8 juin 2012
Réponse au questionnaire de Veille au Grain : OGM, pesticides, Bio
Suite à votre courrier et à votre demande d’engagement des candidats aux législatives portant sur les thèmes suivants :
- interdire toute culture d’OGM en plein champ sur le territoire ;
- rendre obligatoire l’étiquetage des produits issus d’animaux nourris aux OGM ;
- interdire tout brevet sur le vivant (gènes d’organismes vivants) ;
- soutenir et développer une agriculture biologique ;
- permettre l’utilisation des semences paysannes ;
- soutenir les initiatives favorisant l’introduction des produits bio locaux dans la restauration collective ;
- interdire les pesticides les plus rémanents et les traitements chimiques des semences avec des néonicotinoïdes (Cruiser, Proteus…), particulièrement nocifs pour les abeilles et autres pollinisateurs ;
- soutenir les alternatives qui visent à réduire l’usage des pesticides dans les communes ;
- soutenir les associations citoyennes et les acteurs agricoles qui poursuivent ces objectifs auprès des législateurs ;
Nous sommes, nous, candidat-e-s EELV en Côte d’Or, en total accord avec votre courrier et nous nous engageons à soutenir tous les points énoncés ci-dessus.
Des élus EELV tels que José Bové, Noël Mamère et d’autres ont participé à plusieurs reprises à l’arrachage de plants OGM en plein champs et la question des OGM est très régulièrement soulevée par les militants, les responsables et élus écologistes d’EELV.
Nous sommes à l’initiative localement de la charte zéro pesticides dans l’agglomération dijonnaise.
Nous soutenons les initiatives favorisant l’introduction de produits bio et locaux dans la restauration collective, et là un énorme travail reste à faire pour multiplier les surfaces agricoles bio en général et maraîchères en particulier permettant un approvisionnement local, tant dans la restauration collective qu’auprès des habitants (AMAP).
Je suis personnellement très investie sur cette question des OGM : en tant que conseillère régionale de 2004 à 2010 j’ai fortement contribué à faire adhérer la Région Bourgogne à la Charte de Florence des régions sans OGM, et soutenu activement la demande de subvention déposée par l’association Veille au grain pour permettre la diffusion d’une information objective sur les OGM et les alternatives aux pesticides.
La question des plantes génétiquement modifiées renvoie à la fois aux problèmes de contamination des autres cultures, de son impact sur notre santé et sur les dangers d’une mainmise totale des semenciers sur les paysans. En effet, la brevetabilité du vivant entraîne une dépendance économique et financière des agriculteurs. Voulons-nous confier notre alimentation à des multinationales ? Notre réponse est bien évidemment NON !!!
La biodiversité agricole est particulièrement importante pour le maintien d’une agriculture de qualité, pour la protection des sols et de l’environnement. Pourtant, le budget de l’Etat 2011 prévoyait une réduction de moitié du montant du crédit d’impôt dont pouvaient bénéficier les agriculteurs convertis en agriculture biologique.
L’état d’urgence doit être déclaré ! C’est maintenant qu’il faut réorienter en profondeur les politiques publiques en intégrant la biodiversité dans toutes les politiques sectorielles.
Pour ces élections législatives, nous demandons au niveau national un moratoire sur toutes les cultures d’OGM, ainsi que des outils législatifs et réglementaires en faveur de la protection, de la restauration et de la gestion durable de la biodiversité.
Nous proposons une action forte en faveur de la biodiversité agricole :
- mise à l’écart des biotechnologies et des produits phytosanitaires ;
- instauration de critères de sélection et de production de semences fondées sur l’adaptation aux écosystèmes locaux et la durabilité ;
- soutien aux semences paysannes ;
- soutien à l’élevage herbager s’appuyant sur une refonte des schémas de sélection ;
- actions d’appui aux races locales.
Nous proposons également une fiscalité et des mécanismes financiers favorables à la biodiversité : bioconditionnalité de toutes les aides publiques, intégration des critères environnementaux dans le calcul d’une partie de la Dotation globale de fonctionnement pour les collectivités disposant d’espaces naturels.
Stéphanie MODDE, candidate EELV 1ère circonscription de Côte d’Or
pour les candidats EELV du département de la Côte d’Or :
Catherine HERVIEU sur la 2ème circonscription
Bruno LOUIS sur la 3ème circonscription
et Alexandre SOKOLOVITCH sur la 5ème circonscription
8 juin 2012
Réponse à Urgence Solidaire : L’asile est un droit.
