Témoignage :
Ma bouilloire a encore cramé !
« Je l’ai payée deux fois moins cher que les autres cette bouilloire « made in China ». Mais c’est toujours pareil : elles durent un an et paf, elles pètent et j’ai plus qu’à la jeter et en racheter une.
 Ma mère, elle a la même depuis 15 ans. Une marque française, mais elle avait mis le prix. En tous cas, si je continue à en racheter, au final, j’aurais pu me payer un aller-retour « in China » avec ce que j’aurais investi en matériel de mauvaise qualité !
C’est moi qui ai la poisse avec mon matériel ou il y a une explication logique? «
Le problème
Certains fabricants, pour faire gagner plus d’argent à leurs actionnaires, font en sorte de raccourcir la durée de vie de nos objets. De cette façon, nous en consommons toujours plus, dépensons toujours plus et perdons toujours plus de pouvoir d’achat. Mais attention : ceci ne vaut que pour le matériel bon marché : le luxe, lui, est conçu pour durer.
Ce système de mort programmée des objets a un nom : l’obsolescence programmée. C’est un système très bien pensé pour augmenter les ventes des entreprises et appauvrir les consommateurs. D’un côté, pour payer moins cher les travailleurs, on délocalise les usines, de l’autre, on fait payer plusieurs fois un même produit de mauvaise qualité : la double punition.
Les solutions
Pour éviter de telles dérives nuisibles pour les consommateurs comme pour l’environnement nous avons des solutions : étendre les périodes de garanties pour tous les objets achetés (de 5 à 8 ans suivant le type d’appareils) et obliger les constructeurs à rendre les pièces détachées remplaçables.
Le retour aux produits durables et réparables permettrait de créer des emplois locaux, spécialisés et de qualité au plus près de nos lieux de vie.
De vraies solutions pour vivre mieux.