Sandrine Bélier, tête de liste Europe Ecologie dans le Grand Est aux élections européennes, se rendra demain, mercredi 30 avril, sur le site d’Alstom, pour rencontrer les représentants des salariés, dans le cadre d’une journée pour l’Europe et l’Emploi. Toutefois, compte tenu de l’actualité, elle a tenu à réagir sur la situation en publiant un billet d’humeur hier, sur son compte Facebook.
Le voici :
Les résultats de l’année fiscale du groupe doivent être présentés le 7 mai prochain. Le groupe est-il en faillite? Il semblerait que non. Alors qui joue sur l’assimilation de la situation présente à celle de 2003? Il n’y a assurément aucune urgence car les activités d’Alstom ne sont pas menacées à court terme. Les investissements ont été fait sur les filières éoliennes et transports rendant l’entreprise compétitive dans ces secteurs. Le Comité Exécutif d’Alstom ne doit pas céder à la pression d’une urgence a qui n’existe pas. Prenons le temps d’une stratégie à moyen terme, prenons nos responsabilités à l’échelle nationale et européenne pour offrir à Alstom des débouchés durables en engageant la transition énergétique, en assurant une feuille de route ambitieuse en matière de développement des énergies renouvelables qui assurera une feuille de commande à l’entreprise. Sortons de la compétition européenne pour assurer une coopération industrielle européenne par des partenariats renforcés. Nous avons besoin de « Champions européens ». Nous avons besoin de grands groupes européens aux services des politiques européennes. Nous avons besoin, pour garantir les emplois sur nos territoires, en France, dans l’Est, d’une politique européenne industrielle et énergétique et de mobiliser les fonds européens pour garantir le maintien de nos entreprises en France et en Europe, pour gagner en compétitivité au niveau international. Il n’y a pas urgence à céder Alstom aux capitaux américains. Il y a urgence à engager, ce que les écologistes portent depuis 5 ans, au coeur des institutions européennes : une politique industrielle européenne et un paquet climat-énergie ambitieux! La recapitalisation du groupe à l’échelle européenne est la solution. Bouygues veut céder ses parts (29%), qu’il les cède, que l’Etat français s’engage à en reprendre une part. La France au sein de l’Europe et avec l’Europe peut garantir un bel avenir au groupe Alstom, à ses salariés présents et ceux à venir ! Alstom fait beaucoup de bruit médiatique aujourd’hui, mais c’est l’ensemble de l’industrie qui souffre de la myopie industrielle des majorités politiques libérales européennes successives et des limites des politiques nationales du chacun pour soi industriel, la preuve est encore faite que cela ne marche pas ! Il faut maintenant et vite passer à la vitesse européenne !
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