Rendez-vous du vendredi 8 juin

Stéphane Lefloch et Christine Tréguier, seront en campagne le mercredi 6 juin:

* A partir de 10h00 sur la marché de Concarneau

* A 14h30 au bar tabac Casino à Tréméven

* A 16h30 à l’auberge de Ty Bodel de Mellac

* A 18h30 au Bar des Sports du Trévoux

* A 20h00 au Tad Coz Pub de Bannalec

Le CéDpa m’interroge sur Notre-Dame-Des-Landes

1) Avez-vous pris  connaissance du dossier du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?

Bien entendu. Les Verts puis Europe-Ecologie Les Verts se sont mobilisés depuis le début contre la relance de ce projet des années 1960.

2) Saviez-vous que plus de 1100 élus luttent contre ce projet dans le Collectif des Elus Doutant de la pertinence du Projet d’Aéroport (CéDpa)?

Oui. Un grand nombre d’élus de Loire Atlantique et d’ailleurs de notre mouvement, le député François de Rugy, font partie du collectif.

3) Etes-vous prêt à rejoindre le CéDpa ?

Oui

4) Avez-vous pris connaissance de la contre-étude du Cabinet CE Delft commandée par le CéDpa ?

Tout à fait. J’ai bien noté que les analyses économiques faites en 2006 pour justifier le projet n’arrivaient pas tous à un résultat coût / bénéfice positif et que ceux y concluant péchaient par un excès d’optimiste injustifié dans une période de croissance faible, d’augmentation des coûts du kérosène, s’expliquant aisément par la raréfaction prévisible de la ressource. Sans compter les dégâts apportés à l’environnement et la suppression de terres agricoles qui ne pourraient plus, à jamais, nourrir la population.
Je suis conscient qu’à l’inverse l’optimisation de l’aéroport actuel, qui n’est pas saturé, aboutirait à des résultats positifs.

5) Avez-vous pris connaissance des recours juridiques engagés à ce jour ?

Oui. Un certain nombre sont engagés depuis 2001. Certains ont été repoussés, d’autres (6 à ma connaissance) sont encore en cours.
Notre collègue Gilles Denigot a fait partie des grévistes de la faim jusqu’à ce qu’un moratoire soit décidé par le gouvernement actuel.

6) Quel est le montant des subventions dédiées à ce projet par les collectivités territoriales ?

Sur un budget évalué à 556 millions d’euros les collectivités locales doivent participer à hauteur de 115,5 millions d’euros dont 28,9 pour la région Bretagne.
Ceci semble nettement sous évalué, certaines estimations atteignent 2 milliards d’euros Une somme importante qui, pour partie, pourrait être consacrée à l’optimisation de l’aéroport actuel et, pour une autre partie, pourrait être consacré à revivifier les réseaux de transport sur les 5 départements de la Bretagne historique.

7) Etes-vous favorable à l’abandon de ce projet d’aéroport ?

Oui, de toute ma conviction.

8) Si vous êtes élu député quelle position défendrez-vous à l’Assemblée Nationale sur ce sujet ?

Avec mes collègues du groupe Europe Ecologie Les Verts à l’Assemblée nationale je contribuerai à mettre en mouvement toutes les actions  légales permettant de bloquer ce projet et de  consacrer le budget prévu (la participation des fonds publics à ce projet est initialement de 246 millions d’euros mais pourrait être beaucoup plus importante) de à la revitalisation des transports collectifs sur le pays.

Je réponds à GASPARE pour dire Non à la centrale au gaz en Finistère

1) Pensez-vous qu’il soit possible de concilier l’obligation légale aux régions d’adopter d’ici 2012 un Plan climat-énergie qui doit réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre et la construction d’une centrale électrique à gaz émettant 3.900 tonnes de CO2 par jour ?

