Le 6 Mai, il faut battre Sarkozy.

Le 6 mai prochain, il faut battre Sarkozy, pour en finir avec les lois
liberticides, le mépris de l’écologie, les cadeaux fiscaux aux plus
riches, la diabolisation des pauvres et des immigrés …

Mobilisons nos proches pour, tous ensemble, mettre à la porte le résident
de l’Élysée, puis restons mobilisés pour rappeler au nouveau président
qu’il n’y aura pas de réelle alternative sans une vraie politique
écologiste.

Claire Lutz.

Profession de foi

 

Chèr(e)s concitoyen(ne)s,

Le 10 et 17 juin prochains, vous allez, peut-être, élire votre député. En effet, vous êtes de plus en plus nombreux à vous éloigner des urnes, convaincus que votre vote ne changera pas grand chose à votre quotidien, qui continuera de se dégrader. Et il est vrai que depuis 30 ans, rares ont été les lueurs d’espoir dans un monde de plus en plus abimé. Et depuis 30 ans, de droite décomplexée en gauche molle, ce sont les mêmes qui sont réélus, élection après élection.

Et la crise est arrivée, crise dont nos politiques prétendent encore qu’elle est passagère. Or nous savons bien qu’elle est le fruit d’un système économique injuste, corrompu, et destructeur, autant pour l’Homme que pour la Nature. Alors allons nous encore élire ceux qui ont mis en place ce système, où se sont toujours contentés de le changer à la marge ? Ou allons nous oser le changement, et tenter, enfin, de renouer avec l’espoir ?

Car, bien que certains voudraient faire croire que l’Ecologie est un problème, je suis persuadée qu’elle est la solution, le chemin vers un autre monde, apaisé, sobre, et solidaire. Et c’est cette volonté d’un vrai changement vers autre monde que je porterais en votre nom à l’Assemblée Nationale si vous me faites l’honneur de m’y élire.

Claire Lutz.

 

Syrie : stopper les massacres et sortir de l’impasse

800px-Umayyad_Square,_Damascus

Réuni samedi 4 février, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie, en raison de l’utilisation par la Russie et la Chine de leur droit de veto en tant que membres permanents. Pourtant sur les 15 membres que compte le Conseil de sécurité, 13 membres ont voté en faveur du projet de résolution soutenant un plan de la Ligue des Etats arabes qui appelait le Président syrien Bachar Al-Assad à céder le pouvoir.

C’est la deuxième résolution sur la Syrie bloquée par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Le 4 octobre 2011, les deux pays avaient déjà mis leur veto à une résolution condamnant la répression et les violations des droits de l’homme par le régime d’Al-Assad. Par leur véto, la Chine et la Russie se rendent complices de la poursuite du bain de sang en Syrie.

Sur le terrain, la situation s’aggrave d’heure en heure. Samedi, pendant les débats houleux aux Nations Unies, des bombardements perpétrés par les forces de sécurité syrienne à Homs auraient fait plus de 230 morts. On dépasserait les 6000 morts dans le pays depuis le début des soulèvements, et malgré toutes les condamnations internationales, les autorités syriennes continuent notamment de bombarder Homs, tuant des dizaines de civils.

Pour Europe cologie Les Verts, l’hystérie sanguinaire du régime dictatorial de Bachar Al-Assad doit absolument cesser et la communauté internationale doit trouver le plus rapidement possible une solution pour sortir de l’impasse du double véto sino-russe. Elle doit considérer que le pouvoir syrien est désormais totalement illégitime et ne plus avoir comme interlocuteur que l’opposition regroupée autour du CNS (Conseil national syrien).

EELV demande aux diplomaties françaises et européennes d’accentuer leurs pressions sur leurs homologues russes et chinois – en menaçant le cas échéant de suspendre les accords commerciaux – si ceux-ci continuent de protéger le régime de Bachar Al-Assad. Il convient également de reprendre le dialogue avec la Turquie pour créer une zone tampon et des corridors humanitaires afin de tenter de sauver un maximum de civils syriens et d’élargir le champ des sanctions prises à l’égard du régime syrien.

EELV rappelle qu’elle porte seule au sein de la classe politique française, la nécessité d’une réforme en profondeur du droit de véto à l’ONU. On le voit bien avec l’impasse actuelle en Syrie, cette réforme en profondeur du fonctionnement des instances des Nations Unies est plus que jamais nécessaire pour sortir de l’impuissance à empêcher de tels crimes contre l’humanité, pour que le « plus jamais ça » devienne enfin une réalité.

Pascal DURAND, porte-parole