Cantonales 40: rendez-vous média le 26 à Mont-de-Marsan
Le mode de scrutin des élections cantonales avantage les grandes formations politiques, bien que nos trois partis recueillent depuis des années le suffrage de nombreux landais, sans y être représentés.
Le Conseil Général des Landes a besoin d’une diversité politique.
Europe Ecologie et le PRG ont travaillé à une alliance à laquelle a été associé RPS (Régions et Peuples Solidaires), autre allié naturel.
Une autre dynamique de développement est possible, fondée sur les besoins de tous, créatrice d’emplois de proximité, et respectueuse de l’environnement.
Nous vous invitons à rencontrer quelques uns des candidats,
le Mercredi 26 Janvier à 11h,
Hotel des Pyrénnées à Mont de Marsan.
et vous ferons part de la liste des candidats EELV et des partenaires PRG et RPS.
L’équipe de campagne
Cantonales40: mise au point du 4 pages
Dimanche 23 janvier
13h30
salle de la conciergerie de la mairie
Dax
11/01 ciné-citoyen « Severn » par EE-Landes
11/01: première Agora éco-citoyenne dans les Landes
Laurence Motoman: des chiffres et des hommes
(A la coordination Aquitaine)
Bonjour à tous,
Qu’un aspect comptable soit nécessaire en période électorale ou pour la gestion financière d’un parti politique, tout à fait Vrai.
Si le but est de créer un rassemblement d’individus, unis par la confiance de partager des convictions communes, la logique n’est plus du tout la même.
Là, Il ne s’agit pas d’obéir et d’appliquer les consignes, émanant d’un département majoritaire en terme d’adhérents (d’où majoritaire en terme de décisions), mais de travailler à l’unité d’actions coordonnées.
La coopération à l’établissement de règles communes rend légitime pour chacun leur respect et prouve une cohérence entre les paroles et les actes.
Chacun d’entre nous peut apporter ses compétences et opinions dans un secteur délimité de la réalité. Nous sommes de simple détenteur d’un fragment de savoir. La force d’une coordination serait de trouver une articulation entre ces différents atouts, sans que les difficultés rencontrés entraînent un repli derrière les certitudes et préjugés rassurants.
Le plus souvent, notre rapport au monde est basé sur la validité du savoir, la légitimité des règles auxquelles nous nous plions et l’authenticité de notre propre engagement.
La Socialisation de l’expérience et sa transformation en connaissances généralisables et réutilisables, sont un enjeu majeur à l’organisation du rassemblement.
Les relations de domination ou d’équité soutiennent ou opposent cette élaboration positive . Si elles sont tournées vers des objectifs communs, par ex: « la transformation écologique de la société », elles peuvent amener à construire une mobilisation coordonnée en utilisant des méthodes de communication différentes, plus humaine. (Psychodynamique du travail, analyse transactionnelles, process communication,..).
Les conditions nécessaires à la coopération:
-Coordonner les différentes façons de travailler en leur donnant une visibilité et prenant en compte les contradictions, les cadres réglementaires et les singularités.
« L’élément fondamental de la visibilité et d’une coordination efficace étant la confiance. » (Davezies et Jayet, 1992)
Problème crucial pour la coopération humaine, car entre confiance et défiance, pas de moyen terme.
La confiance se construit dans la crise, c’est donc une belle période pour la mettre en oeuvre.
Selon la façon dont l’autre se comporte face à une situation imprévue, la constatation est faite (ou non) que l’on continue d’agir selon des principes partagés.
La confiance dans le fait que nous partageons les mêmes règles solidifie les relations interpersonnelles.
Ce cadre est actuellement en construction dans cette période transitoire du rassemblement écologiste et permettra une potentialisation des efforts de chacun dans une action commune .
Cette étape transitoire est l’opportunité de débats et de confrontations d’opinions, mais doit se dérouler de façon conviviale
et démocratique, dans le respect de chacun.
Ces confrontations permettent d’enrichir la réflexion grâce aux contributions singulières.
C’est dans un tel espace de parole que peuvent se discuter les questions déontologiques et éthiques, servant de base de confiance à la coopération régionale.
Sinon, le risque sera de multiplier les particularismes entre les individus et les différentes « sensibilités » politiques, aboutissant à une fragmentation de la force politique écologiste.
Alors! l’organisation oui ! mais… Selon Dejours (1993),
« l’organisation sait répartir, diviser, mais elle ne sait pas unifier ».
La construction des règles implique visibilité, coordination et unité; afin d’établir une confiance fondée sur la conscience d’une communauté de valeurs, alternant intimité et visibilité ou autonomie et rassemblement.
Cette alternance n’est possible que si la « hiérarchie » accepte de « lâcher prise » en toute confiance.
L’autorité, bien que nécessaire et constructive, n’a pas pour objet de perpétuer des formes établies de domination.
Pour terminer, les chiffres avancés par certains ne sont qu’un élément du puzzle à constituer pour atteindre notre but.
Si, but commun il y a… La mobilisation, l’espoir, l’investissement, la reconnaissance, la confiance, … ont un caractère vital
et ce ne sont pas des pourcentages ou une organisation figée qui pourront les cultiver.
La question n’est d’ailleurs pas actuellement de savoir: « comment motiver ? », mais plutôt: » Comment ne pas briser la mobilisation ? »
La réponse réside peut-être dans la reconnaissance du travail et du savoir faire, dans l’acceptation des difficultés et des différences, le respect vis à vis des résistances au changement , dans une recherche de dialogue réel….
Laurence M.
» Si les humains tombent dans le pessimisme, c’est qu’ils ne savent pas quelle direction donner à leur mouvement » (Peter Deunov)
Déclassement d’un espace boisé d’une grande agglomération en « pôle de valorisation »… est-ce bien écologiquement correct ?
Lu dans Sud-Ouest
Les Bayonnais se sont exprimés dans l’enquête publique sur le pôle de valorisation et le déclassement de l’espace boisé passe mal.
Les résultats de l’enquête publique, la première, relative au futur centre « de tri et de valorisation » des déchets sont désormais consultables en mairie. Elle portait essentiellement sur la déclaration d’utilité publique du projet et les modifications du Plan local d’urbanisme (PLU) pour réaliser l’usine, sur le site de Batz, au nord de Bayonne. Près de 300 personnes ou groupes de personnes l’ont annotée. Que dit la vox populi ? Dans sa grande majorité, elle dénonce le projet.
Il ressort trois griefs majeurs, contre le dessein du syndicat de traitement des déchets, Bil ta garbi : la localisation du site, la peur de nuisances, la transparence de la procédure. Michèle, par exemple, rappelle « la proximité de la ZUP » de Sainte-Croix. Une zone fortement peuplée, à « haute densité de logements sociaux ». Pour elle, on a choisi d’implanter la future usine chez « les pauvres ».
L’avis est largement partagé, exprimé en des termes plus ou moins abrupts. De même, ils sont nombreux à souligner les 2,7 hectares de bois classés menacés par le pôle de valorisation. Comme Yvette qui juge cette zone « très utile, au bord de l’autoroute » dont elle atténue les nuisances.
Sans compter que le Pic noir, le plus grand Pic d’Europe, niche dans ces bois… et en cette année de la biodiversité, on pourrait penser que les politiques s’en soucieraient… Au fait, ces politiques, qu’en pensent-ils ? Vous allez être surpris… Vous pouvez le découvrir en lisant la suite de l’article sur Sud-Ouest…