Madame, Monsieur,
Un nouveau Président de la République vient d’être élu par les Français.
Les élections législatives des 10 et 17 juin doivent porter à l’Assemblée nationale des
députés à même de légiférer pour changer nos vies.
Dans le Vimeu et la Picardie Maritime il est plus que jamais nécessaire d’apporter à
la vie politique un regard neuf.
Il faut donc un véritable changement. Un changement que peut initier un député
EELV à l’Assemblée.
Voter pour le candidat d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), c’est pour vous la
certitude d’impulser une autre dynamique pour notre 3e circonscription durement
touchée par le chômage et la précarité.
Il est urgent de retrouver la confi ance dans l’avenir de notre territoire, de notre région
et de notre pays.
« Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé le problème
pour le résoudre »
Empreinte de transparence, privilégiant la concertation et le dialogue, attentive à
l’intérêt général, mon action au Parlement sera toute vouée à une France solidaire,
fière de ses différences, attachée à ses territoires et ouverte sur le monde.
Elu député, je favoriserai la reconversion des activités industrielles en déclin par des filières du développement durable créatrices d’emplois non délocalisables. Je veillerai au développement d’une agriculture à taille humaine, source d’une alimentation saine.
J’initierai des actions d’aide au développement d’une économie plus sociale et plus
solidaire, et je lutterai pour le maintien des services publics de proximité.
Je serai un député au service de notre territoire, qui portera à Paris les problèmes et les espérances de ses habitants et prendra part au changement.
Votre voix et votre vote comptent !
Osez le vrai changement !
Pour défendre et représenter notre circonscription et la Picardie Maritime, je sais que je peux compter sur vous.

Profession de foi Frank Moncomble

A l’invitation des candidats aux législatives de la première et la troisième circonscription de la Somme, José Bové, vice-président de la commission Agriculture et développement rural au Parlement européen, a apporté mercredi 16 mai son soutien au combat que mène l’association Novissen contre le projet de ferme des 1000 vaches.

José Bové, Lyacout Haïcheur et Frank Moncomble

Le 23 avril dernier, le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques, qui regroupe des représentants des collectivités locales et des experts, a donné, à 20 voix sur 24, un avis favorable à ce projet.
La décision finale revient cependant au Préfet qui devrait la faire connaître avant l’été. D’ici là, le combat continue contre ce projet de cinglé pour produire de la merde dixit José Bové.

La ferme des 1000 vaches, c’est le nom donné à un projet d’élevage bovin intensif sur les communes de Drucat et Buigny-Saint-Maclou dans la Somme, au nord d’Abbeville. A cette ferme laitière hors norme, devrait s’ajouter une unité méthanisation pour traiter les effluents d’élevage et des déchets extérieurs.

Le projet, inspiré d’une ferme déjà existante située dans le nord de l’Allemagne, comprend 9 bâtiments et une augmentation progressive du cheptel jusqu’à 1750 têtes. Si nous l’arrêtons pas, la « ferme » pourrait ouvrir d’ici 2015.

Pour José Bové, il faut déclarer ce projet d’inutilité publique.
Signez la pétition contre ce projet :  https://secure.avaaz.org/fr/petition/Interdire_la_creation_de_la_plus_grande_fermeusine_de_France/?apfmedb
et retrouvez le site de Novissen http://www.novissen.com/Pages/default.aspx

Plus c’est gros, plus ça passe.

Sous le couvert nauséabond de la liberté d’entreprendre, un « roi » du bâtiment du Pas de Calais a décidé  de venir jouer au paysan près d’Abbeville.

Enfin, au paysan… à l’industriel du lait, au pape de la machine à traire, au Bill Gates de l’ensilage maïs !

Même le président de la Chambre d’Agriculture soutient, de loin, le combat de Novissen, l’association de riverains, mais pas seulement, qui lutte contre ce projet aberrant qui a déjà échoué près d’Airaines.

Et c’est le plus réconfortant dans l’histoire. Des personnes se sont regroupées pour lutter et faire comprendre qu’il n’est pas possible de faire n’importe quoi, n’importe où !

Les écologistes, dont j’étais, leurs ont apporté leur soutien et ce fut très agréable de constater que l’environnement, le respect des animaux et l’agriculture à taille humaine sont des valeurs partagées par beaucoup dans l’Ouest de la Somme.

Le groupe de BTP Ramery projette la construction du plus grand élevage industriel laitier de France : la ferme dite des 1000 vaches, sur les terres de Drucat et Buigny-St-Maclou.