Dans le cadre de la nécessaire et urgente lutte contre le réchauffement climatique et pour la diminution des rejets de gaz à effet de serre, la centrale gaz de Landivisiau est un projet du passé, à contre temps des politiques publiques qu’il faut mener. Au sein du Conseil régional de Bretagne, EELV et ses élu-e-s ont obtenu que le budget régional soit aussi décompté en équivalent tonnes CO2. La centrale gaz de Landivisiau si elle devait voir le jour plombera largement le bilan carbone régional et ne permettra pas de réaliser les objectifs de réduction de GES de 20%. Dans le cadre de l’élaboration à venir du SRCAE, nous souhaitons que la Région Bretagne se fixe un objectif de 30% de réduction des GES à l’image d’autres régions comme celle des Pays de la Loire.

2) Comment analysez-vous le fait que la production d’électricité à partir de la combustion du gaz naturel soit confiée à des intérêts privés, donc à des actionnaires, alors que le coût des infrastructures de raccordement au réseau de distribution gaz serait à la charge du consommateur-usager ? Pensez-vous que cette situation soit de nature à permettre une maîtrise du coût de l’électricité pour le consommateur ?

C’est l’application de l’adage « on privatise les profits et on socialise les pertes. ». Alors que la plupart des centrales gaz d’Europe accumule les déficits, l’action conjointe de l’Etat et la Région dans le cadre du pacte électrique pour la construction d’une nouvelle centrale gaz démontre une fois de plus que cette dernière ne répond en rien aux besoins énergétiques régionaux mais émane bien d’une demande des actionnaires des grands producteurs d’énergie en France. La puissance publique intervient visiblement dans ce cadre sous le poids des lobbies. C’est inacceptable.

3) Sachant d’une part, que la consommation en gaz d’une centrale de 450 MW dépasse celle de l’agglomération rennaise et que, d’autre part, GRTgaz prévoit d’ores et déjà des délestages possibles sur le réseau de gaz (21 jours en 2013, 52 jours en 2015), comment jugez-vous les risques que fait peser la programmation d’une soixantaine* de centrales du type de celle qui serait implantée à Landivisiau (* c’est le nombre de projets et de demandes de raccordement à RTE – Réseau de transport d’électricité – sur l’approvisionnement en gaz en France) ?. 

Les délestages électriques sont gérés dans le cadre d’un réseau piloté nationalement avec les pays voisins européens et donc sous contrôle des pouvoirs publics à partir des moyens de production électrique européens. Le problème du gaz est que nous ne contrôlons pas sa production, qu’elle provient de Russie ou d’Algérie et, qu’en conséquence, nous sommes sous dépendance étrangère pour gérer les aléas. Développer une soixantaine de CCG en France accentuera cette dépendance car la demande en gaz sera supérieure à l’offre et le choix de délestage, en cas d’insuffisance, sera probablement fait en faveur des centrales et non des particuliers. Il serait plus efficace énergétiquement d’alimenter des chaudières individuelles plutôt que de transformer le gaz en électricité avec un taux de rendement énergétique de 55% environ.

4) Estimez-vous qu’il faudrait avoir recours aux GNC – Gaz non conventionnel – ou gaz de schiste en les important, dans un premier temps des USA et/ou de Pologne, puis en les explorant et les exploitant sur le territoire national ?

Europe Écologie Les Verts et ses députés sont à la pointe des mobilisations contre les gaz de schistes en France comme ailleurs. Le 10 mai 2011, lors du vote de la proposition de loi UMP sur les gaz de schistes, nos députés ont voté contre et sont parvenus à amener sur leurs positions le groupe PS, qui s’est à cette occasion positionné contre l’exploitation des gaz non conventionnels. Nul doute donc que dans un avenir proche, avec une majorité composée de la gauche et des écologistes à l’Assemblée Nationale, nous puissions faire voter l’interdiction de l’exploitation comme de l’importation de ces gaz en France.

5) Que pensez-vous de l’impact environnemental (notamment sur la ressource en eau) de ce mode de production énergétique et des risques que l’activité de ce type de centrale fait peser sur la santé des populations (rejet de nombreux polluants chimiques : chlore, acide sulfurique, oxyde de soufre, oxyde et dioxyde d’azote, particules fines et ultra fines…) ?

