Alain Refalo sera présent jeudi 29 mars à 11h30, place des fêtes de Colomiers, auprès des salariés en lutte pour la défense des conventions collectives dans le secteur social et médico-social.

Il est inacceptable que les employeurs s’attaquent aux droits des salariés consignés dans ces conventions, tout particulièrement la convention collective 51. Ce n’est pas aux salariés qui œuvrent au service du public de payer une politique de restriction budgétaire qui vise à terme à démanteler les services publics.

Au nom de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), les services publics, conquêtes du programme du Conseil National de la Résistance, sont en effet progressivement démantelés : fusion, réduction d’effectifs, privatisation, une logique implacable de destruction s’est mise en place. Santé, éducation, justice, police, organismes sociaux, etc. sont concernés. Les besoins de la population auxquels sont censés répondre ces services ne sont plus une priorité. Les structures de solidarité, les droits sociaux ne cessent d’être remis en cause. Les plus démunis en font les frais. S’installe ainsi une société à deux vitesses qui instaure l’exclusion en norme.

Face à ce rouleau compresseur libéral destructeur, de nombreux agents des services publics sont entrés en résistance, malgré les risques encourus, pour ne plus subir et faire subir cette fatalité qui compromet gravement le pacte social républicain. Ils méritent notre soutien et notre solidarité.

Alain Refalo, enseignant du primaire en résistance pour la défense de l’école publique et candidat aux élections législatives, dénonce la marchandisation des services publics et s’engage à œuvrer, s’il est élu député, pour une autre politique des services publics qui ne doive rien à la logique de la concurrence, une politique qui soit réellement au service des besoins de nos concitoyens, particulièrement les exclus et les plus démunis de notre société.

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