OGM, pollution de l’eau et de l’air, malbouffe et maladies associées, nucléaire, gaz de schiste, mais aussi protection de nos espaces naturels, de l’agriculture périurbaine… qui d’autres que les écologistes considèrent que ces sujets sont suffisamment importants pour alerter les citoyens, combattre les lobbies associés et porter ces sujets à l’ordre du jour de l’Assemblée ?
En s’opposant aux grands projets d’aménagement prévus (A104, Port et pont d’Achères, urbanisation massive de la Confluence Seine/Oise…) et en proposant un autre modèle de développement, plus respectueux de l’environnement, de notre santé et de notre qualité de vie.
De récentes études du ministère des finances et de l’ADEME, montrent que les mesures pour réduire nos émissions de CO2 et lutter contre le changement climatique permettraient de créer des centaines de milliers d’emplois, réduire notre facture énergétique et résorber les inégalités et la dette.
Cela passe par un grand plan d’investissement (dans les transports collectifs, la rénovation du bâti, les énergies renouvelables…) dont le financement impliquera une autre forme de répartition des richesses et le transfert des taxes et des charges qui pèsent sur les revenus du travail, vers la pollution et les revenus du capital.
Gaël Callonnec, docteur en économie et spécialiste reconnu de ces questions, aura l’expérience et la pédagogie nécessaire pour proposer et défendre ces mesures. Il saura peser également pour remettre la finance au service de l’économie.
Constituer un groupe parlementaire (c’est-à -dire être 15 députés) est très important.
Pourquoi ?
- Car il faut obligatoirement être un groupe pour avoir le droit de prendre la parole à la tribune, pour siéger dans les commissions, pour faire passer des amendements ou inscrire des propositions de loi à l’ordre du jour du Parlement.
- Car cela permettra aux députés écologistes de proposer des débats de contrôle de l’action du Gouvernement
- Car le fait d’appartenir à un groupe donne du temps de parole pendant la discussion générale de chaque loi.
La création d’un groupe parlementaire écologiste est donc une étape essentielle pour inscrire l’écologie politique dans le paysage institutionnel et peser sur le travail parlementaire.
Contrairement aux parlementaires socialistes, qui sont soumis à une stricte discipline partisane, les députés écologistes auront la liberté de vote.
Concernant les projets d’aménagement tels que l’A104 ou le port d’Achères par exemple, le seul moyen pour un député de s’opposer à ces projets qui menacent notre territoire est de refuser leur inscription au budget. Jamais un député PS ne votera contre le budget d’un gouvernement PS. Gaël Callonnec aura la liberté et l’audace de voter contre le budget si le Ministère des transports cherche à imposer l’A104 ou un port démesuré sur les rives d’Achères. Il usera de son vote comme d’une arme pour pousser l’Etat à financer au plus vite l’amélioration et l’extension du réseau de transports collectifs que nous réclamons avec insistance depuis trop longtemps.