Archives de : npdcadminCJ

  1. 2 Milliards de plus pour finir de convaincre de la nécessité d’une transition énergétique !

    Voilà un débat qui commence bien ! EDF annonce une nouvelle augmentation du coût de l’E.P.R. de Flamanville…3,5 milliards à l’origine, puis 5 milliards, ensuite 6,5 milliards et enfin aujourd’hui 8,5 milliards auxquels il faut ajouter les 600 millions à rembourser à l’Italie qui vient de décider d’arrêter les frais. Et nous attendrons le prix de demain… car il n’y a aucune raison de s’arrêter là.

    C’est donc comme ça que commencera le Grand Débat National sur la Transition Energétique !

    Nous y serons présents, dans les régions comme au niveau national pour proposer la sobriété, l’efficacité énergétique et le développement des renouvelables : isolation de l’habitat ancien, révolution dans les modes de transport, habitudes de vie et abandon du mythe de la consommation infinie de biens matériels.

    Ces grands chantiers, s’ils sont entrepris avec l’ambition qu’ils réclament, sont aussi une contribution à la sortie de crise tant par la création d’emplois que par l’augmentation du pouvoir d’achat. Un double effet que nos élus initient en région avec un premier programme de 100 000 logements rénovés. C’est possible, ça marche et leur prix, lui,  n’a pas été multiplié par trois depuis le lancement du projet.

    Les élus responsables et prévoyants sont aujourd’hui ceux qui proposent d’investir durablement l’argent public avec des effets immédiats pour la population…et ce sont les élus écologistes !

    Alors, ces deux milliards supplémentaires, avant d’autres, nécessaires pour la prolongation des centrales (50 milliards prévues), sont la preuve de l’absurdité d’un projet industriel qui n’a plus aucune réalité économique… les dogmatiques sont maintenant ceux qui continuent à croire à un atome sublimé qui n’a pourtant plus aucun argument à opposer aux dangers permanents que les centrales font courir aux territoires sur lesquelles ils sont implantés. 

    Sans doute que le dernier argument d’EDF sera…. « mais pour 2 milliards, t’as plus rien »…funeste présage… car pour ces deux milliards là, on aura en effet pas grand chose.

    Face à cette gabegie, la solution c’est l’écologie !

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    Vincent Dhelin, Sylviane Dupont
    Secrétaires régionaux

     

  2. Ondes électromagnétiques : à quand l’application du principe de précaution ?

    L’essor des technologies de communication sans fil conduit depuis deux décennies à l’émission croissante d’ondes électromagnétiques, sans que leur impact sur la santé et l’environnement soient correctement évalué.

     En France, la réglementation fixant les niveaux d’exposition du public date de 2002. La France a transcrit une recommandation européenne de 1999, elle-même basée sur les propositions d’une ONG européenne ayant des liens très proches avec les industries dont l’expansion dépendait des niveaux recommandés (l’ICNIRP).

     Ces seuils, allant de 41 V/m à 61 V/m, ne permettent de protéger que des effets thermiques par échauffement des tissus du corps. Or notre organisme est parcouru de courants électriques très faibles, et ses réactions ne sont pas uniquement biologiques ou biochimiques, elles peuvent être électromagnétiques. Quels peuvent être les effets d’une exposition continue et artificielle à des rayonnements multiples, en prenant en compte l’effet « cocktail » ?

     Depuis plusieurs années, les études se multiplient et les indices s’accumulent. Le rapport Bioinitiative de 2007 a révélé des effets sur le système nerveux, le système immunitaire et l’ADN. En 2011, le Centre de recherche international sur le cancer de l’OMS a classé les champs électromagnétiques comme possiblement cancérigènes.

     Si le sujet n’a pas fini de susciter des controverses, et que les recherches doivent être poursuivies, les doutes quand aux risques sanitaires sont désormais établis. Dans une résolution en 2009, le Parlement européen a demandé instamment à la Commission de réviser la recommandation de 1999.

     Face à ce risque est subi au quotidien, l’inaction est d’autant moins compréhensible que la mise en place d’un cadre plus protecteur est viable techniquement et financièrement, tels que le montrent les expériences en Suède, Espagne, Italie, Allemagne, Autriche etc.

     Une évolution réglementaire permettrait de renégocier les chartes établies localement (Tourcoing, Calais, CU d’Arras…) dans le sens d’une meilleure protection des habitants.

