A Toulouse l’injustice sociale se superpose parfois à l’injustice fiscale. C’est particulièrement vrai sur la 4ème circonscription de Haute-Garonne au sein de laquelle les quartiers ont énormément évolué sur les 40 dernières années sans que les valeurs des bases locatives ne soient modifiées. Ainsi des habitants du quartier du Mirail peuvent se retrouver avec des impôts locaux supérieurs à ceux du centre ville de Toulouse car la valeur locative est inchangée depuis 1970. Alors qu’au contraire, si nous voulions réellement recréer de la mixité sociale dans ce quartier nous devrions mettre des dispositifs financiers incitatifs.
Par ailleurs, les impôts locaux restent très injustes car ils ne prennent pas en compte les niveaux de ressource des foyers. Des familles modestes se retrouvent donc proportionnellement plus fortement imposées que des ménages aisés.
Si je suis élu député le 17 juin, je m’engage à travailler sur la réforme des impôts locaux de manière à restaurer une justice fiscale plus forte.
Communiqué de presse du 5 juin 2012