Travailler tous, travailler mieux

Stàmmtisch – 19h30 – Taverne Française (12 avenue de la Marseillaise)

 

Alors que l’Alsace était relativement épargnée, le chômage y explose aussi depuis la crise Pour les écologistes ce n’est pas qu’une crise de conjoncture : c’est notre modèle de développement qui est en question.

 

Le problème

De rachat en liquidation de plus en plus d’entreprises ferment faute d’avoir réussi leur reconversion face à la concurrence mondiale

 

Les solutions

Pour les écologistes, il faut pousser nos entreprises vers les filières de l’économie verte riches en emploi (120 000 emplois créés par an) : énergies renouvelables, services aux personnes, chimie verte, transports collectifs, réhabilitations de logements…

- Un pacte pour les PME : le soutien public à l’innovation écologique se concentrera sur les PME qui auront un accès prioritaire aux marchés publics

- un engagement national pour l’Economie sociale et solidaire (par exemple des fonds régionaux éthiques)

- pour accompagner les salariés, chacun aura droit à 8 années de formation tout au long de la vie

 

Le problème

Quand les salariés sont méprisés au nom des actionnaires et d’un cours de bourse, les entreprises ferment en une nuit et les salariés, toujours les derniers au courant, restent sur le carreau.

 

Les solutions

Remettre les salariés au coeur de l’économie

- réserver la moitié des sièges des conseils d’administration aux représentants des salariés

- créer un droit de préemption pour les salariés qui souhaient reprendre leur entreprise

- réactiver le droit d’expression des salariés

 

Le problème

Pour le MEDEF “la vie est précaire”… Cette précarité au travail se transforme souvent en souffrance pour le salarié qui doit faire face à des rythmes infernaux, sans certitude sur son avenir. Mais quel choix a-t-on quand il est déjà si difficile de trouver un emploi ?

 

Les solutions

- la suppression des dispositifs qui favorisent la précarité et les tempas partiels subis (majoration par une prime salariale)

- améliorer l’encadrement des stages par le code du travail, donner une protection sociale et un salaire de 50% du SMIC aux stagiaires

- la création d’un service public de la santé au travail : pour que le suivi des salariés ne soit pas une marchandise !

- l’évaluation annuelle des risques psycho-sociaux dans l’entreprise

- les représentants des salariés auront un droit d’opposition aux mesures ayant un impact négatif sur la santé au travail