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  1. Protéger la biodiversité, c’est protéger notre avenir !

    La journée mondiale de l’environnement est l’occasion de montrer à quel point la protection de la biodiversité est fondamentale car elle est à la base des systèmes naturels qui régulent le climat et fournissent des ressources vitales pour la vie humaine. La biodiversité est également un pilier de la justice sociale car elle est la garantie d’une accès durable des ressources à toutes et tous.

    Le 16 mai dernier, Marine Tonnelier s’est rendue au siège national de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), basé à Rochefort en Charente-Maritime. Fondée en 1986, la LPO s’engage avec passion et détermination pour la protection de la nature et de la biodiversité, tant au niveau national qu’international. Cette association joue un rôle crucial dans la préservation de la faune et de la flore.


    Elle a été accueillie par Alain Bougrain-Dubourg, président de la LPO depuis 1986. Ensemble, ils ont visité la réserve naturelle Moëze Oléron où plus de 100 000 oiseaux viennent se reposer, nous rappelant ainsi l’importance vitale des espaces naturels préservés.

    LES IMPACTS DE L’INACTION

    Chaque année, 20 millions d’oiseaux disparaissent en Europe, soit 800 millions sur 20 ans. Le principal coupable de cette tragédie est l’utilisation massive de produits phytosanitaires, responsable de la disparition des insectes, une des premières sources de nourriture des oiseaux.

    Malheureusement, la nouvelle stratégie Écophyto 2030 dévoilée le 6 mai 2024 par le gouvernement la met en péril. Elle introduit un nouvel indicateur qui taille en pièce l’ambition de réduction de l’utilisation des pesticides et aura de graves conséquences pour biodiversité et la santé publique.

    Face à l’inaction du gouvernement, les Écologistes proposent une feuille de route claire, financée et planifiée afin de réduire et éliminer progressivement l’utilisation des pesticides et des engrais de synthèse. Elle s’appuie sur :

    • l’utilisation de fonds publics sous forme de « paiements pour services environnementaux » afin de favoriser les pratiques agricoles vertueuses ;
    • une révision du Plan Stratégique National (PSN) et de la Politique Agricole Commune (PAC) pour rendre les incitations à la transition plus efficaces ; 
    • un soutien à l’agriculture biologique et aux réseaux d’agriculteurs et d’agricultrices qui mettent en place des pratiques agroécologiques innovantes ; 
    • une taxation des bénéfices des grandes entreprises agroalimentaires pour financer cette transition ;
    • une réforme de la gouvernance des politiques agricoles pour mieux intégrer les enjeux de transition en garantissant une représentation équitable des différentes parties prenantes.

    Ces mesures sont essentielles pour préserver la biodiversité et assurer un avenir durable pour notre planète.

    Ces derniers mois, de nombreuses ONG (Bloom, Climate Action Network, Europe, European Environmental Bureau, WWF, Transport & Environment, BirdLife Europe…) ont confirmé la crédibilité de nos propositions pour préserver la biodiversité, réduire la pollution et promouvoir une gestion durable des ressources naturelles (et sur bien d’autres sujets !).

    PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ, C’EST PROTÉGER NOTRE AVENIR !

    L’exemple de ce déplacement avec la LPO est emblématique. En observant la diversité des espèces d’oiseaux et leur rôle dans l’équilibre écologique, on réalise à quel point toute action humaine peut avoir un impact sur ce fragile équilibre. 

    La biodiversité est le fondement même de la vie sur Terre. Elle garantit l’équilibre des espaces naturels, la pollinisation des cultures, la régulation du climat, la purification de l’eau et bien d’autres services écosystémiques vitaux.  

    Le 9 juin, voter pour les Écologistes c’est la garantie de défendre la biodiversité et de préserver notre propre existence et celle des générations futures. 

  2. « Quand allez-vous reconnaître l’État de la Palestine ? » Sabrina Sebaihi

    ?️ « Quand allez vous reconnaître l’État de Palestine ? »

    Notre députée écologiste des Hauts-de-Seine, Sabrina Sebaihi, interpelle le gouvernement sur la situation à #Gaza et #Rafah et questionne sur le rôle de la France dans ce conflit.

    À voir sur notre chaîne youtube. #DirectAN

  3. Européennes : les 5 actions qui comptent cette semaine

    Plus de 1500 actions prévues sur le territoire cette semaine ! Il nous reste quelques jours de campagne (à partir de vendredi 7 juin à 23h59 le silence électoral démarre), des jours pour tout donner, des jours pour aller échanger et convaincre un maximum de citoyens et citoyennes.

    Voici cinq actions qui comptent à mener d’ici le 7 juin minuit :

    1. TRACTER, FAIRE DU PORTE-À-PORTE, TÉLÉPHONER

    Sur les marchés, les foires, devant les écoles, aux arrêts de bus, ou au pied d’immeuble.  Si c’est votre première action, vous pouvez contacter le responsable du groupe local près de chez vous et rejoindre les actions prévues (carte contacts ici) ou contacter l’équipe de campagne (clemence.arnautou@ecologie2024.eu)

    2. CONVAINCRE VOTRE ENTOURAGE

    Parce que ce sont les écologistes qui ont le mieux porté les combats pour la justice, la paix et le vivant au Parlement européen ces cinq dernières années : toutes les ONG indépendantes et les décideurs associatifs le disent, comme Claire Nouvian fondatrice de l’ONG Bloom.

    Parce que l’Europe est la bonne échelle pour agir afin de préserver le climat et la biodiversité, pour lutter face aux multinationales, aux lobbies et à l’extrême droite. Un groupe vert européen conséquent est indispensable.

    Parce que les mesures phares de la liste Europe Écologie sont les plus ambitieuses et réalistes : la baisse de la TVA sur les produits “verts” et “Made in Europe”, la taxation des plus riches, le droit de véto social, la sortie des pesticides et le refus des nouveaux OGM, le rachat des entreprises fossiles comme Total, l’accélération des investissements dans les énergies renouvelables, la sanctuarisation de l’IVG en Europe…sont des solutions concrètes qui me parlent.