S’il est difficile de connaitre précisément l’impact d’une centrale gaz sur la santé des populations environnantes, il est incontestable qu’en même temps que nous assistons à une dégradation sans précédent de notre environnement, les maladies chroniques (cancers, diabètes…) explosent.
Nous voulons une nouvelle politique de santé qui porte principalement sur la santé environnementale. Notre système de santé ne peut plus se limiter à réparer les conséquences de la dégradation de l’environnement.
Nous devons mettre en œuvre une politique ambitieuse qui permette d’agir enfin sur les causes.  La promotion de la santé environnementale nous concerne à tous les niveaux : alimentation, éducation des enfants, qualité de vie. Une de nos actions prioritaire doit être de limiter nos émissions de gaz à effet de serre pour améliorer la qualité de l’air.

6) Sachant que le chauffage électrique (qui représente plus de 30% du parc des logements en France mais seulement 5% en Allemagne) est la cause majeure des pointes de consommation électrique en période de grand froid, êtes-vous favorable à l’idée d’un plan national d’interdiction du chauffage électrique dans les nouvelles constructions ? Pensez-vous que le remplacement de ce moyen de chauffage dans les bâtiments existants par des solutions moins coûteuses en fonctionnement soit envisageable ?

« La pointe électrique » bretonne est due au chauffage électrique. En substituant le chauffage électrique de 50 000 foyers finistériens on élimine cette pointe. C’est le principe de la prime à la casse que les conseillers régionaux d’Europe Ecologie Les Verts ont proposé lors de la session du Conseil régional du 6 janvier 2011.
Coût : 450 millions euros sur soit l’équivalent de la centrale gaz.
Sur le plan national, nous sommes bien évidemment favorables à l’interdiction du chauffage électrique pour toutes nouvelles constructions non HQE et ne disposant pas à proximité d’une source d’électricité renouvelable.

J’ai signé la charte éthique d’Anticor : je m’engage pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence

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Je m’engage publiquement pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence démocratique.

À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, l’association Anticor propose à tous les candidats de s’engager publiquement en matière d’éthique en signant une charte dédiée à ces élections, pour plus d’exemplarité, d’intégrité et de transparence démocratique. S’ils sont élus, les candidats signataires s’engagent à adopter pendant les cinq années de la législature un comportement éthique attendu par de plus en plus de citoyen-ne-s, notamment sur :

  • La totale transparence sur l’utilisation des « Indemnités Représentatives de Frais de Mandat » des députés
  • La fin de l’opacité dans la distribution de la « réserve parlementaire »
  • Le soutien à une nouvelle clause d’éligibilité, à savoir l’absence de toute condamnation pour des délits ayant trait à la gestion de l’argent public
  • L’exigence d’une justice vraiment indépendante avec des moyens renforcés et la fin d’une justice à deux vitesses, qui protège les élus plus que les simples citoyens (levées d’immunité, statut pénal du Chef de l’État, Cour de justice de la République, etc.)
  • La lutte contre les conflits d’intérêt
  • Le non-cumul des mandats

En signant la charte éthique d’Anticor, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires devoirs d’intégrité, d’exemplarité et de transparence démocratique.

Rendez-vous du mardi 5 juin

Stéphane Lefloch et Christine Tréguier, seront en campagne le mardi 5 juin:

* A partir de 10h00 sur la marché de Moëlan-sur-mer

* A 14h30 au Bar des Sports, place de la mairie à Clohars-Carnoët

* A 16h30 à Baye au bar Le Tallymouss

* A 18h30 au Relais de l’Océan, 4 rue de la gare à Riec-sur-Belon

* A 20h30 à l’ancienne MLC, rue de Pont Ar Laër à Moëlan-sur-mer

Rendez-vous du samedi 2 juin

Stéphane Lefloch et Christine Tréguier, seront en campagne le samedi 2 juin à 18h00 à l’Abri du Marin de Concarneau, à l’angle de la Rue Pasteur et de la place Duquesne.

Noter la présence de Vincent Esnault qui fera une rapide présentation du problème des algues vertes.