en matière d’énergie – de matériaux – de conditions de travail des salariés, … nous réjouit pleinement.

    Au cours de l’année 2013, nous aurons certainement à vous solliciter pour faciliter notre organisation, pour accueillir un CPR ou une réunion de travail, pour entreposer un peu de matériel militant, etc… Certains ont déjà répondu présents à nos appels, nous les en remercions vivement. Nous savons pouvoir compter sur votre solidarité.

    Ce vendredi 1er février, c’est le branle-bas de combat, on déménage le secrétariat et on emballe le reste, nous ne refuserons aucune aide…

     

    Sylviane Dupont, Vincent Dhelin
    Secrétaires régionaux

  8. Pour 2013, Europe Ecologie vous offre un vrai bol d’air

    42 000 morts prématurées par an du fait de l’exposition aux particules, soit 10 fois plus que les accidents de la route, et entre 20 et 30 milliards d’euros de coût sanitaire selon une étude récente du Ministère de l’Ecologie…: ce sont les chiffres de la pollution atmosphérique aujourd’hui en France.

    La France, qui ne respecte pas les seuils de rejets fixés par les textes européens est en contentieux avec la Commission Européenne.

    En 2013, ce non-respect des exigences européennes risque de coûter entre 10 et 15 millions d’euros d’amende à notre pays et 300 000 euros d’astreinte par jour de retard. Mais quel est le coût réel sur la santé des habitants ?

    Et de manière plus générale, nous exhortons la France à considérer la qualité de l’air comme un enjeu majeur, tant sanitaire qu’environnemental, avec des implications économiques conséquentes et des liens étroits à nouer avec les problématiques climat et énergie dans les mois à venir !

    L’air, c’est d’abord un enjeu sanitaire et environnemental, c’est pourquoi les élus EELV et les associations, s’investissent aux niveaux local, national et européen.

    Localement les projets comme Flamoval doivent être arrêtés, des alternatives doivent être mises en place.

    Quelques élus ne peuvent décider à eux seul de l’avenir et de la santé de tout un territoire.

    Les populations doivent être écoutées et respectées dans le droit à vivre dans un air sain et un cadre apaisé; de plus, leurs emplois doivent être protégés.

    La loi doit être appliquée :

    Pour mémoire depuis 2008 (annulation du marché de construction par le TA de Lille confirmé, par le tribunal d’appel, annulation du Label européen par le commission de Bruxelles et aujourd’hui annulation de l’autorisation d’exploiter).

     

    Ensemble faisons de cette année 2013 une année pour la santé de l’air et des habitants

     Flamoval en 2013 c’est agir ou subir…

     Nous serons à vos cotés : Bonne année à vous !

    Thierry Willaey

     

  9. Mariage pour tous : pourquoi EELV s’engage ?

    Une question que nous n’imaginions pas poser tant notre implication auprès des LGBT est inscrit dans nos programmes électoraux depuis longtemps avec des propositions précises et concrètes. Pour autant cette question est apparue sur nos listes de discussion, dans les médias et même au conseil fédéral avec une motion qui a du être amendée pour être votée. Alors discutons en franchement et de vive voix, le meilleur moyen de construire collectivement une pensée et de se faire une culture commune sur une question de société et d’égalité des droits devant la loi. Une rencontre est donc organisée à Lille le mardi 29 janvier à 18h30 au local régional….

    Ce sera sans doute la dernière réunion dans ce local que nous abandonnerons le 1er février en espérant le retrouver remis à neuf l’hiver prochain…cette rénovation privilégiera évidemment la sobriété et l’efficacité énergétique  des ateliers vous seront proposés afin de vous initier aux techniques d’isolation et participer concrètement à la rénovation de notre local.

    Notre printemps à nous commencera d’ailleurs par une conférence nationale sur la transition énergétique à Loos en Gohelle le samedi 16 mars avec l’objectif de rencontrer l’ensemble des acteurs concernés par ces enjeux importants : associations, entreprises, syndicats, collectivités….

