Journal de campagne numéro 8
Élections législatives des dimanches 10 et 17 juin 2012
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Bonjour, Huitième numéro de mon journal de campagne : J-3 avant le premier tour des élections législatives... J-3 avant de choisir une alternance réelle, de donner une majorité législatives pour permettre à François Hollande de réaliser les réformes annoncées. Après le 17 juin, nous montrerons qu’il est possible de gouverner autrement, d’apaiser ce pays, et d’apporter enfin des solutions concrètes à celles et ceux qui souffrent le plus des crises économiques, sociales et écologiques. De décider autrement pour permettre une équité territoriale, une démocratie renouvelée. Choisir entre la défense des services publics et d'une agriculture faite par les agriculteurs, ou d'une défense du bilan catastrophique de l'UMP. Catastrophique pour la Haute-Marne, mais cela, le candidat UMP l'ignore : il n'y vit pas ! N'oubliez pas, demain, à Langres, à 18H, retrouvez-nous pour un grand meeting festif. Je compte sur vous... La citation du jour "Tant d'énergie est dépensée pour que tout soit bien immobile..." (Bernard Werber) le chiffre du jour 17, c'est le nombre de CHU (centres hospitaliers universitaires) basse consommation que l'on pourrait construire chaque année en diminuant de 30% le programme de dissuasion nucléaire de la France, ou en cessant de subventionner Dassault pour son programme Rafale... 17 CHU, ou 170 lycées à "énergie positive", c'est à dire produisant plus d'énergie qu'ils n'en consommeraient. Décider autrement, c'est aussi préparer l'avenir ! Mon planning de la semaine MARDI 05 Juin 2012 de 20:30 à 21:30 Réunion publique à Prauthoy (salle de Mairie) sur le thème de l'emploi MERCREDI 06 Juin 2012 de 09:00 à 19:30 Visite du Canton de Neuilly l'Evêque JEUDI 07 Juin 2012 de 13:00 à 20:45 Visite du canton de Terre Natale VENDREDI 08 Juin 2012 de 18:00 à 20:00 A Langres, salle Jean Favre Grand Meeting de Campagne, en compagnie de Sandrine Bélier, Eurodéputée, et Pascal Durand, porte-parole d'EELV "Voir tous les évènements de l'agenda de campagne" Le livre du jour "La voie" d'Edgar Morin aux éditions, Fayard Un superbe livre, qui fait le tour sujet par sujet (démographie, démocratie, éducation, économie, santé, agriculture, etc...) des constats et évolution de notre société mais aussi des perspectives d'avenir à condition qu'on réforme notre mode de pensée... un livre résolument positif qui fait défi à tous les fatalistes, qui pensent que nous allons dans le mur de manière inéluctable,
Quelle est notre position sur le Parc National ? où en est-on ? Nous sommes pour le parc National qui représente une grande opportunité de reconnaissance et notoriété pour le territoire, de développement économique de proximité à forte valeur ajoutée local par les retombées touristiques et surtout de zones de protection et d’expérimentation d’un développement économique en prenant en compte l’écologie Ce projet va se poursuivre (les engagements de l’Etat sont clairs) et doit prendre le temps de la discussion avec tous les acteurs et de la définition d’un vrai projet de territoire. Nous soutiendrons ce projet, comme je le fais actuellement au conseil régional et seront vigilants à ce que l’Etat tienne compte des réalités du territoire et de la particiaption des acteurs locaux, comme le prévoit la loi de 2006. Quelle intercommunalité ? Quelle concertation ? La dette de l’Etat a doublé en dix ans. Pour faire des cadeaux fiscaux aux plus riches, le gouvernement a fait le choix de diminuer les services publics locaux, de supprimer l’assistance technique des services de l’Etat aux communes, et de complexifier les relations financières entre les partenaires pubics. Cette situation impose de renforcer les solidarités locales. D’envisager un acte III de la décentralisation, où l’échelon territorial pertinent est reconnu comme une « autorité organisatrice », comme chef de file. Il faudra, pour cela, s’appuyer sur des intercommunalités de projet, à l’échelle des bassins de vie, des Pays. Des intercommunalités cohérentes et structurées pour faire face aux défis de la gestion locale, mais aussi des évolutions engagées sur le terrain. Il faudra ensuite une stabilité du cadre réglementaire. Les élus locaux ne sont ni des professionnels de la politique, ni des experts en droit publics. Ils ne peuvent avoir recours à un bataillon de directeurs financiers ou administratifs. Comment, dès lors, pourraient-ils appréhender correctement des cadres législatifs mouvant, changeant tous les six mois ? Mais, pour une réforme réussie des intercommunalités, il faut prendre le temps de faire, sans volonté