 A l’opposé d’une agriculture respectueuse de l’environnement, pourvoyeuse d’emplois et productrice d’aliments de qualité à un prix justement rémunérateur pour les agriculteurs, cette usine à lait ne peut que susciter les plus grandes craintes : craintes pour la filière laitière française, où les paysans n’auront bientôt plus leur place ; craintes pour l’environnement, avec cet élevage hors-sol dont la taille dépasse l’entendement ; craintes enfin pour les animaux, qui passeront toute leur vie dans le même hangar…Alors que le scandale des farines animales nous a montré tout le danger de l’industrialisation à l’extrême de l’élevage, ce projet tourne le dos à toute idée de développement soutenable, qui prône l’intégration de l’élevage dans des exploitations de polyculture de taille humaine.

Les élus locaux se sont prononcés pour ce projet, un premier coup dur pour les habitants et les associations mobilisés contre la construction de cet élevage qui n’a de ferme que le nom. Le deuxième coup est venu du CODEREST qui a rendu un avis favorable le 23 avril 2012. La décision finale est à présent entre les mains du préfet.

Nous serons présents aux côtés de celles et ceux qui veulent faire barrage à la ferme des 1000 vaches, et qui refusent de laisser l’intérêt de quelques uns primer sur l’intérêt général.

Lyacout Haïcheur, candidate écologiste aux élections législatives, 1ère circonscription de la Somme ;
Frank Moncomble, candidat écologiste aux élections législatives, 3ème circonscription de la Somme.

Membre des Verts depuis 2001 et déjà candidat à la députation en 2007, je m’engage à l’occasion d’une nouvelle campagne législative à promouvoir l’action politique au service de l’intérêt général, emprunte de bon sens et basée sur la concertation avec nos concitoyens. Je m’attacherais à défendre notre patrimoine industriel et naturel, nos services publics sur nos territoires, la qualité de la ressource en eau, et à garantir un accès des plus défavorisés au logement écologique, peu consommateur d’énergie. Parce que l’écologie, c’est bon pour l’emploi local non délocalisable, notre environnement et l’avenir de nos enfants.

Réuni samedi 4 février, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie, en raison de l’utilisation par la Russie et la Chine de leur droit de veto en tant que membres permanents. Pourtant sur les 15 membres que compte le Conseil de sécurité, 13 membres ont voté en faveur du projet de résolution soutenant un plan de la Ligue des Etats arabes qui appelait le Président syrien Bachar Al-Assad à céder le pouvoir.

C’est la deuxième résolution sur la Syrie bloquée par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Le 4 octobre 2011, les deux pays avaient déjà mis leur veto à une résolution condamnant la répression et les violations des droits de l’homme par le régime d’Al-Assad. Par leur véto, la Chine et la Russie se rendent complices de la poursuite du bain de sang en Syrie.

Sur le terrain, la situation s’aggrave d’heure en heure. Samedi, pendant les débats houleux aux Nations Unies, des bombardements perpétrés par les forces de sécurité syrienne à Homs auraient fait plus de 230 morts. On dépasserait les 6000 morts dans le pays depuis le début des soulèvements, et malgré toutes les condamnations internationales, les autorités syriennes continuent notamment de bombarder Homs, tuant des dizaines de civils.

Pour Europe cologie Les Verts, l’hystérie sanguinaire du régime dictatorial de Bachar Al-Assad doit absolument cesser et la communauté internationale doit trouver le plus rapidement possible une solution pour sortir de l’impasse du double véto sino-russe. Elle doit considérer que le pouvoir syrien est désormais totalement illégitime et ne plus avoir comme interlocuteur que l’opposition regroupée autour du CNS (Conseil national syrien).

EELV demande aux diplomaties françaises et européennes d’accentuer leurs pressions sur leurs homologues russes et chinois – en menaçant le cas échéant de suspendre les accords commerciaux – si ceux-ci continuent de protéger le régime de Bachar Al-Assad. Il convient également de reprendre le dialogue avec la Turquie pour créer une zone tampon et des corridors humanitaires afin de tenter de sauver un maximum de civils syriens et d’élargir le champ des sanctions prises à l’égard du régime syrien.

EELV rappelle qu’elle porte seule au sein de la classe politique française, la nécessité d’une réforme en profondeur du droit de véto à l’ONU. On le voit bien avec l’impasse actuelle en Syrie, cette réforme en profondeur du fonctionnement des instances des Nations Unies est plus que jamais nécessaire pour sortir de l’impuissance à empêcher de tels crimes contre l’humanité, pour que le « plus jamais ça » devienne enfin une réalité.

Pascal DURAND, porte-parole