    Ce sera notre contribution au débat national organisé par le gouvernement sur cette question. Nous devons être entendus, nous devrons être nombreux et mobilisés !

    Vincent Dhelin et Sylviane Dupont
    Secrétaires régionaux

  10. Militer autrement, pour faire de la politique constructivement !

    Les militants des Verts puis Europe Ecologie Les Verts partagent traditionnellement l’objectif de faire de la politique autrement… Ou au moins d’essayer et de tout mettre en oeuvre pour!

    Tirage au sort d’une partie de nos représentants internes, respect de la parité dans les candidatures internes, externes et jusque dans les prises de parole, cumul des mandats, organisation d’agora, …: les démarches sont nombreuses dans notre parti pour tenter de respecter cet objectif exigeant.

    Mais faire de la politique autrement, c’est également rechercher de nouveaux modes de militantisme, qui permettent de traduire dans la forme ce que sur le fond nous portons dans nos programmes.

    C’est ainsi que les Jeunes Ecologistes du bassin minier ont eu l’idée au mois de septembre d’un « Guide du mieux vivre dans notre bassin minier », qui rassemblerait nos bonnes adresses, nos bons plans, et tout ce qui nous permet de profiter des atouts dont recèle notre territoire: les endroits où prendre l’air, nos idées pour se cultiver, des manières originales de se déplacer ou de s’alimenter en dépensant peu et en polluant moins, etc.

    Ce projet, aujourd’hui porté par les Jeunes Ecologistes et le groupe local EELV Bassin Minier, se veut avant tout participatif et ouvert sur la société. Car chacun d’entre nous, qu’il soit écolo ou non, a des idées en tête, qu’il s’agit ici de collecter. Et cela se passera, pendant les mois à venir, sur le site que nous avons créé pour l’occasion: http://bassin-minier.fr.

    Il est possible d’y consulter les bons plans déjà en ligne dans chaque catégorie (consommer mieux, s’amuser et prendre l’air, environnement, etc), ou alors de proposer soit-même une idée – en cliquant sur « je propose un bon plan » et en remplissant le formulaire – que nous mettrons en ligne aussi vite que possible.

    Il est également possible de contribuer par courrier en envoyant son bon plan par mail à bonplan@bassin-minier.fr ou par courrier à l’adresse suivante: Notre Bassin Minier / 499, rue de l’abbaye / 62110 – Hénin-Beaumont.

    Plus généralement, il s’agit de mettre à profit une année sans élections (ça faisait TRES longtemps!) pour prendre le temps d’imaginer des manières un peu plus originales de militer. Pour réinventer le travail de terrain. En se disant que pendant que certains ont les yeux (et leur énergie) rivés sur l’échéance des municipales de 2014, on peut prendre le contrepied en faisant prendre conscience aux gens que « vivre mieux dans le bassin minier, c’est possible dès 2013! ».

    BassinMinier-réunion

    Par ce projet, les écologistes du bassin minier entreprennent également de lutter constructivement contre le Front national, ce qui passe à notre avis par la construction d’un vrai programme de fond et des initiatives favorables à la convivialité de notre territoire.

    L’accueil de cette initiative sur le terrain est pour l’instant excellent. Le concept est salué par l’ensemble des gens à qui nous avons eu l’occasion de le présenter, et à qui le côté « concret et utile » fait plaisir.Car n’oublions pas que l’avenir de notre territoire n’est pas noir, ni rose, ni bleu marine: il est VERT!

     

    Bref, comme chacun d’entre vous a surement une idée à apporter au schmilblick, nous vous attendons nombreux sur www.bassin-minier.fr pour partager vos recettes de cuisine de saison, vos astuces pour dépenser moins d’électricité ou vos bons plans pour prendre l’air dans le coin.

    Et surtout, le groupe EELV et les Jeunes Ecologistes du Bassin Minier se joignent à moi pour vous souhaiter une excellente année 2013!

    Marine Tondelier, Co-animatrice du groupe EELV Bassin Minier

     

     

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