gouvernementale d’imposer ses vues, sans avancer au pas de charge. Il faut une réelle concertation, et même une adhésion. La droite a mis en œuvre une vraie stratégie de l’échec, en organisant des mariages arrangés, voire des mariages forcés, plutôt que des mariages d’amour. La nouvelle majorité sénatoriale, conformément à ses engagements, a lancé les Etats Généraux de la démocratie territoriale. Le rendu qui en sera fait à l’automne 2012 conduira la ligne de la nouvelle majorité. - Un dialogue permanent avec la société civile ; cela existe au niveau des pays, cela pourrait être fait dans les communes, ; mais comme cela ne se fait pas naturellement et que les élus en place ont tendance à considérer qu'ils sont délégataire d'un mandat qui les dispense de rendre des comptes et de dialoguer en dehors de l'échéance électorale, il faut organiser ce dialogue permanent avec la société civile par la loi. Comment développer l'emploi ? maintenir les entreprises ? Nous ne parviendrons à dynamiser le tissu économique, et donc l’emploi, qu’en faisant le lien entre développement économique au développement local, en faisant valoir la valeur ajoutée de notre territoire, plus qu’en croyant aux mirages, souvent dangereux, des coups de communication et des rêves d’installation de grandes entreprises. Il nous faut donc, pour cela, créer les conditions d'accueil des entreprises par une animation du tissu économique. Comme globalement on constate aussi sur ce territoire, qu’il y a d’un coté des demandeurs d’emplois, et d’un autre coté des offres de travail non pourvues, il nous faudra faire un travail de prospective et d’analyse fine, un travail de proximité avec les entreprises, sur leur besoin de compétences : c’est la Gestion territoriale des emplois et des compétences (GTEC). Par une gouvernance décentralisée, moins cloisonnée et plus préventive des politiques de l’emploi, moins fondée sur le statut ou les solutions de crise, nous accompagnerons la structuration de l’emploi pour répondre au chômage, aux problèmes d’insertion. - Comme s’y est engagé François Hollande, nous faciliterons d’accès au financement des très petites entreprises et des PME par une banque publique d'investissement. - la mise en place d’une fiscalité propre aux zones rurales et surtout une fiscalité plus favorable aux PME, TPE, PMI, TPI doit être défendue dans le cadre de la réforme fiscale ; C’est ce à quoi nous nous emploierons. Les collectivités publiques doivent se servir du levier que représentent les marchés publics pour favoriser le recours aux entreprises locales. - Nous réserverons les aides publiques économiques, au démarrage d'entreprises sur des emplois localisés et durables et nous restaurerons la confiance en l’appareil de formation. Contrairement à Luc Chatel, qui en tant que Ministre de l’éducation National a laissé fermé les filières de proximité qui correspondent à des besoins locaux (cf BTS plasturgie ; bac pro hôtellerie, ...CAP carrosserie peinture,..) Quelle politique de santé pour le territoire ? La maison de Santé de Bourbonne est un exemple de développement local du territoire, construit sur la base des demandes formulées par le Pays, et en lien avec les attentes de la population. Une bonne politique ne se décrète pas de loin, par une administration et de manière homogène pour tout un territoire aussi vaste que la Champagne-Ardenne, et une vision adaptée et pertinente de l’aménagement d’un territoire se fait entre élus de proximité et société civile. Décider autrement, c'est défendre les services publics de santé face à une vision purement comptable, ou ultra-libérale. Le canton de Bourbonne est le moins doté de la Région Champagne-Ardenne, et l'un des moins bien dotés en France, en matière de présence médicale, mais surtout de soins infirmiers. La démographie médicale, le lien entre les collectivités et la santé, mais aussi entre services publics de santé et vieillissement de la population sont des enjeux prioritaires dans notre réflexion. Parce qu’un territoire sans médecin est un territoire que l’on condamne, et parce que la télémédecine (qui peut certes constituer une réponse à ces difficultés, mais exige un développement technologique et des infrastructures) n’est pas la réponse à tout, l’Etat doit trouver, en lien avec les professionnels de médecine, et les collectivités territoriales engagées dans les schémas régionaux de santé, des mécanismes d’incitation financière à l’installation des professionnels de santé (incitation fiscale, co-financement des études en échange d’un engagement d’installation en milieu rural, aide à l’acquisition d’un cabinet). |
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