Suite à l’interpellation du collectif Urgence Solidaire, Les candidats EELV de Côte d’Or soutiennent le réseau des demandeurs d’asile et se sont engagés :
Nous vous remercions de votre sollicitation. Vous avez raison de rappeler que le droit d’asile n’est pas une variable d’ajustement d’une politique de l’immigration. L’asile est un droit. Comme tous les droits humains consacrés par les déclarations et conventions internationales, il se doit d’être respecté.
Pourtant ces dernières années, l’Union Européenne et la France ont mis en œuvre une politique migratoire sécuritaire flattant le repli sur soi et marquant un fort recul du droit d’asile : les files d’attente s’allongent pour l’obtention de dossiers de demande d’asile qui sont de plus en plus complexes à remplir ; les ressources humaines et financières de l’État se réduisent comme peau de chagrin ; une place toujours plus grande est laissée à l’arbitraire dans l’attribution du droit d’asile ; et les associations, auxquelles sont dévolues de plus en plus de tâches de traitement des dossiers, ne disposent plus d’assez de ressources. L’on observe également le manque cruel de Centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA), la faiblesse des Allocations temporaires d’attente (ATA) ainsi que les difficultés d’accès aux services publics, notamment de santé.
C’est pourquoi, une refonte de notre politique d’asile nous semble primordiale :
Nous voulons un fort investissement financier qui aurait pour premier effet de limiter la durée des procédures et les violations des droits qui en découlent, mais également d’améliorer l’accueil et l’accompagnement des demandeurs d’asile à travers un service public de l’accueil des demandeurs d’asile.
Une révision de la liste des pays dits « sûrs » est nécessaire, avec l’intégration par exemple de la question des discriminations pour orientation sexuelle.
Nous souhaitons l’amélioration de la connaissance par les décideurs des situations vécues dans les pays d’origine.
Nous exigeons le rétablissement d’un accès égal aux procédures pour chaque demandeur d’asile, la facilitation et la lisibilité des critères d’attribution et de constitution des dossiers.
Pour ce qui est de la situation dans le Grand Dijon, nous nous sommes engagés et avons soutenu le collectif de soutien aux demandeurs d’asile et nous continuons évidemment à le soutenir en tant que candidats aux élections législatives.
Nous nous opposons très clairement aux expulsions sans solution d’hébergement et nous souhaitons la mise en place d’un accompagnement par un service social garantissant le respect du droit des personnes dans le cadre des lois de la République Française.
Il est effectivement impensable de laisser dans la rue des personnes, des familles, qui se sont battues pour la liberté et le respect de leurs droits et qui ont vu dans notre pays une terre d’asile.
8 juin 2012
J’ai signé le pacte « Rio+20, le futur que nous voulons vraiment ! »
En juin 1992, la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement se déroulait à Rio de Janeiro (Brésil). Vingt ans plus tard, un nouveau sommet appelé Rio+20 réunira du 20 au 22 juin prochains 120 chefs d’État et de gouvernement, dont le nouveau président français François Hollande.
L’objectif, a priori simple, est de constituer une nouvelle feuille de route à l’horizon 2030 pour l’ensemble des pays de la planète face à la crise écologique majeure que nous subissons. Car nos modes de développement continuent de détruire l’ensemble du vivant et hypothèquent d’ores et déjà la possibilité même de survie des générations futures.
À l’approche de ce rendez-vous fondamental pour notre avenir à tous, Europe Écologie Les Verts tient à rappeler ses positions ambitieuses mais nécessaires pour que Rio+20 ne soit pas un sommet international de plus se contentant de vœux pieux.
