L’Union européenne a pour ambition de diminuer de 20 % sa consommation d’énergie d’ici à 2020, mais aussi de respecter 20 % de renouvelable dans le bouquet énergétique et de réduire de 20 % les gaz à effet de serre.
Le groupe écologiste entend bien contribuer à faire respecter cet objectif tout en insistant sur la réduction de la part du nucléaire.
Le 7 mai dernier, la Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a annoncé les résultats du second appel d’offres sur l’éolien offshore. Le parc du Tréport, d’une puissance prévue de 500 mégawatts, a été attribué au consortium GDF Suez – Areva
Le développement de l’éolien offshore est un élément majeur de la transition énergétique et pour la conversion écologique de l’économie en Haute-Normandie puisque , dans le cas présent, la création de nombreux emplois dans notre région est à la clé : deux usines de construction d’éoliennes au Havre, ce qui débouchera sur plusieurs centaines d’emplois locaux pérennes, directs et indirects, et un centre de R&D éolien au technopôle du Madrillet, avec 100 emplois à la clé .
Ainsi, les énergies du vent étaient au programme l’après midi du 15 mai, dans une région connue pour être fortement productrice d’énergie !
Karima Delli, accompagnée de Véronique Moinet et Benoît Leclerc, candidats haut-normands sur la liste des européennes dans notre euro-région, et de Claude Taleb et Véronique Bérégovoy, tous deux Vice-président-e EELV à la Région, a visité le parc éolien terrestre de Callengeville, dans le Pays de Bray.
Les opérateurs concernés lui ont ensuite présenté le projet de parc éolien offshore des 2 Côtes au Tréport. La journée s’est terminée par une conférence de presse afin de faire le point sur les politiques que les écologistes veulent développer pour faire de la transition énergétique et écologique le coeur battant de notre avenir européen, notamment en Haute-Normandie, « région pilote » dans ce domaine comme l’a souligné Karima Delli.
