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L’avenir (ir)radieux du nucléaire passe-t-il par le plutonium ?
ASTRID - Nouvelles menaces sur Marcoule
L’avenir (i)radieux du nucléaire passe-t-il par le plutonium ?
Pour le lobby du nucléaire, l’avenir n'est limité ni par les risques pour les
populations, ni par l’accumulation des déchets, comme on aurait pu l’espérer,
mais tout simplement par la raréfaction de l’uranium et les difficultés de son
exploitation. Deux voies sont ainsi explorées pour assurer la relève des
réacteurs actuels :
– Iter* à Cadarache, c’est à dire la « fusion », considérée par nombre
d’entre nous comme une « immense arnaque d’extrême dangerosité »*
d’une part ;
– La filière du plutonium** d’autre part, à travers le projet Astrid dont
la construction à Marcoule a déjà été décidée, et qui succède à Phénix et
Superphénix.
En ce qui concerne AsTrid, il s’agit de construire un prototype de réacteur
appelé indifféremment « réacteur à neutrons rapides » ( RNR ), « réacteur de
4 ème génération » ou encore « surgénérateur », dont la caractéristique
principale est d’utiliser le plutonium, l’élément le plus dangereux issu de
l’industrie nucléaire, et le sodium comme fluide caloporteur, sodium qui
s’enflamme au contact de l’air et explose au contact de l’eau !
Cette filière est, de ce fait, excessivement dangereuse dans tout son cycle.
Malgré sa dangerosité, actuellement du plutonium est introduit dans des
combustibles de nos réacteurs à eau : il s’agit du MOX élaboré également Ã
Marcoule.
Un petit rappel historique est nécessaire : L’industrie du nucléaire
« civil » occidental s’est développée essentiellement sur le modèle des
réacteurs à eau, dont le prototype avait été mis au point aux USA pour équiper
les sous-marins nucléaires (le premier, le Nautilus, avait été lancé en 1954).
Trois ans plus tard, la technologie était transposée vers la production électrique
sous licence Westinghouse, d’où découlent tous les réacteurs à eau PWR
actuels, et EPR dit de 3 ème
génération tels que celui en construction Ã
Flamanville, ou celui en projet, Atméa.
Mais en fait la première production expérimentale d’électricité nucléaire aux
USA fut réalisée en 1951 par un réacteur à neutrons rapides, RNR, alimenté
alors en uranium enrichi, moins performant que le plutonium dont on ne
disposait pas suffisamment à l’époque, plutonium qui est produit en petite
quantité dans les réacteurs (voir en annexe comment de l’uranium irradié peut
muter en plutonium).
Ainsi, pour disposer de plutonium, militaire ou civil, on a construit une usine Ã
la Hague destinée à extraire le plutonium à partir des combustibles usés issus
des centrales à eau. Cette usine est responsable de contaminations
importantes dans la Manche et le Cotentin.
Les difficultés et l’échec de Phénix et Superphénix ont fait fondre l’espoir de
développer la filière plutonium rapidement, et voilà qu’on se trouve avec un
stock de plutonium qui va croissant, stock excessivement dangereux et
encombrant. Il a alors été imaginé d’en utiliser dans les réacteurs à eau, en en
ajoutant en petite quantité à l’uranium : c’est le « MOX » élaboré à Marcoule
dans l’usine Melox (annexe). Rappelons au passage que toute cette industrie
fait de Marcoule l’une des sources de contamination radioactive les plus
importantes avec, entre autres, du plutonium dans les boues du Rhône.
Ses voisins Tricastin et Cadarache ne sont pas en reste, et l’ensemble constitue
l’une des zones les plus nucléarisées et les plus dangereuses d’Europe.
N’oublions pas non plus les multiples transports routiers de plutonium entre la
Hague et Marcoule, puis de livraison du Mox vers différentes centrales de
France et d’ailleurs. Il y en a eu jusqu’à Fukushima, et du plutonium se trouve
ainsi dispersé au Japon !
Quant à la filière Superphénix, on pouvait espérer en être débarrassé. Eh bien
non : elle renait de ses cendres sous la forme d’Astrid, et Marcoule, géré par le
CEA, hérite évidemment du nouveau projet.