C’est pourquoi j’ai signé le Pacte Rio+20 d’EELV et les huit engagements qu’il contient :
1 – Que des objectifs clairs à l’horizon 2022 (et non 2030) soient fixés lors de ce sommet, pour le développement d’une économie verte qui sache dépasser la seule idéologie de la croissance et du profit financier, et que ces objectifs soient assortis d’engagements contraignants
2 – Que les investissements effectués par la Banque mondiale et les autres fonds internationaux intègrent des objectifs d’éco-conditionnalité, de relocalisation d’activités, de circuits de proximité de distribution et diffusion, de souveraineté alimentaire, de pratiques agro-écologiques, ou encore de développement de la sobriété énergétique et des énergies renouvelables
3 – Qu’un statut juridique pour les biens publics mondiaux et biens communs soit créé
4 – Qu’une fiscalité environnementale soit développée et portée par l’ensemble des pays sur la planète
5 – Qu’une partie des recettes liées à la taxation sur les flux financiers soit dédiée à un fonds environnemental, notamment de protection de la biodiversité dans les pays du Sud
6 – Que soit mise en place une gouvernance démocratique à travers la création d’une Organisation mondiale de l’environnement sous l’égide des Nations unies dont les décisions soient opposables à l’OMC, au FMI et à la Banque mondiale afin d’influer sur le commerce mondial
7 – Que l’effectivité de ce droit soit assurée par un Tribunal international de justice climatique fonctionnant sur le modèle de la Cour de La Haye, avec un corpus juridique intégrant une clause de la nation la plus favorisée en termes environnementaux
8 – Que la Convention de Genève relative au statut de réfugié de 1951 soit élargie à un statut des migrants climatiques via la définition d’un droit d’asile environnemental.
Nous avons rendez-vous à Rio avec les générations futures et la communauté internationale ne peut pas se permettre de manquer ce sommet. Des représentants d’EELV seront donc présents tout au long des négociations pour porter ce message ambitieux.
J’ai signé ce Pacte pour rappeler que les luttes contre le dérèglement climatique, la déforestation, la disparition programmée des ressources halieutiques, pour la survie de la biodiversité et de l’ensemble du vivant sont des priorités fondamentales, et qu’elles passent par une volonté politique forte lors de Rio+20.
Je vous invite, vous aussi, à signer le Pacte « Rio+20, le futur que nous voulons vraiment ! » d’EELV, en vous rendant sur rio20.eelv.fr !
Pour plus d’informations :
> Le site officiel d’EELV pour le sommet Rio+20
> Rio+20 : priorité des Verts pour le Sommet de la Terre
7 juin 2012
Écologie Hebdo n°2 : ne manquez pas les dernières nouvelles de l‘écologie !
Deux semaines avant le Sommet de la Terre à Rio, et à quelques jours des élections législatives, vous êtes nombreux à vous demander quelles sont les dernières nouvelles de l’écologie. Ce deuxième numéro du journal Écologie Hebdo est un moyen simple et rapide pour répondre à vos questions !
Huit pages d’actualité et de dossiers : élections législatives, pouvoir d’achat, logement, Rio+20, nucléaire, culture, interviews exclusives, bons plans…
Profitez-en : Écologie Hebdo est disponible en ligne gratuitement !
Bonne lecture !
Télécharger Écologie Hebdo n°2
6 juin 2012
Thème de campagne : conversion écologique
L’écologie politique apporte des solutions aux crises que nous traversons ; je souhaite illustrer ce propos par un des thèmes principaux du programme d’EELV aux élections législatives des 10 et 17 juin prochain que je souhaite porter à l’Assemblée Nationale.
Ce thème, c’est la conversion écologique :
parce qu’elle est créatrice de nombreux emplois,
qu’elle redonne du pouvoir d’achat surtout aux plus modestes
qu’elle contribue à diminuer largement les GES, donc à lutter contre le dérèglement climatique.
- La conversion écologique est créatrice de nombreux emplois notamment
- par le biais d’un plan national d’isolation du bâti qui fournira de l’emploi local dans le secteur du bâtiment mais également dans le domaine de la recherche /innovation et dans l’industrie grâce à la conception et la fabrication d’éco – matériaux.
- Par le biais également d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement ,qui nécessite une main d’œuvre importante et des circuits courts qui vont avec.
- Par le biais également d’une politique plus ambitieuse en terme de transports en commun nécessitant l’aménagement (ex tramway) la construction, la maintenance et le fonctionnement de tout un réseau. La commande publique jouera là tout son rôle et permettra de compenser le recul inévitable et progressif du secteur automobile
- enfin par le biais du développement des ENR (éolien principalement)
A lire : Chômage et emploi : les priorités.
2 La conversion écologique c’est également redonner du pouvoir d’achat, comment ?
- Par la diminution de la facture énergétique rendue possible par l’isolation des logements
- par la baisse sensible des factures grâce à une tarification progressive du gaz, de l’électricité et de l’eau.