     Au niveau national, EELV demande au côté des associations l’abaissement du seuil d’exposition à 0,6 V/M depuis des années.

     Le changement de gouvernement nous donne la possibilité de poser ce débat et demander qu’enfin, le principe de précaution en matière de champs électromagnétiques soit intégré à la législation.

     Que faire ?

    • Signez et faites signez aux élu-es l’appel pour l’application du principe de précaution en matière de téléphonie mobile http://www.precautiontelephoniemobile.org/

    • Interpellez votre collectivité sur sa politique en matière de gestion des implantation d’antennes relais, de limitation et de contrôle des champs électromagnétiques.

    • Rejoignez le groupe de travail « ondes électromagnétiques » des élu-es en région NPDC (contact : pj.huyghe@orange.fr)

    • Demandez la mise en place de réseaux filaires dans les écoles, et la désactivation du WIFI.

    • Informez vous et informez autour de vous.

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    Pour en savoir plus :

  3. Ne perdons pas le Nord

    Faut-il encore, cette semaine, vous parler de Notre Dame des Landes ? Est-ce que tout n’a pas été dit ou raconté ?

    Par contre tout n’a pas encore était fait, alors nous continuerons à défendre les fondements de l’écologie politique complètement bafoués dans cette affaire, nous continuerons à résister, à réclamer le dialogue promis.Un dialogue qui ne peut se concevoir que dans un climat apaisé par le retrait des forces de l’ordre aujourd’hui toujours présentes et actives sur le site. EELV soutien cette exigence de l’ACIPA (association des populations concernées par le projet) et quand Valls affirme : « il n’y a jamais de conditions au dialogue », tout Ministre qu’il soit, il dit tout simplement une ânerie.

     N’aurait-il pas fallu vous parler aussi cette semaine de la violence faite aux femmes et de l’impressionnant documentaire télévisé de dimanche soir « viol, elles se manifestent » ? De la pauvreté qui augmente gravement partout alors que le programme européen d’aide alimentaire est actuellement menacé ? De l’augmentation de la précarité énergétique alors que l’hiver s’installe ? De…. De….

    Nous aurions pu aussi tristement rigoler de l’état de l’UMP.

    Comme pour vous probablement, la violence, la médiocrité, l’égoïsme, l’irresponsabilité, l’opportunisme, raisonnent tellement souvent à nos oreilles de simple citoyens, que nous avons parfois l’impression de ne plus savoir où donner de la tête.

    Nous vous proposons de continuer à partager notre boussole : l’écologie politique.

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    Vincent Dhelin, Sylviane Dupont
    Secrétaires régionaux

  4. Education : Y aura-t-il une loi d’orientation à Noël ?

    Elle était annoncée pour décembre, mais elle se fait attendre : la nouvelle loi d’orientation et de programmation sur l’éducation, traduction d’une grande promesse du candidat Hollande, la refondation de l’Ecole, s’est traduite par des concertations en juillet et en septembre, mais les discussions traînent en longueur. Le premier budget de la mandature – qui prépare la rentrée de septembre 2013 – est examiné au Parlement mais le projet de loi d’orientation n’a pas été rendu public et que le débat sur la programmation n’a pas encore eu lieu.  

    Nous comprenons que tout ne se fasse pas en un jour. Mais, d’une part, faut-il une loi bavarde, comme on l’a souvent reproché à la précédente loi d’orientation, dite « loi Fillon » ? Ou bien faut-il une loi qui fixe un cap et qui permette ensuite aux acteurs de se mobiliser, d’innover, pour généraliser ensuite les bonnes pratiques ?

    D’autre part, cela pose problème notamment pour les 60 000 recrutements prévus par le candidat Hollande.

    Un enjeu majeur : la formation initiale et continue des enseignants

    Les écologistes partagent l’avis des mouvements pédagogiques , de fédérations de parents , de nombreux syndicats d’enseignants, que la formation initiale et continue, la place et le contenu du concours peuvent être des leviers de transformation du métier à long terme. Qu’il faut dégager du temps pour la formation ,avec une alternance sur les terrains de l’Ecole et de son environnement, et une ouverture réelle aux mouvements pédagogiques. Qu’il est intéressant d’ouvrir des voies d’accès pour ceux qui choisissent le métier enseignant en seconde carrière. Il faut enfin trouver une solution pérenne d’accès pour les nombreux vacataires et contractuels, en utilisant la validation des acquis de l’expérience.