    “Parce que la liste Europe Écologie est composée d’eurodéputé⸱es talentueux⸱ses et de figures engagées inspirantes : notre tête de liste, Marie Toussaint,  juriste et eurodéputée qui a emporté des batailles pour le climat ( la reconnaissance des crimes contre l’environnement au niveau européen) tout comme les candidat.⸱es travailleuses sociales, défenseurs des droits sociaux, entrepreneuses engagées, paysans, défenseuses du bien-être animal, initiatrice des gilets jaunes, militants associatifs, etc. Chaque % supplémentaire permet de faire élire des député·es en plus ! Retrouvez la liste complète ici.

    Parce que la liste Europe Écologie constitue la seule liste pro-européenne, fédéraliste, cohérente et ambitieuse pour changer l’Europe et sauver le climat !

    3. ENVOYER UN MESSAGE WHATSAPP À TOUTES VOS CONNAISSANCES

    Voici un message-type à transférer sur WhatsApp à tous vos contacts pour leur parler de l’élection. Vous pouvez l’adapter à votre convenance et le partager à un grand nombre de vos contacts.

    JE PARTAGE UN MESSAGE SUR WHATSAPP

    4. S’INSCRIRE POUR PORTER UNE PROCURATION

    Vous avez prévu d’aller voter le 9 juin ? Devenez mandataire et votez 2 fois pour l’écologie ! Lorsqu’une personne proche de chez vous aura besoin d’une procuration, vous serez mis directement en relation par e-mail et vous pourrez voter Europe Écologie pour elle. Nous manquons encore de centaines de mandataires pour porter des procurations : ce sont des voix que nous risquons de perdre. Nous comptons sur vous.

    JE PORTE UNE PROCURATION

    5. PRENDRE RENDEZ-VOUS POUR AGIR ENSEMBLE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

    Pour cela, rendez-vous en ligne mercredi 5 juin et jeudi 6 juin à 20h sur Zoom, après vos actions sur le terrain, pour se motiver pour les dernières heures de campagne et mener des actions en ligne ensemble : convaincre 10 proches, posts de visuels pédagogiques, etc.: 

    JE M’INSCRIS POUR UNE DERNIÈRE ACTION EN LIGNE

  4. « Nous sommes les plus européens » le discours de Marie Toussaint

    Date : Dimanche 02 juin 2024 / Discours de Marie Toussaint à Aubervilliers

    Merci à toi Marine pour ton énergie débordante et ton engagement permanent. Et à travers Marine, merci à toutes celles et tous ceux parmi vous, si nombreux, si nombreuses, qui mènent campagne unis, rassemblés, pour envoyer le plus de députés possibles au Parlement européen ! 

    Merci à Yannick, de continuer à tenir bon, pour mener inlassablement les combats de l’écologie politique. 

    Merci Sandrine qui a œuvré à protéger les maisons des Français des fissures d’argile quand la droite veut les laisser seuls face aux ravages du dérèglement climatique. 

    Merci Cyrielle, de ta rigueur, de ta loyauté et de tant d’autres choses. Merci à Éric, maire pionnier, et artisan sincère de l’union de la gauche et des écologistes, merci aussi à toutes ces colistières et colistiers qui quelle que soit leur place sur cette liste ne ménagent guère leurs efforts. 

    Et merci à Mélanie. Mélanie, tu nous as rendus fières en obtenant l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, comme tu nous rends fières en défendant les droits des personnes LGBTQI+. 

    Merci à toutes celles et tous ceux que je ne nomme pas, mais qui sont le cœur battant des combats écologistes. 

    Il fait bon vous retrouver, il fait beau voir votre détermination. Il est bon de se tenir à vos côtés pour mener la plus belle et la plus nécessaire des batailles, la bataille pour la préservation de la vie sur notre planète. 

    Oui nous nous battons pour la survie de l’humanité et du vivant dans son ensemble. 

    C’est à cette hauteur que nous plaçons l’ambition de la mission historique qui est celle des écologistes. 

    Voilà ce qui guide nos pas, voilà ce qui gonfle nos cœurs. 

    La responsabilité est immense, mais l’instinct qui nous porte décuple notre esprit de ténacité. 

    Souvenez-vous en les jours de spleen comme les soirs de déveine : un feu brule en nous qui ne s’éteindra pas, parce que notre cause est juste. 

    Et le flambeau que vous m’avez confié c’est avec fierté que je le porte, même si sa flamme vacille face aux vents puissants du national populisme qui balayent notre continent. 

    La flamme vacille mais ne s’éteint pas, comme le roseau plie mais ne rompt pas. 

    Nous ne céderons pas. 

    De la déjà longue histoire de l’écologie politique nous avons appris que l’écologie est un combat qui jamais ne s’achève. 

    Il y a dans chaque écologiste un Sisyphe, qui sait comme est grand le risque de voir retomber le rocher au pied de la montagne. 

    Je connais parfaitement ce cycle qui voit l’écologie s’épanouir puis être désavouée de nouveau. Je savais donc que cette campagne serait ce qu’elle est. 

    On me dit : « Marie tu as du courage de t’être lancée dans cette aventure ». 

    Je réponds qu’il n’y a pas de plus grand privilège que d’être en première ligne pour défendre la justice et le vivant. C’est une responsabilité, une charge, mais c’est avant toute chose un honneur. 

    Nous savons que la lutte pour le climat et la biodiversité est la grande question de notre temps. Alors pas question pour moi de reculer un seul instant face à la litanie de mensonges déversés par nos adversaires. 

    Ni les moqueries des cyniques, ni l’arrogance des puissants, ni les fadaises sur l’écologie punitive, ne nous empêcheront de continuer notre chemin. 

    Nous ne sommes pas parfaits, mais nous ne baissons pas la tête. 

    Parce que nous avons chevillée au corps la fierté de lutter pour la sauvegarde de l’humanité tout entière. 

    Bien sur ce n’est pas tous les jours faciles, et j’enrage chaque fois que je prête le flanc à la critique parce que je sais que chaque faux pas nous est compté au centuple. 

    Je sais, et vous le savez aussi que nos adversaires sont déterminés à nous réduire au silence, à nous contenir électoralement pour nous confiner politiquement. 

