La Préfecture de l’Aube a publié la liste officielle des 13 candidats.
C’est à chacun des électeurs de faire son choix, en son âme et conscience.
Dans cette campagne électorale, si je faisais des discours, si je participais à des réunions, des meeting, des débats télévisés comme celui que France3 Champagne-Ardenne a organisé le 28 mai, je serais amené à interpeller mes concurrents, à les boucler, les provoquer, les critiquer…
Que ce soit sur les programmes des partis qu’ils représentent, où sur les déclarations qu’ils font sur les thèmes locaux, notamment sur le nucléaire…
Soyons clair, Je n’ai aucune raison de m’en prendre à ces candidats, sauf deux ou trois :
#1 – Bruno SUBTIL parce qu’il est le candidat FN. Voir cet article.
#2 – Nicolas DHUICQ parce qu’il traîne bon nombre de casseroles, et que c’est un pro-nucléaire historique. Voir cet article.
Je ménagerai le candidat de La République en marche, Grégory BESSON-MOREAU, qui se déclare le candidat anti-DHUICQ…
Mais quand il déclare qu’il est favorable à l’implantation d’une troisième poubelle nucléaire dans l’ancien canton de SOULAINES (lors de l’émission Dimanche en politique du 28 mai), il sait qu’il m’énerve.
Lui qui habite La Chaise, qui est le papa d’un tôt petit… Le bon air chargé de radionucléides qui stagne autour de la maison familiale en l’absence de vent n’est pas recommandé aux foetus, ni aux nouveaux nés, ni aux enfants…
Les coulisses de la campagne
22 mai – Le collage des affiches des 13 candidats. On aurait pu imaginer que l’Etat organise et prenne en charge cette affaire. Et ben non ! Chacun doit se débrouiller. Ce sont donc 13 voitures qui vont sillonner la moitié de la surface de l’Aube… Pas bon pour l’écologie ! Le candidat EE-LV a eu l’idée d’organiser un collage collectif… Et ben non : ça ne marchera que pour un groupe de 4 candidats. Pourquoi ? « Parce que pour mes gars, il est hors de question de coller des affiches des concurrents ! » Raisonnement d’un autre siècle… où le cassage de gueule des colleurs d’affiche était fréquent.
28 mai – La guerre des flyers. Dés 11 heures le matin Michel GUERITTE a fait déposer 5 000 flyers sur les pare-brises des voitures garées dans les 6 parking autour de Bergères. Un peu plus tard un autre candidat a fait sa distribution. Il y avait donc deux flyers sous les balais d’essuie-glaces. Puis un troisième candidat a fait faire la même chose, sauf que, après le passage de « ses voyous à lui », il ne restait plus qu’un flyer ! Pratiques d’un autre siècle…