Astrid un projet pour Marcoule qu’il faut remettre en cause avant qu’il
ne soit trop tard :
Malgré les difficultés et même l’échec de cette filière, les nucléocrates
s’entêtent, et le CEA obtient de l’Etat 650 million d’€ dans le cadre de
l’Emprunt National de 2010, pour construire à Marcoule ce réacteur dit de 4
ème  génération, ASTRID, de puissance 600 MW, fonctionnant donc avec plutonium
et sodium liquide, et prévu par la loi Loi n° 2006-739 du 28 juin 2006 de
programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs. .
Le but inavoué de ce projet est de garder la mémoire technologique de cette
filière avant que tous ses acteurs ne partent à la retraite.
Officiellement, outre démontrer la fiabilité de cette technique, Astrid est
destiné à montrer la capacité à « incinérer » le plutonium et ses voisins. On voit
là la subtilité rassurante du langage, car on n’incinère pas des atomes comme
les ordures. Les atomes ne brûlent pas. Par contre on peut les briser sous
bombardement neutronique, sauf qu’on génère, par ce fait, de nouveaux
éléments radioactifs et de nouvelles nuisances et que, de toutes façons,
l’efficacité de cette technologie ne permettrait de gérer qu’une faible
proportion de déchets.
Le calendrier prévoit avant fin 2012 un avant-projet phase 1, fin 2014
finalisation de l’avant projet, 2016 début de fabrication, pour mise en service
en 2020.
Des équipes bénéficiant d’un large financement travaillent donc à Saclay,
Cadarache et bien sûr Marcoule. Elles nous préparent cet avenir i-radieux dont
on ne veut pas, compte-tenu des dangers encore plus importants qu’avec les
centrales actuelles.
Le plutonium est la substance la plus dangereuse jamais fabriquée ;
c’est toute la filière plutonium qu’il faut combattre.
Comment ferait-on pour refroidir les réacteurs de Fukushima s’ils
avaient été des RNR, déjà que l’un d’entre eux avait reçu du Mox et
qu’on retrouve maintenant du plutonium dispersé dans
l'environnement ?
Pierre Péguin, mai 2012. -
REUNION PUBLIQUE 2012 AVEC TOUS LES CANDIDATS EELV MIDI PYRENEES
SALLE DU SENECHAL Rue de Rémusat 31000 TOULOUSE -
film + débat = La république de la Malbouffe
mairie de saint-jean -
réunion Collectif "Sauvons l'Ecole"
l'union, route d'albi -
conférence de presse à El Deseo Café avec Xavier Denamur, Elisabeth Belaubre et Cécile Péguin
11 rue des lois, toulouse -
rencontre avec les apiculteurs
79 avenue Frédéric Estèbe 31200 Toulouse -
marché de l'union
l'union -
marché de Saint-Jean
saint-jean 31240 -
table ronde avec coteaux 21
montberon -
avec Catherine Grèze, députée européenne
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La langue occitane
On appelle occitan ou langue d’oc une langue latine parlée dans le Sud de la France (Roussillon et Pays Basque non compris) jusqu’à une ligne passant quelques kilomètres au nord de Libourne, Confolens, Guéret, Montluçon, Tain-L’Hermitage, Briançon.
L’occitan est également parlé dans douze vallées alpines d’Italie et en Val d’Aran en Espagne.
Une des premières attestations du terme de langue d’oc se rencontre chez Dante qui, dans le De Vulgari eloquentia, classe les langues romanes d’après la façon de dire oui dans chacune d’entre elles (oïl, oc, si). Différents autres termes ont été employés pour désigner l’occitan : langue romane, provençal, limousin, gascon…, les trois derniers désignent également une variété régionale de la langue. Les termes occitan, langue occitane, Occitanie, attestés dès la fin du xiiie siècle (surtout en latin), restent d’un emploi rare jusqu’au début du xxe siècle. Ils ont été popularisés par le mouvement occitaniste.
Au Moyen-Âge l’occitan est utilisé non seulement en littérature mais aussi pour la rédaction de documents non littéraires. Cet usage est attesté par des chartes dès le xiie siècle. Il s’étend à l’ensemble des régions occitanes au xiiie siècle et se développe aux xive et xve siècles. Au cours de ces deux siècles, l’usage de l’occitan, concurremment au latin, est courant dans tous les domaines de l’écrit (documents officiels, archives, notariat, contrats, correspondances…). De fait, l’introduction du français a lieu au moment même où l’occitan est sur le point de supplanter définitivement le latin comme langue écrite usuelle. Les documents en occitan les plus tardifs, rédigés en Provence orientale et en Rouergue, datent des environs de 1620. Le Béarn fait exception puisque l’occitan y est utilisé jusqu’en 1789. Au xxe siècle la langue d’oc a été dotée d’une orthographe unifiée, inspirée de la graphie en usage dans les textes médiévaux. Cette orthographe, dite classique ou occitane, atténue à l’écrit les différences dialectales, tout en respectant l’originalité de chaque dialecte.
