Alain Refalo prend position sur le respect de l’animal

Suite à l’importante manifestation nationale (3 000 personnes) samedi à Nîmes en faveur de la cause des animaux, Alain Refalo précise sa position et développe ses propositions sur le devoir de respect envers l’animal.

Si, comme l’avançait Gandhi, « on reconnaît le degré de civilisation d’une nation à la manière dont elle traite ses animaux », alors il est grand temps de repenser notre rapport à l’animal et d’abandonner notre modèle de production intensive qui relègue l’animal au rang d’objet ou de marchandise quelconque.

Les procédés violents, barbares et révoltants, infligés aux animaux qui vont des méthodes d’élevage aux conditions de transport, de leur mise à mort en abattoir à la « torture-spectacle » des corridas, sans oublier la vivisection, ne sont plus acceptables dans une nation qui se dit civilisée.

L’animal doit être reconnu pour ce qu’il est, à savoir un être sensible, et bénéficier à cet égard d’un minimum de respect et de protection de notre part.

Juridiquement, et même si cela suppose une refonte de notre code civil et la création d’un troisième livre entre celui dévolu aux personnes et celui dévolu aux biens, l’animal doit passer du statut de « bien meuble » à celui d’être vivant. C’est une simple question de bon sens.

En conséquence, Alain Refalo s’engage, s’il est élu député, à faire du respect de l’animal un enjeu de société et formule les propositions suivantes :

  • pour un étiquetage systématique des viandes informant le consommateur sur le mode d’abattage des animaux (avec ou sans étourdissement) ;

 

  • pour l’interdiction de la corrida sur le territoire national et pour qu’aucune tradition locale ne vienne légitimer un acte de cruauté commis envers un animal ;

 

  • pour une révision du statut juridique de l’animal, faisant passer celui-ci de « bien meuble » à celui d’être sensible.


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