    Choisir de rétablir l’année de formation initiale sans revoir ni les contenus des concours ni les parcours de formation initiale, c’est envoyer un très mauvais signe à l’ensemble de la communauté éducative. Et cela ne résout pas les problèmes de vivier de recrutement, surtout dans des délais courts…

    Quant aux emplois d’avenir professeurs, ils ne doivent pas servir de variables d’ajustement mais permettre effectivement d’accéder à la formation et à l’emploi durable d’enseignants.

    Refonder, vraiment.

    Assurer, vraiment, la réussite de tous, construire par l’éducation l’autonomie, la solidarité et la responsabilité , cela passe, pour les écologistes (voir le programme « Vivre Mieux » pages 108 à 111), par :

    • combattre les inégalités dès la petite enfance ;
    • faire toute sa place à une école fondamentale qui rompe avec la culture de la compétition, de la performance et du pilotage par les résultats, en mobilisant toutes les connaissances récemment acquises par les neuro-sciences sur les processus d’apprentissage ;

    • rendre l’école à celles et ceux qui la vivent, en faisant en sorte que programmes d’enseignement et organisation ne soient plus vécus comme des carcans imposés par la techno-structure.

    • Mettre au cœur du métier d’enseignant -et non à sa périphérie- l’accompagnement des élèves dans leur travail personnel.

    Le ministre Vincent Peillon nous fait chaud au cœur quand il a déclaré le 1er juin que « l’entrée dans tous les sujets se fera par la pédagogie ». Ses déclarations suite au rapport de synthèse de la concertation ont marqué des avancées dans ces directions. Mais ceux qui veulent innover et se heurtent dans les établissements à la rigidité de l’organisation « une heure, une classe, un professeur, une discipline » attendent que l’on passe aux actes… Quant aux questions vives concernant les contenue et l’évaluation des apprentissages, cela est reporté à plus tard !

    Nous serons donc vigilants à ce que la refondation tant attendue ne soit pas confisquée par une techno-structure tatillonne, à ce qu’au-delà même des acteurs directement intéressés, toute la nation se mobilise.

    Mobiliser les collectivités et tous les autres acteurs de l’éducation.

    Les Régions revendiquent la compétence en matière de formation professionnelle et d’orientation, et les annonces faites dans le cadre des Etats généraux de la Démocratie Territoriale vont dans ce sens.

    Pour nous l’éducation ne se réduit pas à l’Ecole : il y a aussi la famille, la place des associations , mais aussi le rôle des écrans auxquels les enfants sont confrontés de plus en plus tôt.

    Il ne faudrait pas que l’opportunité d’ouverture, que représente l’allègement de la journée, aboutisse à cloisonner le temps des cours et le temps des activités culturelles, sportives ou scientifiques. L’Ecole ferait bien de s’appuyer sur toutes les ressources extérieures pour se refonder, de s’ouvrir plutôt que de se verrouiller, d’être une institution bienveillante plutôt que de rester une machine à exclure.

    D’ailleurs il existe bien des expériences locales de coopération sur des questions aussi variées que les dispositifs d’accueil des décrocheurs, l’éducation à l’environnement, la résolution non-violente des conflits, l’initiation à la démarche scientifique… qui restent trop souvent en marge des institutions.

    L’Education nationale n’a pas vraiment coopéré avec les autres ministères pour travailler sur des questions aussi vives que celle des compétences des communes (faut-il rendre obligatoire l’organisation d’un accueil périscolaire ?), de l’éducation prioritaire (question renvoyée au ministère de la ville), de l’orientation (qui ne se réduit pas à la carte des formations après le collège), des projets éducatifs locaux dont la reconnaissance devrait concerner tous les acteurs institutionnels, de la formation tout au long de la vie (qui devrait aussi s’appliquer à l’Ecole elle-même). Le ministre a donné l’impression d’être le seul à piloter et chaque organisation finit par plaider pour ses intérêts catégoriels.

    (Merci à Olivier Masson, animateur de la Commission Education pour sa participation à cette tribune) .