- De même , l’application du principe pollueur payeur doit permettre de diminuer le coût payé par les ménages pour la dépollution de l’eau notamment ou encore de la gestion des déchets. Nous devons mettre en place un système contraignant les industries les plus polluantes et l’agriculture à être plus respectueuses de l’environnement. Gardons à l’esprit que nous sommes contraints d’aller capter de plus en plus loin à des coûts de plus en plus chers l’ eau potable et que les rivières souffrent à la fois de pollution par les pesticides et les PCB.
- enfin , la raréfaction du pétrole du à une demande croissante et à l’instabilité géo politique, fait que le prix de l’essence ne cesse d’augmenter. La volonté politique de multiplier l’offre de transports collectifs de qualité doit permettre des déplacements tout à la fois rapides , beaucoup moins couteux et qui évitent l’utilisation intempestive de la voiture individuelle.
3) Enfin et bien évidemment, la conversion écologique est bonne pour l’environnement
- consommer moins d’énergie fossile pour le transport et le chauffage, c’est moins d’émission de gaz à effet de serre.
- Les filières courtes, la relocalisation des filières de production c’est également moins de déplacement de marchandises,
- une agriculture durable c’est tendre vers l’arrêt des pesticides et des engrais chimique.
- C’est donc une meilleure qualité de l’eau, un environnement beaucoup plus sain qui préserve la biodiversité mise à mal par toutes ses pollutions . Les éco matériaux, la fin du tout jetable, le recyclage, c’est aller vers une société plus sobre , générant moins de gaspillage et de déchets.
À travers cet exemple de la conversion écologique, j’ai souhaité vous montrer que L’écologie politique propose une meilleure répartition des richesses, une autre façon de vivre et de travailler, un projet de société.
L’écologie, c’est maintenant !
6 juin 2012
Penser global, Agir Local. Témoignages de patrice Chateau :
AMAP de Plombières : un circuit court qui en dit long !
En 2006, je créée avec deux amis une des premières AMAP de l’agglomération dijonnaise à Plombières les Dijon. Les enseignements de cette expérience d’un circuit court local permettent de nous éclairer sur les actions politiques à mettre actuellement en œuvre.
La demande d’abord : elle est forte et nous a permis de mettre en route notre AMAP en quelques semaines.
Elle s’explique déjà par le besoin exprimé par un grand nombre de citoyens de veiller à la qualité de son alimentation.
Ensuite par le désir pour beaucoup de contribuer par ses choix alimentaires au respect de la biodiversité, de tisser un lien solidaire et sans intermédiaire avec un producteur local, de suivre les saisons.
Enfin d’appartenir à un groupe de consommateurs responsables et avertis, capables de s’organiser, d’échanger et tout simplement de se rencontrer.
L’offre : elle est rare. Il est difficile de trouver un maraîcher bio en France.
Conséquence : pouvoir s’inscrire dans une AMAP relève d’une gageure tant les listes d’attente sont longues.
Dans ces conditions, les décisions politiques à prendre apparaissent clairement : soutenir véritablement et durablement l’agriculture biologique au bénéfice de la santé de tous, producteurs et consommateurs ; contribuer à réduire les nuisances faites à l’environnement ; créer des emplois locaux ; réduire les coûts de santé publique de traitement des maladies liées à l’utilisation abusive des agents chimiques improprement qualifiés phytosanitaires.
Toutefois, comme la conversion écologique de notre agriculture prendra nécessairement du temps, il convient d’organiser également et immédiatement la réduction programmée des intrants chimiques dans l’agriculture dite « conventionnelle ».
A Lire : Agriculture paysanne : contre Faim et malbouffe
Une expérience d’élu local
Depuis 2008, je conduis une action de maîtrise de l’énergie. Les résultats obtenus sur la commune en 3 ans –réduction de 45% des Kwh consommés par les bâtiments, de 40% des gaz à effet de serre émis et de 35 000 € de la facture –illustrent l’ampleur des marges de progrès à réaliser en France dans le domaine énergétique.
Au delà des résultats, je revendique aussi une méthode de travail : l’exemplarité de la commune mis en valeur dans une charte environnementale, le choix d’une entreprise indépendante pour conduire l’étude énergétique, des décisions pertinentes de rénovation prises ensuite par les élus, la mise en place d’outils performants de suivi des consommations permettent maintenant un véritable pilotage énergétique de la commune.
