Ce matin, vendredi 11 avril, première étape du Paris-Roubaix des Alternatives à Creil. La ville fait partie d’une agglomération du sud de l’Oise comportant 115 000 habitants. Située à proximité de Paris, elle s’est développée et s’est industrialisée avec l’essor du chemin de fer au cours du XIXe siècle.
Aujourd’hui encore, le transport ferroviaire est une composante majeure du quotidien des Creillois. Beaucoup travaillent en effet à Paris et effectuent des trajets quotidiens vers la capitale tôt le matin, puis reviennent tard le soir.
L’essentiel des trajets se font en effet depuis et vers Paris : par l’Intercités, le TER et même par le RER C. Le trajet Paris-Creil a ainsi représenté 1 193 000 voyages en 2006.
Creil est une ville multiculturelle et populaire, cité-dortoir, dont certains habitants peuvent se considérer isolés de la région Ile-de-France alors que leur territoire n’y est distant que de quelques kilomètres.
Pour nous, écologistes, le développement et l’amélioration du réseau ferroviaire doit répondre à deux impératifs majeurs :
- d’une part aller dans le sens d’une véritable égalité des territoires avec le désenclavement des quartiers. Donner la possibilité aux habitants de pouvoir se déplacer pour travailler, étudier, chercher un travail, se former ou encore se cultiver.
- d’autre part investir dans des infrastructures de transports durables, moins polluants et moins consommateurs en énergie. Ces équipements permettent de lutter contre le dérèglement climatique bien sûr mais visent aussi à faire disparaître les pics de pollution aux particules fines cancérigènes, qui concernent une grande partie de l’Euro-région, notamment le sud de l’Oise.
Pour nous, écologistes, les luttes sociales, environnementales et économiques convergent vers un même modèle durable et vertueux pour les habitant-e-s et pour les générations futures.