    Certains, à gauche, reprennent nos idées sous une version affadie en prétendant nous aider à sortir du ghetto dans lequel ils rêvent pourtant de sceller notre incarcération à perpétuité. 

    Ils nous expliquent que nous avons fait notre temps et que désormais c’est eux qui défendent l’écologie. 

    Ce n’est ni digne ni honnête. Ce n’est ni vrai ni juste. 

    D’autres amies qui nous veulent du bien vont même jusqu’à prétendre sauver les écologistes en vous priant… de ne pas voter pour les écologistes. 

    Avec des amies comme elle, pas besoin d’ennemis. Je ne réponds pas en leur tendant l’autre joue, mais en leur disant que la guerre des gauches est une erreur : demain, nous devrons impérativement nous retrouver. 

    Pour cela, il ne suffira pas de dire unité en cherchant surtout à la rendre impossible. Pour réussir il faudra davantage de clarté et moins de brutalité. Il ne faudra pas creuser des fossés, ni dresser des murs, mais bâtir des ponts. 

    Et je le dis par avance : qui recherche l’hégémonie prend le risque de creuser le sillon de la défaite. 

    Amis écologistes, nous avons le devoir d’être nous-mêmes, sans complexe. Nous ne sommes pas une force d’appoint. Nous sommes les gardiennes et les gardiens du vivant. Nous sommes l’espoir d’un monde débarrassé de la folie productiviste, nous sommes le ferment de l’avenir. 

    La droite nous vilipende sans relâche, nous accuse de tous les maux. Nous voilà taxés d’irréalisme par ceux-là même qui s’assoient sur les rapports scientifiques, et se cachent la tête dans le sable de leurs mensonges, pour ne pas regarder la réalité en face. 

    Alors oui cette campagne est difficile, mais je n’imaginais rien d’autre. Parce que tous les jours au parlement européen, je voyais se contracter l’alliance des droites et de l’extrême droite contre les écologistes. 

    Parce que je voyais se refermer la tenaille du piège politique qui nous oblige à endosser la défense d’un pacte vert qui n’est pas le nôtre. 

    Ce pacte vert nous l’avons défendu, parce que nous l’avons arraché et que chaque pas est bon à prendre pour sauver le climat. 

    Mais un pacte vert conçu par les écologistes aurait été très différent. Par son ambition, déjà : nous aurions poussé une refonte générale des politiques publiques menées en Europe, pas de simples ajustements à la marge. 

    Nous aurions lancé un grand plan d’investissements verts. Parce que réhausser les ambitions environnementales sans financer la bifurcation de l’économie, sans faire payer les pollueurs, sans soutenir celles et ceux qui s’engagent dans la transition, sans redistribuer les richesses n’a pas de sens. 

    Le pacte vert de madame von der Leyen souffre d’un manque crucial : il n’a pas de contenu social. 

    C’est que, la majorité de madame von der Leyen continue à être prisonnière d’un logiciel ou on pense séparément les enjeux sociaux et les enjeux environnementaux. 

    Ce n’est pas faute d’avoir expliqué, session après session, d’avoir martelé débat après débat que justice sociale et justice environnementale sont les deux faces d’une même question. 

    C’est la raison par exemple pour laquelle depuis des années, avec José Bové que je salue, puis avec Benoit Biteau, nous demandions une autre Politique Agricole commune, à la fois plus verte et plus juste, c’est-à-dire qui se préoccupe de fournir un revenu digne aux agriculteurs qui en ont besoin au lieu de remplir les poches déjà débordantes de l’agrobusiness .

    Eh bien nous n’avons pas été écoutés : et dans toute l’Europe la colère des agriculteurs est venue prendre pour objet de fixation les normes environnementales. 

    Un coup bas splendide de la part de nos adversaires, qui ont réussi le tour de force de nous rendre comptables de leurs fautes à eux ! 

    Voilà donc comment les petites avancées écologiques que nous avions obtenues se sont trouvées menacées par une colère qui se trompe d’objet. 

    Voilà comment les Verts européens se retrouvent comptables d’un pacte vert qu’il n’est pas le leur, et voilà comment les autres forces politiques, celles-là même qui ont voulu cet amas de demi-mesures adossé à une politique injuste, quittent le navire et rêvent maintenant de nous voir couler avec. 

    Je résume : le manque d’empathie sociale de madame von der Leyen et l’aveuglement de sa majorité ont construit une bombe à retardement. Le détonateur a été la guerre en Ukraine et l’augmentation du prix des matières premières qui a entrainé une inflation insupportable pour des millions d’européennes et d’européens. 

    Faisant son miel du ressentiment et de la colère, l’extrême droite est venue souffler sur les braises partout où elle le pouvait, ajoutant une dimension identitaire et culturelle à la souffrance sociale. 

    Voilà le contexte dans lequel nous faisons campagne. 

    La droite et l’extrême droite ont fait de l’écologie l’ennemi public numéro un. 

    Ils dirigent sur nous tous les affluents de la frustration et du ressentiment. Ils dépeignent l’écologie en passion des élites pour mieux duper le peuple. Dans cette élection ils nous ont déclaré la guerre. 

    Je les cite : le 9 juin Marie Toussaint votera pour la décroissance de notre agriculture. Face à elle, le 9 juin votez pour le RN. On ne saurait être plus clair. 

    Benoit Biteau, qui lui, a combattu pour une politique agricole commune plus juste pendant que le RN soutenait un modèle injuste qui détruit des emplois paysans vous dirait mieux que moi à quel point monsieur Bardella est un menteur. Merci à toi benoit pour tant et tant de combats. 

    J’ai, je le confesse cependant, un point d’accord, un seul, avec monsieur Bardella. Il concerne l’enjeu de cette élection. 

    Le 9 juin, ce sera le pacte vert des écologistes pour une transition juste socialement, ou le pacte brun, mélange de climato scepticisme assumé et de fascisme revisité. 

    Je pèse mes mots. Jordan Bardella, avec ses idées aussi stupides qu’inapplicables, est un fasciste. Un fasciste bien coiffé, un fasciste avec des costumes ajustés, mais un fasciste quand même. 

