Aujourd’hui, dans le monde, 74 États criminalisent encore l’homosexualité. Dans certains pays, les homosexuels encourent la peine de mort. En Tchétchénie, les autorités ont lancé depuis le début de l’année une violente campagne de répression des homosexuels.
La France doit jouer son rôle pour qu’un jour, la répression des personnes en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leurs pratiques homosexuelles entre adultes consentants soit abolie.
Pays des droits de l’Homme, la France doit aussi veiller au respect du droit d’asile pour les personnes risquant d’être persécutées en raison de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre en laissant à l’OFPRA le temps nécessaire pour évaluer les demandes et en s’assurant que la liste des « pays sûrs » tienne compte des droits des personnes LGBT.
Si, en France, les droits des personnes LGBT ont progressé durant le mandat précédent grâce au mariage, à l’adoption par couples de même sexe et à la simplification du changement d’état civil pour les personnes trans, il reste encore beaucoup à faire.
Députée, je soutiendrai toutes les initiatives qui viseront à combattre la violence et les discriminations LGBTphobes, à développer l’éducation de toutes et tous aux stéréotypes de genre, à améliorer l’accueil des réfugié-es LGBT, à ouvrir la procréation médicalement assistée à toutes les femmes et à déjudiciariser le changement d’état civil pour les personnes trans.
Écologiste, je milite pour que chacune et chacun puisse trouver sa place dans une société apaisée, c’est donc tout naturellement que je prends ces engagements et que je signerai la charte proposée par l’Inter-LGBT aux candidat-es aux élections législatives.
Le 17 mai est la journée internationale de lutte contre les LGBTphobies, discriminations à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et trans.