Contre le chômage : l’écologie !
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Depuis les chocs pétroliers des années 70 et ses conséquences désastreuses sur le front de l’emploi, nous savons que notre modèle économique basé sur la dépendance aux énergies fossiles n’est pas durable. Et c’est en spectateurs que nous avons dû voir le chômage de masse monter sans même pouvoir le ralentir.

Le 20ème arrondissement, et particulièrement la 15ème circonscription de Paris, ont été heurtés de plein fouet. Dans nos quartiers, le taux de chômage est plus élevé que dans le reste de Paris.

Les solutions traditionnelles ne fonctionnent plus : la diminution des protections salariales n’a pas incité les entreprises à créer plus d’emplois, même quand elles ont bénéficié des subventions du CICE.  Il existe pourtant une voie : la transition écologique et énergétique de notre modèle de développement. Cette voie n’est pas une utopie, elle est documentée et chiffrée.

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a démontré dans une étude de 2015 qu’un mix électrique « 100% renouvelable » en 2050 est non seulement possible, mais surtout à un coût comparable au maintien d’une filière nucléaire, les risques en moins. L’Hexagone pourrait sortir du nucléaire et des énergies fossiles dès 2050. En matière de création d’emplois, ce seront 825 000 nouveaux postes créés.

Ensuite, la rénovation thermique des logements créera de nombreux emplois tout en diminuant les factures énergétiques : en 2016, l’ADEME a chiffré à 3 300 euros environ l’économie réalisée par foyer. Nous parviendrons également à maintenir la qualité de notre système de santé publique puisque la transition écologique traitera les causes d’une partie des pollutions qui nuisent à notre santé.

Enfin, l’économie circulaire permettra, quant à elle, de générer en France près de 200 000 emplois dans l’éco-conception, le recyclage et la revalorisation des déchets, qui aujourd’hui sont enfouis ou incinérés. Enfin, l’économie sociale et solidaire – cette économie qui allie humanisme, performance économique et écologie – devra embaucher, rien qu’en Île-de-France, plus de 100 000 personnes d’ici 10 ans pour palier les nombreux départs à la retraite à venir !

Le coût de cette transition est évalué à moins de 1% du PIB national. Pour atteindre cet investissement, il faut de la constance et la pugnacité, deux qualités que je mettrai au service de la transition écologique à l’Assemblée nationale.

 

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