    Jordan Bardella c’est le bain de jouvence du fascisme, le rajeunissement de l’extrême droite, le lifting des vielles idées qui ont mené l’Europe dans la barbarie nazie et ressurgissent parce que l’amnésie est la maladie de notre temps. 

    Jordan Bardella, ce n’est pas un bras d’honneur au système, c’est le bras tendu vers le pire. 

    Quand monsieur Bardella défend le programme commun de la haine, celui de toute l’extrême droite européenne, nous autres écologistes défendons le droits des humbles à disposer des moyens d’une vie digne. 

    C’est le sens du droit de veto social que je porte dans cette campagne : garantir qu’aucune loi ou directive européenne ne vienne aggraver les conditions d’existence des plus précaires. 

    C’est un principe de précaution social que nous exigeons : que chaque mesure fasse l’objet d’une étude d’impact social, et que si cet impact est défavorable aux plus pauvres, alors un veto empêche cette mesure de s’appliquer. 

    On me dit Madame Toussaint, c’est bien mais les plus pauvres ne votent pas… que dites-vous aux classes moyennes ? 

    J’ai beaucoup de choses à leur dire. À commencer par ceci : tout ce qui améliore la situation des plus modestes bénéficie à l’ensemble de la société. 

    A contrario, tout ce qui les enfonce et accroît leurs souffrances nous entraîne toutes et tous par le fond. 

    Voilà la vérité de la dévastation néolibérale de ces quarante dernières années : ils ont tapé sur les pauvres… avez-vous l’impression que vous vous êtes enrichi dans le même temps ? Les seuls qui y ont gagné, ils trônent tout en haut de l’édifice social. 

    Alors, je l’assume, mon écologie se déploie à partir des plus humbles. J’assume ce que la gauche latino-américaine appelle l’option préférentielle pour les pauvres. 

    J’assume ma lutte contre la pauvreté et contre la pauvrophobie, c’est à dire la peur des pauvres qui pousse à les discriminer. En particulier, j’en ai assez qu’on accuse celles et ceux qui n’ont pas accès à des conditions de vies décentes d’être responsables de la crise écologique. 

    Je le dis : nous n’avons pas de leçons d’écologie à donner aux plus pauvres. Au contraire, ce sont les plus pauvres qui peuvent nous enseigner l’écologie. 

    Notre écologie n’est pas en surplomb, elle se construit par en bas, en partant des conditions sociales vécues par les catégories les plus impactées par l’inflation. Et je le dis avec force, c’est une honte de vouloir stigmatiser les classes populaires comme étant anti-écolo. 

    Monsieur Attal, Monsieur Macron croyez-vous que ce soit leur empreinte carbone qui menace le plus la planète ? Vraiment ? 

    Regardez la réalité des chiffres en face, et vous lirez la réalité des inégalités environnementales : ceux qui polluent le moins sont ceux qui subissent le plus les méfaits de la pollution. 

    Votre imaginaire de classe vous aveugle. Celles et ceux que vous désignez comme coupables, sont les premières victimes de votre inaction écologique. 

    Celles et ceux qui pour vous ne sont rien sont tout pour nous. 

    Notre désaccord est total avec la politique injuste de Monsieur Attal qui ne cesse de s’en prendre aux modestes allocations des chômeurs et fait du harcèlement social une politique d’État. 

    Aux classes moyennes que Gabriel Attal prétend choyer avec des arguments qui opposent les Français entre eux, je dis ceci : votre situation ne s’améliorera pas en discriminant plus pauvre que vous. 

    Le problème ce ne sont pas les allocataires du RSA, le problème c’est la concentration des richesses.  

    Le problème c’est la politique fiscale d’un gouvernement qui exonère les plus favorisés de leurs responsabilités, et demande à tous les autres de porter le pays sur leurs épaules. 

    Voilà comment nous nous sommes retrouvés avec la révolte des Gilets jaunes qui ont refusé une taxe carbone injuste. 

    Merci à toi Priscillia Ludosky d’avoir initiée cette révolte, de l’avoir rendue possible avec ta pétition au moment même où nous agissions contre le gouvernement pour son inaction climatique. 

    Et merci à toi de nous avoir rejoint dans cette campagne. 

    Nous avons écrit un livre ensemble contre les violences environnementales. Mais les plus belles pages sont encore à écrire et je souhaite que nous les écrivions demain ensemble, au Parlement européen, avec toi et avec Amine Kessaci, qui des quartiers de Marseille est venu ajouter ses combats aux nôtres, avec Melissa qui porte un féminisme social, avec Madjouline, David, Mounir, avec Caroline, l’infatigable défenseuse de la condition animale, avec Abdoulaye, bref avec le plus grand nombre possible d’élues écologistes ! 

    Parce que, je veux qu’on comprenne bien que ce qui se joue ici ce n’est pas une simple affaire électorale : ce qui se joue, c’est la possibilité du basculement de l’Europe vers le pire avenir écologique possible. 

    Le risque c’est la grande régression écologique. Le grand recul climatique. La démolition d’un pacte vert déjà si fragile. Les digues commencent déjà à céder. Ils reviennent déjà sur les textes écologiques pourtant si nécessaires. 

    N’écoutez pas les démagogues qui présentent l’écologie comme une punition. 

    L’écologie est une solution à la destruction du monde et à l’accaparement des ressources et des richesses par une poignée. 

    L’écologie est une alternative à cette société de surconsommation qui brule toujours plus de carbone et génère toujours plus de toxiques, pour produire toujours plus de gaspillage et de misère. 

    L’écologie c’est l’affaire du siècle. 

    L’écologie c’est ce qui sauve, ce qui répare, ce qui préserve. L’écologie c’est la douceur du soin contre la violence de la destruction. L’écologie c’est non seulement le pouvoir de vivre, mais c’est également le pouvoir de vivre mieux. 

    Voilà pourquoi nous avons proposé que l’objectif de pleine santé pour toutes et tous guide les politiques publiques européennes. La santé de nos concitoyennes et de nos concitoyens est un bien meilleur indice de l’état de notre pays que le PIB. 

    La santé environnementale est une priorité. 

    Nous demandons que davantage d’études indépendantes soient menées et nous demandons qu’une fois menées ces études ne soient pas mises au placard, mais que ces études soient écoutées, et inspirent un nouvel âge des politiques sanitaires. 