     

  5. Mobilisation…

    Nous étions nombreux ce week-end à Lille, Boulogne ou dans la campagne Nantaise à être mobilisés contre la construction de l’aéroport Notre Dame des Landes, tout comme nous étions nombreux le week-end précédent pour revendiquer un mariage pour tous, tout comme nous devrons être nombreux pour exiger le vote des étrangers, l’accueil des migrants et des Roms…etc…

    Le conseil fédéral a ainsi défini notre feuille de route pour l’année qui vient avec deux points au programme : d’une part, nos ministres et nos élus mettent la pression pour faire avancer à tous les niveaux une transition écologique nécessaire pour sortir de la crise, d’autre part les militants portent ces politiques et se mobilisent à chaque fois que nécessaire pour faire avancer le « changement »…

    On se retrouve dans un an pour un congrès et un bilan de cette stratégie avec des objectifs et des échéances très clairs.

    Pas d’atermoiements ni d’hésitation, l’heure est à la mobilisation !

     

  6. Communiqué de presse sur les migrants à Calais

    Lille, Le 19 novembre 2012

     Atteinte à la dignité et violation des droit de l’Homme à Calais

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    Le 13 novembre dernier, le Défenseur des Droits de la République française rendait sa décision suite aux réclamations des associations face au harcèlement des migrants à Calais par les forces de l’ordre.

    La décision est sans appel. Elle constate des atteintes à la dignité des personnes et des violations des droits de l’Homme, des destructions illégales de biens personnels lors des contrôles d’identité, des interpellations abusives et des expulsions humiliantes.

    Europe Ecologie Les Verts se félicite que la situation de non-droit  sur le Calaisis, dénoncée depuis des années par les associations mais aussi par le  Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe et par l’Union Européenne, soit enfin établie, qualifiée et reconnue.

    Europe Ecologie Les Verts exige que soit mis  fin sans délai aux pratiques illégales des forces de police dans le Calaisis.

    Europe Ecologie Les Verts demande solennellement au Ministre de l’intérieur de diligenter une enquête interne afin d’établir les responsabilités et de rompre avec l’impunité qui prévaut depuis trop d’années.

    Europe Ecologie Les Verts demande au Préfet du Pas-de-Calais d’accélérer la concertation ouverte en octobre avec les élus et les associations afin que soit mise en place une stratégie de l’accueil des personnes vulnérables en région.

     

    Vincent Dhélin et Sylviane Dupont, pour le Mouvement régional EELV/NPDC

    Hélène Flautre, députée européenne

    David Dhaisne, pour le Groupe Local EELV/CALAIS

  7. Le délit de solidarité enfin supprimé ?

    Le Sénat a voté, jeudi 8 novembre, un amendement au CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile), qui, a-t-on pu lire dans la presse, « supprime » ce fameux « délit de solidarité », susceptible de valoir harcèlements policiers et poursuites judiciaires aux militant-e-s et bénévoles d’associations d’aide aux migrants,

    On connaît l’histoire : depuis que le centre de Sangatte a été fermé, il y a dix ans, par Nicolas Sarkozy, de nombreuses personnes ont, d’une manière ou d’une autre, été incriminées pour « aide à l’entrée ou au séjour irrégulier ».

     

    Vint, en 2009, le film Welcome, de Philippe Lioret, qui mettait en scène, de manière à la fois vraie et pédagogique, la situation d’une homme (Vincent Lindon), qui, à Calais, aidait, et même hébergeait, un jeune afghan en désir d’Angleterre. S’ensuivit l’ « amendement Welcome », déposé par le député socialiste de Seine-Saint-Denis Daniel Goldberg fin 2009.

    Le Sénat s’est donc saisi de la question.

    Sont ainsi exemptés de poursuites (avec l’

    accord explicite de Manuel Valls, exprimé en séance) « toute personne physique ou (…) toute personne morale ne poursuivant pas un but lucratif portant assistance aux étrangers et leur fournissant de façon désintéressée des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d’hébergement ou de soins médicaux destinés exclusivement à leur assurer des conditions de vie dignes et décentes. »

     C’est évidemment « bienvenu »…

     Le militant, ou la militante lambda, qui sert des repas à Calais, ou qui, à Lille ou à Arras, accompagne à la préfecture un étranger en situation dite irrégulière, est désormais à l’abri. Et, puisque les « soins médicaux » sont aussi concernés, nos ami-es de Médecins du Monde ne risquent plus rien.

    Est-ce suffisant ?

