Le transport de marchandises
Pendant que certains rêvent à une nouvelle Ligne Grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Paris, notre réseau ferré est progressivement délaissé par les entreprises.
Les entreprises de transport routier, dont celles qui sont des filiales de la SNCF elle-même, s’équipent d’engins de plus en plus performants, rendant peu attractif le transport par train. Alors que notre réseau ferré n’est pas au gabarit européen nécessaire. Il faut réhabiliter les voies ferrées que la SNCF s’est empressée d’abandonner, pour des logiques économiques « à court terme », au profit du seul TGV.
Comme sur le  transport fluvial, les investissements nécessaires ont toujours reculé.
Le frêt doit redevenir une priorité.
Le transport d’usagers
Des solutions existent, les moyens manquent ; les investissements dans de nouvelles LGV entravent la mobilisation des ressources nécessaires pour résoudre les désagréments quotidiens des Toulousains et habitants des alentours.
EELV réfute la culture du tout TGV au profit d’un transport de proximité, moins clinquant   mais assurant un service régulier dans de bonnes conditions de transport.
Les écologistes estiment que les moyens doivent se concentrer au profit de ceux qui se déplacent quotidiennement pour leur travail. L’amélioration de l’offre et de la qualité des transports est une priorité.
Le ferroviaire, le fluvial, le naval  :  Ces filières n’ont guère bénéficié du soutien public quand ceux de l’automobile ou de l’aéronautique ont été massivement aidés.
La commande publique écologique jouera dans ce domaine un rôle essentiel et permettra de compenser le recul inévitable et progressif des ressources énergétique et du secteur automobile. Il faudra développer de nouveaux services liés à la mobilité, à l’intermodalité, (déplacements à la demande, location de véhicules légers, co-voiturage, réseaux de cars ou de trains, Bus à Haut Niveau de Services).
Dans notre programme :
- Investissements massifs dans les transports en commun multimodaux en priorisant le train
- Réduction du transport de marchandises avec le développement des circuits courts et la relocalisation de l’économie
- Développement du frêt par rail et du transport fluvial ou maritime.
- Réduction du transport par avion, à maintenir uniquement en cas de necessité géographique.