    Monsieur Macron, et madame von der Leyen, arrêtez d’écouter la voix des lobbies : leurs bouches mentent, et en mentant, leurs voix tuent. 

    Entendez plutôt nos alarmes. 

    Arrêtez de différer la sortie des pesticides, arrêtez de différer la sortie des toxiques, et arrêtez d’amoindrir les propositions de loi écologistes comme celle contre les polluants éternels, que nous avons réussi à faire adopter malgré toute la volonté du gouvernement d’Emmanuel Macron. 

    Nous marchons en tête quand il s’agit de protéger la santé du plus grand nombre. 

    Alors oui, beaucoup disent être devenus écologistes : mais je vous le dis, ils sont encore loin du compte. Je le répète et je le martèle à cette tribune : il n’y aura pas d’écologie sans les écologistes. 

    C’est vrai en France, et c’est vrai en Europe. 

    Voilà pourquoi il faut envoyer au Parlement européen le plus de députés écologistes possibles. Ce faisant vous ne voterez pas que pour votre destin mais aussi pour le destin de la planète. 

    Faire le choix de l’écologie, c’est faire le choix de la solidarité internationale comme horizon de paix. Nous le disons depuis longtemps, notre dépendance aux énergies fossiles ajoute aux désordres du monde. 

    Depuis des années les écologistes disaient qu’il fallait s’affranchir de la Russie de Poutine. L’indifférence et le cynisme l’ont emporté. Voyez où nous mène la guerre en Ukraine et ses conséquences en cascade. Je redis ici notre soutien à l’Ukraine meurtrie. Je redis que l’Ukraine ne doit pas tomber et je redis que l’addiction aux fossiles est une menace pour notre sécurité. 

    Arrêtons de financer l’effort de guerre russe par nos importations. Nous l’avons répété, et répété. Nous n’avons pas été entendus. 

    Comme nous n’avons pas été entendus lorsque nous avons exigé de ne pas cautionner le sinistre régime de Bakou dans ses exactions contre l’Arménie, Arménie martyre encore une fois trahie par l’Europe qui la regarde être spoliée et agressée sans mot dire, et préfère passer des deals avec l’Azerbaïdjan. 

    L’écologie politique est la première à avoir compris l’impact des ressources sur les enjeux géopolitiques. Les questions écologiques et les matières premières conditionnent aussi l’avenir de la paix sur la planète. 

    Disant cela, je pense aussi au drame invisible du Congo. Ou plutôt je devrais parler de drame invisibilisé puisque les victimes de ce conflit qui dure depuis si longtemps n’intéressent guère personne. Lors d’un débat télévisé, Marion Maréchal-Le Pen a eu le toupet de se présenter en défenseuse des enfants congolais utilisés pour l’extraction du cobalt… 

    Je pourrais le prendre à la plaisanterie et me contenter de lui répondre que c’est bien la première fois qu’on entend une Le Pen défendre les Africains. 

    Mais je veux lui dire ceci : depuis toujours les écologistes ont une vision planétaire de la solidarité internationale. Et contrairement à la droite et à l’extrême droite, nous ne voyons pas l’Afrique comme un continent à exploiter mais comme un continent frère avec lequel il faut désormais traiter d’égal à égal. 

    Nous savons les liens qui nous lient. Nous connaissons l’abjecte ponction de la traite négrière qui a laissé un sillage de désolation. Nous connaissons les vies perdues, les vies noyées de la jeunesse africaine en Méditerranée. 

    Alors nous voulons d’autres rapports entre l’Europe et l’Afrique, plus solidaires, plus égalitaires, plus fraternels. 

    Et ce que nous disons vaut d’abord pour la France. Depuis toujours nous défendons la fin de la Françafrique. Et je salue ici, les combats sur ce sujet de Noël Mamère ou d’Eva Joly qui nous ont tant apporté. 

    Nous savons comment Total a joué un rôle néfaste pour ce continent dont monsieur Pouyanné veut encore piller les ressources pétrolières avec son projet EACOP contraire aux droits humains et à la préservation de la planète. 

    L’Afrique compte ; les vies africaines comptent. Car pour nous toutes les vies pèsent du même poids. 

    Le réaffirmer dans le moment que nous vivons est primordial, car en de nombreux pays la guerre est la triste grammaire du monde, qui fait pleuvoir les morts. En Ukraine, où notre devoir impérieux, est de tout faire pour que jamais Poutine ne triomphe, et au Moyen-Orient où la France et l’Europe doivent agir pour la paix. 

    Depuis les attaques terroristes du 7 octobre nous vivons un interminable cauchemar. 

    Chaque jour un nouveau palier est franchi. L’extrême droite de Netanyahou empêche la sécurité des Israéliens et massacre les Palestiniens. Gaza est devenu le cœur de la souffrance du monde, l’épicentre des injustices, le symbole de tous les écrasements, de toutes les humiliations. 

    Notre position n’a pas varié : nous demandons la libération des otages, nous demandons un cessez le feu immédiat, nous demandons une solution à deux États et donc la reconnaissance de l’État palestinien. Nous demandons la paix, maintenant. 

    Et nous demandons la justice maintenant, sous toutes les latitudes. 

    Je veux saluer, ici, d’un mot, les femmes d’Iran et d’Afghanistan, pour saluer à travers elle toutes les femmes en lutte pour leur dignité, en lutte pour leur liberté, en lutte simplement, trop souvent pour leur survie. 

    Je vous salue toutes et reprends le magnifique slogan des femmes d’Iran. Femmes, vie, liberté. 

    Notre vison est planétaire. 

    Quand nous défendons l’Europe, nous défendons une Europe qui, forte de son histoire, agit dans le monde non pas en conquérante mais en actrice souveraine du rééquilibrage du monde face à la Chine, aux États-Unis, et à la Russie. 

    Nous voulons une Europe qui, pour se donner les moyens de sa politique se dote de ressources propres, assume un saut fédéral pour construire l’État-providence écologique européen capable de protéger nos populations des inégalités et du dérèglement climatique. 

