transports : pas besoin de projets pharaoniques

Non les projets pharaoniques ne vont pas

améliorer le système de transports

Réformons la politique coûteuse des transports pour la rendre efficace, universelle, plus simple et moins chère.

Une autre politique doit être menée pour améliorer  la qualité de vie des citoyens des zones urbaines denses aux zones rurales les plus isolées sans augmentation de la pression fiscale.

Les partis dominants qui ne voient de réponse aux difficultés actuelles que dans des grands projets ruineux  financés par l’endettement ou des partenariats publics privés que nos enfants devront rembourser.

Mettons en place des alternatives pour permettre à tous les citoyens de se déplacer sans être obligés d’acheter une voiture, et sans ruiner les collectivités.

 

Une remise à plat ou un arrêt de certains projets pour

arrêter les gaspillages de dizaines de milliards d’euros

 

Pourquoi de vouloir aller toujours plus vite s’il faut détruire toujours plus d’espaces naturels ou agricoles ?

Pourquoi choisir les projets qui consomment le plus de ressources naturelles alors que nous en avons besoin pour la construction de logements ?

 

Une politique alternative simple et finançable

  • Pour des transports pour tous,  fréquents,  fiables, pas chers, simples d’utilisation,
  • Pour que les transports ne monopolisent pas une grosse part des moyens financiers des départements et régions,
  • Pour que les transports ne contribuent pas à l’augmentation des impôts et de la dette des départements et régions,
  • Pour économiser nos ressources naturelles en limitant les besoins en sable, ciment et acier

Des réponses multiples au problème de saturation du système de transports

1) la réduction et l’étalement des déplacements

Les systèmes de transports n’arrivent plus à faire face aux heures de pointe. Faisons en sorte de diminuer cette heure de pointe :

  • réduction du nombre de jours de travail comme par exemple le développement de la semaine de 4 jours ce qui diminuera certains jours les besoins de déplacement aux heures de pointe,
  • rapprochement des domiciles du lieu de travail par une politique d’urbanisme cohérente pour limiter les besoins de déplacement,
  • lancement d’un grand programme de construction d’écoquartiers comprenant 20% de logements sociaux et 20% de logements intermédiaires à proximité des zones d’activités actuelles,
  • développement des activités avec des emplois verts sur ou à proximité des zones de logements.

 

2) l’optimisation de l’existant

  • amélioration du fonctionnement de l’existant pour éviter les pannes et augmenter les vitesses de déplacement (rénovation des infrastructures, rénovation du matériel roulant, automatisation des lignes de métro,…),
  • augmentation de la fréquence sur les lignes de transports en commun existantes et notamment les lignes de bus ce qui permet d’augmenter les capacités de transport pour des dizaine de milliers d’usagers supplémentaires et de limiter le temps d’attente au niveau des correspondances et donc raccourcir les trajets,
  • mise en site propre les lignes de bus partout ou cela est possible en occupant la voirie automobile ce qui permettra de raccourcir les temps de transports et de transporter plus de monde. Une partie du coût d’entretien de la voie de bus vient se substituer au coût d’entretien de la voirie automobile. Les dépenses de fonctionnement ne s’ajoutent donc pas,
  • encourager l’utilisation de voitures partagées en les autorisant à emprunter des voies réservées sur les voies rapides .

En optimisant l’existant et en utilisant des voiries actuelles on limite la consommation d’espaces supplémentaires et de ressources naturelles, on incite les usagers de la voiture à prendre les transports en commun qu’ils voient aller plus vite qu’eux. En développant les lignes de bus, on créée également de nombreux emplois pérennes. En optimisant, les coûts de fonctionnement sont maîtrisés et les risques de dérapages financiers limités.

 

3) les circulations éco-logiques

  • développement des pistes cyclables en zones urbaines et rurales et des garages à vélos sécurisés autour des arrêts de transports en commun,
  • mise à niveau des trottoirs et suppression des obstacles pour permettre leur accès à tous les personnes à mobilité réduite et faciliter la circulation de tous les piétons,
  • obligation pour tous les nouveaux immeubles d’avoir des garages à vélos pouvant abriter un vélo par habitant,
  • création de nouveaux garages à vélo dans les immeubles existant  en substitution à des places de parking existantes,
  • équiper les immeubles de bureaux de garages à vélos sécurisés et de douches pour permettre aux salariés de se changer,
  • donner la possibilité aux populations habitant la zone dense d’emprunter facilement une automobile (autopartage, taxi collectif, covoiturage, location..) pour ne pas avoir à en acheter et donc développer les réseaux de proximité de ce type.

C’est donc aussi en sécurisant la circulation des piétons et des cyclistes ou en facilitant l’usage de véhicules collectifs que l’on donnera à la possibilité à la population qui le souhaite les moyens de changer de mode de transport et d’abandonner la voiture.

 

Une politique écologique privilégie les solutions rapides et simples de mise en oeuvre qui répondent au plus grand nombre et en même temps des politiques de moyens et long terme qui transforment réellement la société sans pression financière disproportionnée. C’est une garantie supplémentaire de maîtrise des coûts de la politique des transports.

Etre écologiste c’est donc se placer loin de la politique de démesure dans les transports,
Etre écologiste c’est proposer des solutions humaines à taille humaine,
Etre écologiste c’est construire une société ou nos enfants ne payeront pas nos erreurs d’aujourd’hui.

Redonnons du sens à la politique.

 

d’après l’article de Francine Bavay, Europe Ecologie les Verts, Conseillère régionale d’Ile de France, candidate EELV aux élections législatives en Hauts de Seine.