En Provence, une autre graphie, dite mistralienne reste d’usage courant à côté de la graphie classique. C’est en graphie mistralienne et en provençal rhodanien, qu’ont été écrites bon nombre des oeuvres majeures de la renaissance littéraire du xixe siècle et du début du xxe. Le recul massif de l’usage social de l’occitan est sensible dans les grandes villes dès la fin du xixe siècle, mais dans les campagnes, la rupture de la transmission familiale de la langue n’intervient qu’après la Deuxième Guerre mondiale (années 40, 50, 60). Selon une enquête IFOP menée en juin 2006, de la région Auvergne, 61 % des personnes interrogées affirment comprendre plus ou moins l’occitan, dont 22 % parfaitement ou facilement ; 42 % déclarent savoir la parler plus ou moins bien, dont 12 % facilement. En outre, 58 % des moins de 35 ans souhaitent voir leurs enfants apprendre l’occitan. De manière générale, 71 % des habitants dans la région Auvergne se déclarent favorables au maintien de la langue. Des chiffres prometteurs qui laissent un large champ d’action aux médias, institutions, organismes d’enseignement de l’occitan, pour répondre à ces attentes.
Texte extrait de l’occitan qu’es aquò - IEO
Guilhem Latrubesse
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réunion débat sur la circo 3 avec François Simon et Daniel Cohn-Bendit, interprétée en LSF
espace duranti, toulouse -
réunion apéritive à l'esquisse
pechbonnieu -
encollage des affiches officielles
haute-garonne -
marché de pechbonnieu
pechbonnieu -
déambulation et distribution quartier bonnefoy
toulouse bonnefoy -
réunion apéritive au Liberty Café avec les jeunes écologistes
119 route d'albi, toulouse -
débat : écologie et relocalisation de l'économie
salle marengo, rue leduc, toulouse -
affichage et distribution quartier croix-daurade
toulouse croix-daurade -
affichage et distribution Quartier Marengo
marengo, toulouserendez-vous à l'entrée de la bibliothèque José Cabanis à 18h
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réunion apéritive
121 avenue Louis Plana - Toulouse -
radio occitania 98.3 Ã 11h30
toulouse -
distribution de tracts à la Roseraie
roseraie, toulouse -
édition d'un tract A5
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deuxième tour des présidentielles
francela gauche enfin !
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1° mai : fête du travail ? contre l'exploitation des femmes
toulouse, place saint-cyprien -
tchernobyl day
toulouserassemblements place du Capitole Samedi 28 Ã 11h00 et dimanche 29 Ã 11h30
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chaine humaine à la centrale de Golfech
golfechLes Amis de la Terre Midi-Pyrénées organise 2 bus militants et conviviaux.
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Réunion plénière EELV Toulouse
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premier tour des présidentielles : eva joly
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rencontres et distributions de tracts à Toulouse
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rencontres et distributions de tracts
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meeting avec José Bové
30 allées Barcelone, Toulousedans le cadre de la campagne présidentielle
avec José BOVÉ, député européen,                                                      vice président de la Commission Agriculture du Parlement Européen,
Véronique VINET secrétaire régionale d’Europe Écologie - Les Verts
Gérard ONESTA vice-président du Conseil Régional Midi-Pyrénées
réunion publuque
le projet des écologistes, un choix de société
Jeudi 12 avril 2012
20H30 SaLLE dE BaRCELonE
22, allées de Barcelone TOULOUSE - Métro Compans Caffarelli
evajoly2012.fr
Emploi, lutte contre la dictature de la finance,
retour des services publics,
transition énergétique, éthique et politique,
environnement et santé...
Venez débattre de nos propositions.
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rencontres et distribution de tracts
avenue des mazades, toulouse -
rencontres et distributions de tracts
rue du faubourg Bonnefoy, Toulouse -
Anem oc ! Per la lenga occitana !
place de l'Europe, ToulouseManifestation pour la défense des langues régionales aux côté d’Eva Joly et des élus EELV en charge des affaires occitanes :
Guilhem Latrubesse, Conseiller régional POC-EELV, suppléant
Jean-Charles Valadier, Adjoint au maire de Toulouse EELV, directeur de campagne