    Nous ne mettons notre ambition européenne dans notre poche parce que le vent mauvais du national-populisme souffle sur le continent. 

    Nous sommes les plus européens, et les plus fédéralistes. Et pour cette raison encore, l’Europe a besoin de nous. Et moi, j’ai besoin de vous. 

    Besoin que vos voix amplifiées par notre unité et notre détermination soient la caisse de résonnance de la transformation écologique de notre continent. 

    Amies écologistes, répandez-vous, dépassez-vous, multipliez-vous et forcez ainsi les portes du destin électoral. 

    Grâce à vous, nous allons réussir.

    Grace à vous toutes et vous tous qui savez ce que pèse un ou une députée écologiste dans la balance européenne, nous allons réussir.

    • Face aux lobbies, face aux pollueurs, face aux destructeurs des écosystèmes, nous allons réussir. 
    • Face à ceux qui harcèlent les étrangers, face à ceux qui écrasent les pauvres, 
    • Face à ceux pour qui les femmes ne devraient avoir ni le droit de maitriser leur vie ni leur corps, nous allons réussir.

    Parce que sur tous ces fronts, la présence des députés écologistes est indispensable. Vous l’avez compris, je finis ce discours par là ou j’ai commencé : en vous appelant à la mobilisation. 

    Il nous reste une semaine. Ensemble, faisons de cette fin de campagne une épiphanie : faites entendre la voix de l’écologie dans tout le pays. 

    Au-delà des murs de cette salle, je m’adresse aux Françaises et aux Français de toute générations et de toutes conditions. 

    Vous qui pensez que l’écologie est un sujet qui compte, vous qui savez que l’écologie est une vérité qui dérange, empoignez cette élection et déjouez les pronostics. 

    J’en appelle à votre mobilisation. 

    J’ai besoin de vous, l’écologie a besoin de vous. 

    Votez pour les écologistes. Votez pour celles et ceux qui ne lâcheront rien. 

    Votez pour les écologistes et donnez-nous la force de changer l’Europe, donnez- nous la force de changer le cours de l’histoire 

    Le 9 juin, pour l’Europe, pour l’écologie, pour nos vies, votez Europe Écologie. 

    Seul le prononcé fait foi

  5. Marine Tondelier : le discours d’Aubervilliers

    Je suis venue vous parler de quelque chose de très important. 

    Je suis venue vous parler de ce que l’on entend pas Je suis venue vous parler… de ce qui ne peut d’ailleurs pas parler. 

    Je dirais même que je suis venue vous parler … de ce qui ne peut pas voter. 

    Vous pourriez trouver ça étrange, en campagne électorale, mais c’est tout le contraire !

    Parce que je suis venue vous parler de ce que nous, écologistes, voulons mettre au cœur de cette campagne électorale ! Tout en sachant que personne, non personne ne le fera à notre place. 

    Je suis venue vous parler du vivant silencieux ! 

    De celui qui disparaît,  là, Sous nos yeux.  

    Je suis venue vous parler des 60% d’oiseaux des champs qui ont disparu en Europe en 40 ans. 

    Je suis venue vous parler des 80% d’hirondelles qui ne font plus le printemps.

    Je suis venue vous parler de la qualité que nous voulons retrouver. La qualité de l’eau, la qualité de l’air, la qualité des sols… La qualité de NOS VIES !

    Et puis je suis venue vous parler de nos forêts, de nos montagnes, de nos glaciers, de nos sols, de nos rivières, de nos nappes phréatiques, de nos océans, et des poissons sur ou mal pêchés.

    Je suis aussi venue vous parler du triton crêté, du muscardin doré, du grand hamster d’Alsace, et, vous l’avez compris parce que je sais qu’il y a des spécialistes dans la salle, de toutes les espèces menacées par de grands projets inutiles.

    Je voulais vous parler aussi de toutes les luttes que l’on a menées. 

    A commencer par celles que l’on a gagnées !!! Le Larzac ! Sivens ! Notre-Dame-des-Landes ! Je suis venue vous parler de Rémi Fraisse aussi, de Vital Michalon, de celles et ceux qui y sont restés et que l’on n’oubliera pas, non, jamais. 

    Et puis il y a toutes les autres batailles, celles qu’il va falloir continuer: Bure, Sainte-Soline, le Lyon Turin, la LGV ! Et ces terres agricoles et ces arbres menacés par un projet autoroutier, quelque part entre Castres et Toulouse. 

    Je suis venue vous dire que les écologistes, non, n’abandonnent jamais !

    Je suis aussi venue vous parler d’une autre personne que vous connaissez : René Dumont, qui il y a pile 50 ans, se présentait à la présidentielle. Le premier candidat écologiste ! 

    Avec son verre d’eau, il nous avait alertés du fait que bientôt, nous viendrions à en manquer. 

    Je suis venue vous parler des moqueries de l’époque, de toutes celles et ceux qui ne comprenaient pas. 

    Mais je suis aussi venue imaginer avec vous ce que nous lui dirions aujourd’hui, à René, s’il était encore parmi nous. 

     Vous savez, René Dumont avait écrit ce livre au titre poignant « L’utopie ou la mort ! ». L’utopie ? Mais pourquoi l’utopie René … « Non René, tu n’étais pas utopiste, tu étais … avant-gardiste ! »  

    Aujourd’hui nous le savons : les utopistes, ce sont les autres ! Ce sont celles et ceux qui pensent que l’on peut continuer à défier le climat, les écosystèmes et les limites planétaires. 

    Nous, les écologistes, ne sommes pas des utopistes, nous sommes des réalistes !

    Parfaitement ! Nous sommes des réalistes et donc nous savons que le vote qui aura lieu dans pile 7 jours est vital. 

    Alors vous êtes, nous sommes, en campagne, depuis des mois. 

     Et nous entendons disserter partout dans les médias sur le « vote utile ».

    Personnellement, c’est une notion qui m’a toujours grandement interrogée…   Mais pas de problème ! Parlons en… 

    Vote utile, donc, mais vote utile à quoi ?    

    Quoi de plus utile que de faire en sorte que notre planète reste habitable ? 

    Quoi de plus utile que de réussir collectivement à atterrir et à réencastrer nos sociétés dans les limites planétaires ?

