Europe Ecologie défend le droits des animaux

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IMG_9290Nous sommes fiers, à Europe Écologie, d’être la seule formation politique à défendre les droits des animaux en Europe.
L’Union européenne a encore des progrès à faire pour améliorer le bien-être animal. Les traités reconnaissent l’impact des politiques de l’UE uniquement sur les animaux d’élevage. Une directive de 1998 permet en principe d’éviter des souffrances et des douleurs inutiles à l’encontre de ces animaux. Mais les animaux sauvages et domestiques sont jusque-là exclus de la législation européenne.
Au cours de la mandature qui s’achève, les écologistes au Parlement européen ont su remporter plusieurs batailles juridiques. Ils ont par exemple contribué à améliorer l’étiquetage des viandes en renforçant la transparence sur les lieux de naissance, d’élevage et d’abattage des animaux. Informer le consommateur de ces lieux lui donne la possibilité à l’achat de réduire le transport d’animaux et d’améliorer ainsi le bien-être animal. Mais la grande victoire, c’est celle d’avoir obtenu de la Commission qu’elle propose une nouvelle directive-cadre sur le bien-être des animaux pour la prochaine mandature. Celle-ci devrait même inclure les animaux sauvages et domestiques.
Le Parlement européen devra rester vigilant pour que cette prochaine directive-cadre améliore considérablement le sort des animaux. Nous, écologistes, considérons que rien ne justifie que l’animal soit soumis au régime juridique d’objet. Nous lutterons pour qu’aboutisse un statut européen de l’animal. C’est la condition sine qua non  pour défendre le bien-être animal, refuser l’exploitation commerciale des animaux sauvages et promouvoir des alternatives aux tests en laboratoire. Il faut vite remédier à cette urgence : 11,5 millions d’animaux étaient utilisés en 2011 dans l’Union européenne pour des tests animaux ! Face à la faible mobilisation des États membres pour investir des fonds publics dans les méthodes alternatives à l’expérimentation animale, il nous faudra défendre au Parlement européen une augmentation des fonds européens alloués à la recherche pour tous les types de produits, y compris dans le secteur cosmétique. Le dernier règlement « cosmétiques » de 2013, qui interdit pourtant les tests animaux, est limité dans son application tant que des alternatives aux tests animaux ne seront pas trouvés. Nous n’hésiterons pas à définir des dates butoir pour la fin de l’expérimentation animale, afin que les efforts de recherche soient mis en œuvre au plus vite.
Parallèlement, nous poursuivrons nos efforts pour encourager les contrôles sur place, mieux réglementer l’usage des animaux sauvages à des fins commerciales, notamment dans les zoos et les delphinariums et nous veillerons à interdire l’usage à des fins commerciales d’espèces protégées au niveau international.
Mardi 2 décembre 2014
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