Mon discours à Langres le 8 juin devant plus de 200 personnes

Devant l’émotion de tant de mobilisation

Devant la responsabilité de cette candidature de rassemblement,

Je voudrais commencer par quelques témoignages ….

J’ai Lu dans le JHM d’il y a quinze jours environ

« Marcher quinze kilomètres par jour en traînant un chariot de vingt ou trente kilos, c’est sûr, ça maintient en forme ! » s’exclame Jacques, 73 ans, chez Adrexo depuis six ans. Et de détailler tendinites, douleurs lombaires, épuisement dès 17 heures. Le poids des publicités qu’il distribue lui fait souvent sentir cruellement celui des ans. Adrien, bientôt octogénaire, admet que sans sa sieste quotidienne, il ne tiendrait pas le coup. Pourtant, « il faut que le corps tienne. Si je devais m’arrêter, je n’aurais plus que ma retraite de 400 € pour vivre, autant dire rien ».

J’ai lu dans le JHM d’hier un article sur les victimes de l’amiante, des travailleurs qui n’arrivent pas à reconnaître leur maladie professionnelle,

J’ai entendu au cours des visites communales et des  réunions cantonales,

« On nous laisse crever » entendu à Langres ou « on ne nous écoute pas »,  « on a bouzillé nos paysages », « on n’y peux rien , vous n’y pourrez rien », «  on compte moins que les parisiens »,….

Mais comment le 5eme pays le plus plus riche du monde peut laisser entendre autant d’injustice ? comment le pays des droits de l’homme et de la démocratie peut supporter autant de résignation

Dans ma newsletter du jour, je remarque comme livre du jour, un petit ouvrage d’un économiste américain, Joh Kenneth Galbraih, l’art d’ignorer les pauvres , ecrit en 1985,dans lequel il décrit comment la société s’organise pour s’épargner de toute mauvaise conscience vis à vis de ces pauvres ,  et bien quel art d’ignorer les haut marnais.

Je me suis engagée dans cette campagne convaincue que nous sommes au pied d’une société en mutation, et qu’il n’y a pas de fatalité, à laisser les choses se déliter, que c’est maintenant qu’il faut faire de la politique

Je termine cette premiere étape par la convicition qu’il y a autant d’énergie pour faire de nos territoires d’avenir, acteurs de la mutation de cette société que de colère et de résignation à ne plus supporter ce délaissement et que nous reconstruirons une société d’avenir, des territoires d’avenir par la proximité et la justice.

Oui, nous avons des solutions ; la politique c’est changer les choses, la politique c’est l’audace…

Nous refusons la fatalité de la fermeture de services publics, d’école, de bureaux de postes

Remettre de la proximité dans notre société pour ne plus voir 5 fermetures de formation professionnelle alors meme que nous avons le ministre de l’éducation national sur notre territoire

En sortant de la logique exclusive de seuil pour intégrer des critères d’aménagement du territoire

Remettre de la justice dans notre société pour éviter les pratiques de Luc Chatel , qui comme la presse nous l’a revelé ces derniers jours,  surexécutait la suppression de postes de profs et comment il a favorisé l’enseignement privé.

Nous refusons la fatalité d’une agriculture livrée au lobbiyng industrielle qui ne mise que sur l’agrandissement et qui désertifie la haute marne

Remettre de la proximité dans notre société pour lutter contre une agriculture aux ordres des groupes alimentaires et phytosanitaires qui spolient la valeur ajoutée locale et qui polluent notre eau et notre paysage

En créant les filières et les conditions d’un agriculture de circuits courts

Remettre de la justice dans notre société pour lutter contre 80 % des aides versées à 20 % des agriculteurs

En pesant pour une PAC qui rémunère davantage le travail que le produit

Nous refusons la fatalité d’un systeme de santé organise autour du profit  qui crée les déserts médicales rural et qui rend plus dangereux de faire un AVC à Auberive qu’à Reims, d’un élu qui prétend servir le territoire et qui vote la mort annoncée de l’hopital de Chaumont  travers son Projet régional de santé.

Remettre de la proximité dans notre société pour lutter contre la désertification médicale.

En imposant la première affectation des médecins et en renforcant les réseaux de santé.

Remettre de la justice dans notre société pour lutter contre une santé à deux vitesses.

En reformant la tarification hospitaliere et en interdisant le dépassement d’honoraires.

Nous refusons la fatalité d’une économie dans laquelle Le travail, la création d’emplois et la production doivent rapporter + que la spéculation boursière !

Remettre de la proximité dans notre société pour lutter contre l’asphixie des crédits aux entreprises.

En misant sur la banque publique d’investissement et la mobilisaiton de l’épargne locale.

Remettre de la justice dans notre société pour lutter contre l’inégalité  des fiscales et des échanges.

En favorisant par la fiscalité et par des écluses sociales et environnementales les petites entreprises investissant localement et celles respectant des critères sociaux et environnementaux.

Nous refusons la fatalité d’un Etat qui impose une réforme des collectivités hative.

Remettre de la proximité  dans notre société pour lutter contre le mépris  en donnant une place à la société cible.

Remettre de la justice dans notre société pour lutter contre les baronnies en pratiquant la péréquation et en favorisant la coopération entre territoires comme entre le sud de la Haute Marne et le nord de la Bourgogne.

Avant de conclure, je veux remercier chacun d’entre vous, chaleureusement pour votre mobilisation.

Particulierement Raymond Joannesse, Fabrice Wowak,  et Sylvie Cotillot, Sandrine, Didier martin , pascal durand pour votre venuee et rappeler que cette semaine c’est l’anniversaire de la victoire surprise d’europe écologie lors des eruopéennes // l’enjeu de l’Europe.

Vous qui avez pendant plusieurs semaines collés, tractés.

L’équipe de campagne.

Et enfin et surtout , ceux qui m’ont incité à déposer cette candidature.

Quelle merveilleuse aventure, quelle richesse, que de rencontres,

Autant de mobilisation ne peut que payer et n’oubliez pas dimanche , chaque voix comptera, nous aurons besoin de toutes les voix,

Afin que le 17 juin, qu’on puisse nous dire, nous ne savions pas que c’était impossible, alors nous l’avons fait… nous avons délogé Mr Chatel.