    Quoi de plus utile que de défendre la justice environnementale et donc la justice sociale ?

    Je veux bien parler du vote utile, mais en cette période d’équité électorale, pour compenser, je vais devoir vous parler aussi du vote inutile ! 

    Le vote pour le ventre mou de l’Europe, par exemple, c’est-à-dire le vote pour celles et ceux qui la dirigent en coalition depuis des décennies : il s’agit de la droite, des centristes et des socialistes européens. Cette étrange assemblage, c’est dans les faits la coalition pour les méga-camions, pour le pacte asile et immigration et pour l’austérité sans prise en compte des besoins de la transition.

    Et puis il y a le recordman de l’inutilité : J’ai nommé … Jordan Bardella ! 

    Jordan Bardella, c’est un député tik tok. Oui, il a un gros bilan de député européen : il a créé un compte tik tok en 2021. Depuis, il en a fait 301. 301 videos ! 

    Mais ça lui prend beaucoup de temps alors son bilan au Parlement européen est assez déplorable. En 5 ans, savez-vous combien de rapports il a rédigé ? ZE-RO ! 

    Député tik tok, député tik tok … Député en toc oui !  

    Mais le problème, ça n’est pas juste qu’il ne travaille pas : c’est que, comme d’autres, il ne vote pas ce qu’il dit, ce qui lui vaut le doux surnom de #JordanLeMytho. Et pire que ça : ses votes sont nocifs.

    Prenons un exemple : la PAC ! Non mais sans déconner, vous les avez vu, là, ces eurodéputés RN et leurs amis ? 

    Benoît Biteau s’était battu, lui, en vrai ! 

    Alors si vous voulez du vote utile, c’est très simple : il nous suffit d’envoyer au Parlement européen plus de Benoît Biteau et moins de Jordan le mytho !

    Oui, tout au long de notre mandat, les députés européens écologistes se sont battus pour nous, pour nos droits, pour notre environnement, pour notre avenir pour nos vies. Ils et elles ont été fidèles à leurs combats, ont enchainé les kilomètres sur les routes et, surtout, sur les rails de France et d’Europe à faire du terrain pour nourrir leurs réflexions et nos actions.  

     Je suis tellement fière d’elles, je suis tellement fière d’eux, de leur persévérance, de leur ténacité, de leur ingéniosité, de leurs valeurs et de leurs méthodes. 

    De tout ce qu’ils ont porté, avec constance et cohérence, deux valeurs en perdition dans notre monde politique qui se désagrège. 

    De ces votes, parfois arrachés à quelques voix près, comme par exemple sur la loi de restauration de la nature, preuve que chaque député en plus compte ! 

     Alors chers amis, oui, ils se sont battus pour nous, et j’ai envie de leur dire, là tout de suite : maintenant, c’est à notre tour, c’est nous qui allons nous battre pour vous !

    Oui, Marie, David, Mounir, Benoît, Caroline et Claude, nous allons tout donner pendant les 7 jours qui viennent et nous allons vous faire rester au Parlement européen !

    Et on va même y envoyer des nouveaux copains et copines : Mélissa, Majdouline, Abdoulaye, Priscillia, Amine, Flora, Charles et les autres. 

    Comptez sur nous !

    Alors là vous vous dites « elle est sympa Marine Tondelier, mais elle veut quand même en envoyer beaucoup de députés européens écolos français. A-t’elle bien regardé les sondages ? ».

    Oui, évidemment, Il faut dire qu’il est quand même difficile de les rater, vu qu’on ne nous parle que de ça tous les jours dans chaque interview.

    J’en veux d’ailleurs beaucoup à celles et ceux qui ne commentent cette élection que par les sondages. 

     Parce que pendant qu’on fait ça, on ne parle ni des bilans, ni des programmes et on favorise donc celles et ceux qui n’ont ni l’un, ni l’autre ! 

    Et vous savez quoi ? Les sondages nous ont toujours sous-évalué aux européennes. Toujours ! 

    Beaucoup d’électeurs ne savent d’ailleurs pas encore ni s’ils iront voter, ni pour qui. Alors j’ai confiance dans cette fin de campagne. 

    Je vois bien que beaucoup considèrent qu’un parlement européen sans députés écologistes français n’aurait pas de sens. 

    Et moi j’ai confiance dans les électrices et les électeurs ! 

    Je vais vous faire une confidence : j’ai d’ailleurs plus confiance dans les électrices et les électeurs plus que dans les sondeurs

    Alors tout cela étant dit, et je terminerai par là, j’ai une mission pour vous, si vous l’acceptez. Je vous ai parlé au début de ce qui ne pouvait pas parler. Mais vous, vous, vous pouvez parler, Et vous, vous pouvez voter.  

    Voter pour tout ce qui ne peut pas voter.

    Rachel Carson, en 1962, avait écrit sur « le printemps silencieux », ces printemps privés du chants d’oiseaux, victimes des pesticides. 

    Et bien nous, nous allons organiser un printemps bruyant ! 

    Un printemps bruyant pour transformer ce soit disant « backlash écologique » en « backlash de la connerie humaine et de l’inaction climatique » ! 

    Un printemps bruyant pour faire savoir que chaque bulletin vert mis dans l’urne le 9 juin prochain partout en Europe est non seulement utile, mais qu’il est aussi nécessaire et même vital. 

    Nous allons faire du bruit, oui, faire du bruit pour l’écologie. Pour sortir de la torpeur ambiante.  Et on va avoir besoin de vous ! 

    Il faut que partout cette semaine, vous en parliez autour de vous !

    Que chacun ait conscience que oui, l’écologie est en danger et qu’il n’y a qu’un bulletin pour la sauver. Le bulletin vert ! 

    Il va falloir expliquer partout que le vote vert sera un vote pour la justice.  

    Un vote pour la vie.

    Un vote de résilience. 

    Un vote de résistance. 

    Alors faites du bruit, Oui, faites du bruit.

    Debout l’écologie !  

    Debout, en campagne, et à l’action!

    Et le 9 juin on vote et on fait voter pour  Marie TOUSSAINT !

    Seul le prononcé fait foi

  6. [Toulouse] Que peut faire l’Europe pour notre territoire ?