    Le texte est sans doute plus substantiel, car plus précis, que l’ « amendement Welcome » de Daniel Goldberg. Mais on aurait pu aller plus loin, et effacer, purement et simplement, du CESEDA, le délit d’aide à l’entrée ou au séjour irrégulier, car les activités des « passeurs » et des « filières » (que Manuel Valls a évoqués à plusieurs reprises lors du débat sénatorial) peuvent être, et sont déjà réprimées par le Code pénal français, au titre de la « traite des êtres humains » (art. 225-4-1). Et, en allant plus loin, ou en étant plus précis, transposer en droit français l’annexe III de la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains, relative, justement, aux activités de « passeurs » qui n’ont en général pas pour objectif d’exploiter leurs victimes après le « passage » de frontières. Il aurait donc été possible d’amender le Code pénal en tenant compte de la « contrebande » d’êtres humains, distinguée du « trafic ».

     Alors, pour citer Alain Souchon, « jamais content » ? Oui, mais pas encore « carrément méchant ».

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    Alain Delame

     

     

  8. Pour le droit de vote des étrangers aux élections municipales de 2014

  9. Communiqué de presse – Roubaix et environs

    Hier matin, 18 octobre 2012, au lendemain de la journée mondiale de refus de la misère, quatres familles ont été expulsées alors qu’elles occupaient des logements vacants rue Franklin à Roubaix. A l’instar de nombreuses familles Roms, elles attendaient une solution de logement plus perenne, en village d’insertion ou logement social.

    L’association La Solidarité et de nombreuses organisations et bénévoles sont mobilisés au côté de ces familles qui sont désormais sans abri avec plusieurs enfants en bas âge. Le groupe EELV de Roubaix et environs soutient la mobilisation des associations pour obtenir une solution de relogement pour ces familles, en application de la circulaire interministérielle du 29 août dernier.
    Les expulsions sans solutions déplacent les problèmes, stigmatisent une population, épuisent les bénévoles et rendent illisibles les politiques publiques. Bien que la responsabilité de l’accueil des Roms incombe, en premier lieu, à l’Etat, nous déplorons le choix fait par la municipalité de mettre en application un arrêté d’expulsion sans aucun accompagnement, en proposant pour seule alternative de relogement – les tentes marabout usagées de la ville de Roubaix.

    Le groupe EELV de Roubaix et environs

  10. Feuilleton ou action ?

    Tous nos élus, présents dans les exécutifs dans lesquels ils ont minoritaires, connaissent la difficulté de leur mission : faire avancer l’écologie politique avec les socialistes. Ils travaillent souvent beaucoup plus que les autres,  remportent parfois quelques succès, signent des compromis, affrontent beaucoup d’échecs et de nombreuses critiques… et à coup sûr rentrent souvent chez eux en se disant  « mais que suis-je allé(e) faire dans cette galère ?».  Pourtant  peu d’entre eux baissent les bras.

    Pourquoi en serait-il autrement de nos ministres ?

    Notre rôle de militant, vis-à-vis des uns comme des autres, localement comme nationalement, est de les aider en participant à la construction du « rapport de force » nécessaire à la réussite de leur mission. Nous le savons tous, sans combat, sans rapport de force,  la prise en compte de l’écologie n’est malheureusement pas imaginable.

    Avons-nous encore le temps, ou le droit, de militer entre nous, sans se mouiller dans les instances qui  influencent l’avenir des citoyens et de la planète ? 

    Le « rapport de force » peut être pour Jean Vincent Placé de lancer la menace d’un retrait de nos ministres. Mais pour nous le rapport de force  n’est pas de regarder la suite du « feuilleton »  à la télé ou sur le web, ni de le commenter autour d’un café.  Pour nous par exemple, le rapport de force c’est être sur  le terrain samedi prochain 17 novembre, à Notre Dame des Landes ou à Lille pour dénoncer la gabegie du gigantisme inutile, pour défendre la biodiversité et les paysans, pour s’insurger contre la réponse policière et brutale faite à l’expression non-violente d’un désaccord politique.

    Samedi à Lille, pour le « mariage pour tous »,  les militants EELV NPDC étaient dans l’action, ils ne commentaient pas le mauvais feuilleton de la semaine.

     
    Sylviane Dupont, Vincent Dhelin
    Secrétaires régionaux 
     
     

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