à Besançon, l’autogestion en action

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Besançon et son mouvement ouvrier sont symboliques d’une évolution vers l’autogestion ouvrière. En effet, dans les années 70, la célèbre marque de montres LIP s’est aussi fait connaitre pour la lutte syndicale et les grèves engagées par les ouvriers de cette usine.

La ville est la deuxième étape du Tour de France de l’écologie. Sandrine Bélier, Antoine Waechter et les candidats locaux de la liste Grand Est ont organisé une rencontre avec les syndicalistes symboliques de ce mouvement, pour échanger sur l’emploi, l’avenir et sur les nouvelles formes de gestion. Parmi les anciens syndicalistes présents, Charles Piaget, Fatima Demougeot et Rolland Vittot.

L’Europe peut et doit s’engager dans la voie du développement des SCOP (société coopérative et participative)  et des  SCIC (société coopératives d’intérêt collectif) , par un Small Buisiness Act qui permet la mise en place d’une véritable politique industrielle, novatrice, économe en énergie, porteuse d’emplois nombreux et non délocalisables. Ces sociétés coopératives permettent cela, notamment en misant sur les nouvelles filières que sont les énergies renouvelables – notamment : photonique, solaire thermique, éolien offshore -, l’isolation des bâtiments permettant d’économiser une part importante de notre facture énergétique, le développement de transports non polluants, celui des nouveaux matériaux et de la chimie verte, l’économie numérique, la fabrication souple par « impression 3D ».

L’accompagnement de ces sociétés coopératives pour favoriser leur développement est aussi un axe à privilégier. Les fonds structurels européens doivent se tourner vers ces nouveaux modes d’entreprises qui font de l’économie sociale et solidaire un principe de base.

Pour l’histoire des mouvements ouvriers de LIP :

 

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