Cette expérience a renforcé mes convictions : un gisement impressionnant d’économies d’énergie existe bel et bien dans notre pays. Il reste à exploiter ! Le déploiement d’une véritable diversification de notre production énergétique permettra de nous sortir de la logique actuelle en échec : production électrique nucléaire, chauffage électrique, importation d ‘énergies fossiles rares, chères et polluantes, inconfort des logements et précarité énergétique. Les nouvelles filières à développer représentent elles des gisements … d’emplois et d’activité économique.
Des élus écologistes volontaires et déterminés à l’assemblée nationale sauront prendre des décisions bénéfiques en termes d’emploi et d’environnement. S’engager dans une nouvelle logique de réussite économique, de sobriété énergétique, de mieux vivre ensemble est urgent et possible.
Patrice Chateau
6 juin 2012
Ma réponse à l’UNEF
Suite à l’interpellation de l’UNEF, ma réponse a été la suivante :
Réponse de Stéphanie Modde au questionnaire de l’UNEF
6 juin 2012
Restons mobilisés contre le traité ACTA !
Une quatrième commission européenne s’oppose à ACTA !
Après les avis défavorables de trois commissions du Parlement européen le 31 mai dernier (commissions de l’Industrie, des Affaires juridiques et des Affaires intérieures du Parlement européen), la commission du Développement à son tour se prononçait contre l’adoption du traité le 4 juin dernier.
Europe Écologie Les Verts remercie et félicite les député-e-s membres des Verts/ALE, à l’écoute de leurs citoyens et garants de leurs libertés et de leurs droits, qui au sein des commissions, oeuvrent à empêcher la ratification de ce traité.
Le combat n’est pas encore terminé. Le 19 juin prochain, la commission Pétitions devra se prononcer sur la pétition anti-ACTA signée par près de trois millions d’Européens, puis le 21 juin, ce sera au tour de l’importante commission du Commerce international de rendre son avis, avant le vote final le 3 juillet en séance plénière du Parlement.
EELV reste mobilisé et appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens qui le peuvent à participer aux manifestations anti-ACTA qui auront lieu partout en Europe le 9 juin 2012.
Nos droits fondamentaux et nos libertés ne doivent pas être le prix à payer pour que quelques acteurs privés voient leurs intérêts financiers préservés !
5 juin 2012
Pour la journée mondiale de l’environnement, EELV rappelle l’importance de Rio +20
Ce mardi 5 juin 2012, la planète célèbre la journée mondiale de l’environnement, initiée par l’ONU en 1972, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence de Stockholm sur l’Environnement humain. Chaque année, la Journée mondiale de l’environnement met en avant un enjeu spécifique. Cette année, il s’agit de l’économie verte.
A cette occasion, Europe Écologie Les Verts tient à réaffirmer que les enjeux environnementaux sont fondamentaux et qu’ils ne peuvent être mis de côté car ils conditionnent la réponse aux crises sociale, économique et financière. Un nouveau modèle de développement pour la planète est nécessaire et ne peut donc être considéré comme une question de second ordre.
EELV rappelle que dans quelques jours, du 20 au 22 juin 2012, se tiendra à Rio de Janeiro (Brésil) le sommet Rio +20 qui réunira 120 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le nouveau président français François Hollande. L’objectif est d’y constituer une nouvelle feuille de route à l’horizon 2030 pour l’ensemble des pays de la planète face à la crise écologique majeure que nous subissons.
Des représentants d’EELV seront présents tout au long des négociations pour y porter un message ambitieux. En France, tous nos élus et nos candidats aux élections législatives des 10 et 17 juins prochains se mobilisent d’ores et déjà pour rappeler que les luttes contre le dérèglement climatique, la déforestation, la disparition programmée des ressources halieutiques, la pollution des océans et la surexploitation des ressources naturelles, ainsi que la préservation de la biodiversité et du vivant, sont des priorités fondamentales qui passent par une volonté politique forte.
Les députés Verts européens, auxquels s’associent EELV, organisent une conférence de presse spéciale Rio +20, ce jeudi 7 juin 2012, à partir de 9h30, dans les locaux du Parlement européen à Paris (288 bvd St Germain, 75007 Paris), en présence des eurodéputées Eva Joly et Sandrine Bélier et du porte-parole d’EELV Pascal Durand.
Europe Écologie Les Verts