Alain Refalo a participé à Orange à la grande chaîne humaine pour la sortie du nucléaire qui a relié Lyon à Avignon, le dimanche 11 mars, jour anniversaire de la catastrophe de Fukushima. 60 000 personnes ont participé à cet événement considérable qui montre la mobilisation de l’opinion publique contre la poursuite du nucléaire en France.
Signataire de l’appel pour une France sans armes nucléaires, Alain Refalo rappelle que le développement du nucléaire civil va de pair avec la prolifération du nucléaire militaire. Car c’est le même procédé que permet d’enrichir l’uranium pour en faire du combustible ou des bombes. Il n’est donc pas étonnant que des pays comme l’Iran développent l’arme atomique derrière le paravent du nucléaire civil. C’est exactement ce que fît la France dans les années 1950.
La sortie du nucléaire est tout à fait possible, sans le moindre « retour à la bougie ». Elle passe en particulier par les économies d’énergie (isolation des bâtiments, chasse au gaspi, développement d’équipements moins énergivores…) et par un recours important aux énergies renouvelables (éolien, solaire, bois, hydraulique, biomasse, cogénération…). La sortie du nucléaire est une mesure sociale : elle entraînera la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois, beaucoup moins dangereux que les métiers du nucléaire, non délocalisables et socialement utiles. Elle permettra aussi une réelle indépendance énergétique du pays.