L’amiante est à l’origine d’une des plus grandes catastrophe sanitaire et bien que l’usage de ce matériau soit interdit depuis 1997, il est toujours présent dans beaucoup de bâtiments vétustes. Les travaux de réhabilitation ou d’isolation thermique sont donc parfois à l’origine de nouvelles contaminations passives d’usagers, de bricoleurs du dimanche ou de professionnels puisque l’on sait depuis peu que même les fibres courtes sont dangereuses.
Il est urgent de prendre des dispositions au niveau européen pour éradiquer ce matériau afin de prévenir de nouveaux risques d’exposition et d’éviter de nouvelles victimes.
« Le nombre de cas de maladies liées à l’Amiante dans l’Union Européenne se situe entre 20 000 et 30 000 par an, et ce nombre risque d’encore augmenter à l’avenir. Des risques accrus de cancer ont en outre été observés chez des populations exposées à de faibles niveaux de fibres d’Amiante, y compris des fibres chrysolites. C’est pourquoi des initiatives s’imposent pour lutter efficacement contre les risques d’exposition à l’amiante ». (Stephen Hughes député Européen 14 mars 2013)
Il est également urgent de concevoir un programme européen de recherche en vue de:
- prendre en compte toutes les maladies cancéreuses ou non générées par l’exposition aux fibres d’amiante
- programmer le recyclage des déchets amiantifères.
Merci à Annette Rimbert, présidente de l’association résoA+ qui se mobilise sur la résolution de la problématique amiante, association qui rassemble des spécialistes du bâtiment et des membres de la société civile sensibilisés à la nocivité de l’amiante.
Cette association se mobilise sur la prévention pour éviter de nouvelles victimes dans les années futures et nous souhaitons entendre les projets des candidats par rapport à cette problématique qui devrait, selon nous, prendre forme au niveau européen car il y a urgence si nous ne voulons pas retrouver dans quelques temps de nouvelles victimes exposées passivement à ce minéral.