Pour que l’arbitraire et l’injustice ne tuent pas Kader Adnan

LOGO_EELV_FOND_VERT

Depuis presque 60 jours, Kader Adnan, militant palestinien de 33 ans, est en grève de la faim pour protester contre sa « détention administrative » ainsi que celle de 400 autres palestiniens qui se trouvent dans la même situation.

Il est aujourd’hui dans un état très critique et sa vie est en danger.

Arrêté le 18 décembre dernier près de Jenine, en Cisjordanie, Khader Adnan fait l’objet d’une « détention administrative », mesure arbitraire qui permet l’arrestation des Palestiniens sans aucune charge ou procès pendant six mois avec la possibilité de la prolongation des délais.

« Cela fait des années qu’Israël recourt à la détention administrative pour enfermer des militants palestiniens sans les juger ni même les inculper », a déclaré Ann Harrison, directrice adjointe du programme Moyen-Orient d’Amnesty International, qui ajoute : « Les chefs militaires ont la possibilité de renouveler les ordres de détention plusieurs fois ; les détenus sont donc dans les faits susceptibles d’être incarcérés pour une durée indéterminée. Cette procédure constitue une violation de leur droit à un procès équitable, garanti par des dispositions du droit international qu’Israël est tenu de respecter. »

Europe Écologie Les Verts dénonce ces arrestations iniques et contraires au droit et demande aux autorités françaises et européennes d’intervenir sans délai auprès des autorités israéliennes pour exiger qu’il soit mis fin à cette pratique de « détention administrative » et obtenir, avant qu’il ne soit trop tard, la libération de Khader Adnan et de tous les autres détenus dans cette situation.

Europe Écologie Les Verts

Avatar of rebeccaarmstrong (@rebeccaarmstrong)

About rebeccaarmstrong

J’habite Bourg-Achard, avec mon mari et mes deux enfants. Je travaille depuis 10 ans pour le développement local dans l’Eure, aux côtés d'entreprises, d’élus, d’associations. La mise en œuvre de projet de développement durable constitue mon cœur de métier. Si aujourd’hui, je m’engage devant vous, c’est parce qu’à 34 ans, j’ai décidé de devenir une indignée active, pour une société solidaire.