Face à l’urgence climatique, nous devons impulser en France et en Europe une véritable politique sur les questions d’énergie autour des axes suivants :
Une lutte drastique contre les gaspillages de toutes les énergies, gaspillage qui ont fondé notre société de sur-consommation et de profits pour quelques-uns.
Une production de l’énergie plus locale, renouvelable, sûre et suffisante pour une consommation sobre et nécessaire.
Une sortie du nucléaire, la plus rapide possible.
Une relocalisation de notre production, en particulier agricole.
Nous pouvons acheter des productions transportées depuis l’autre bout de la planète, vendues à bas prix parce que les salariés agricoles touchent des salaires dérisoires, parce que les transports aériens et maritimes bénéficient d’un carburant non fiscalisé.
Notre alimentation doit être plus locale et saisonnière de manière à privilégier les circuits agricoles courts à bas coût énergétique de transport.
Cela permet d’encourager la production agricole paysanne sur nos territoires.
Une réforme du système des Certificats d’Economie d’Energie pour les appareillages domestiques et industriels de manière à ce qu’ils soient moins gourmands en énergie pour un coût d’utilisation moins élevé. C’est une réelle économie du quotidien pour tous.
Une aide à la rénovation de logements pour isoler aux normes Bâtiment Basse Consommation (BBC). Cela entraîne de moindres dépenses dans les budgets des ménages. C’est aussi de l’emploi local.
Faudra-t-il attendre la pénurie des hydrocarbures, ou l’accident nucléaire, pour mener une véritable politique des transports et de l’énergie ?