    QUE PEUT FAIRE L’EUROPE POUR NOTRE TERRITOIRE?

    RÉUNION PUBLIQUE LE 6 JUIN 2024 À 20H À TOULOUSE

    Salle Osète-Duranti, 6 rue du Lieutenant Colonel Pélissier (Ligne A, Métro Capitole)

    Avec

    • MARIE TOUSSAINT, Tête de liste Europe Ecologie
    • CYRIELLE CHATELAIN, Présidente du groupe écologiste à l’Assemblée Nationale
    • RÉGIS GODEC, Candidat de la liste écologiste conduite par Marie Toussaint
    • CHRISTINE ARRIGHI, Députée écologiste de Haute-Garonne
    • Et les candidat-es Christian LammensCamille Mayzoué et Clément Artigue.

  7. [Tarn] Convocation d’opposant·es à l’A69 à la gendarmerie de Castres ce jeudi 30 mai: le soutien d’EELV

    Communiqué de presse

    Midi-Pyrénées, le 30 mai 2024

    EELV Midi-Pyrénées et EELV Tarn expriment leur soutien envers les retraité·e·s, artisan·e·s, enseignant·e·s, agriculteur·rice·s et responsables associatif·ve·s convoqué·e·s par les autorités pour leur engagement contre le projet A69.

    Les motifs invoqués révèlent une répression politique inquiétante à l’égard des citoyen·ne·s engagé·e·s pour la préservation de leur territoire et de leur environnement. Ces militant·e·s se voient criminalisé·e·s pour leurs idées et leur mobilisation citoyenne.

    Nous saluons l’engagement courageux de La Voie Est Libre, du GNSA et d’Attac dans la lutte pour faire valoir les droits des habitant·e·s face à un projet qui suscite de vives inquiétudes environnementales et sociales.

    Alors que des rassemblements citoyen·ne·s tels que Roue Libre (7, 8 et 9 Juin prochains) se préparent et que la contestation grandit, il est essentiel de rappeler l’importance des libertés fondamentales d’expression et de manifestation. La répression ne saurait faire taire la voix des citoyen·ne·s engagé·e·s pour l’avenir de leur région.

    EELV Midi-Pyrénées et EELV Tarn appellent à la solidarité envers les membres de LVEL, Attac et le GNSA et seront présents au rassemblement de soutien ce soir jeudi 30 mai à 19h Place Pierre Fabre à Castres. Nous réaffirmons notre détermination à lutter contre tout projet néfaste pour l’environnement et les populations locales, en premier lieu celui de l’A69 et de tout ce qui concourt à sa construction, comme l’exploitation des gravières en Ariège ainsi que les usines à bitume polluantes pour l’environnement et les populations proches des sites.

    Nous sommes aux côtés des militant-es écologistes qui défendent le vivant et le bien commun.

  8. Interdiction des PFAS : nouvelle victoire écologiste au Sénat

    Ce jeudi 30 mai 2024, le Sénat a adopté une proposition de loi pour limiter les polluants éternels. Ce texte est une victoire majeure des Écologistes vers l’amélioration globale de la santé environnementale.

    Dans le cadre de la niche du Groupe Écologiste – Solidarité et Territoires au Sénat, la proposition de loi demandant d’interdire dès 2026 la fabrication, l’importation et la vente de certains produits destinés à la consommation contenant des PFAS a été adoptée à la quasi-unanimité par la chambre haute. C’est une réelle victoire écologiste ! 

    Les PFAS, aussi connus sous le nom de « polluants éternels », sont des composés chimiques utilisés depuis les années 40 pour leurs propriétés anti-adhésives, imperméabilisantes, résistantes aux fortes chaleurs et presque indestructibles. Ces substances se retrouvent dans de très nombreux produits de la vie quotidienne tels que textiles, poêles, couches, cosmétiques, peintures, médicaments et mousses anti-incendie.  Leur présence persistante dans l’environnement et les organismes vivants soulève depuis de nombreuses années de sérieuses préoccupations de santé publique. Le PFOA est par exemple classé comme cancérigène par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

    Afin d’en exposer les dangers et d’en révéler la présence persistante dans notre organisme, le parti Les Écologistes a engagé une série de tests qui se sont avérés très révélateurs. 80% des points d’eau potable testés étaient contaminés et 100% des pompiers testés l’étaient également. Leur profession étant particulièrement exposée. 

    Débuté il y a plusieurs mois à l’Assemblée nationale par Nicolas Thierry, député écologiste de Gironde, le combat contre ces polluants se poursuit. C’est aussi grâce à la mobilisation citoyenne et des associations environnementales que cette victoire  au Sénat est aujourd’hui possible.

    Cette incroyable mobilisation aura été victorieuse.

    Même si ce texte ne répond pas à toutes les inquiétudes soulevées par les PFAS, il représente un premier pas dans la direction d’une économie plus responsable, de l’amélioration de la santé environnementale et du principe pollueur-payeur.

    Nous regrettons que les ustensiles de cuisine  soient toujours exclus du dispositif, de même que les mousses anti-incendies, pourtant source importante de contamination  des pompiers. C’est le début d’un long combat pour l’interdiction complète des PFAS. Il ne fait que commencer ! 

    « Aujourd’hui, nous envoyons un signal fort en Europe : c’est parti, c’est irréversible, nous irons jusqu’au bout pour interdire les PFAS, protéger la santé et l’environnement », déclare Anne Souyris, co-cheffe de file du groupe écologiste au Sénat. 

    « La sortie des PFAS est désormais lancée. Une première étape pour fermer le robinet, pour engager la dépollution des milieux naturels, tout en assurant un soutien aux collectivités dans cette transition », déclare Jacques Fernique, co-chef de file du groupe écologiste au Sénat. 

    Pour ce texte, les écologistes seront mobilisé·es pour que le processus législatif aille jusqu’au bout avec une deuxième lecture au Parlement.

    Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-parole Les Écologistes
    Nicolas Thierry, député écologiste de Gironde
    Anne Souyris, sénatrice écologiste de Paris
    Jacques Ferniquesénateur écologiste du Bas-Rhin

    Contre les PFAS, le prochain rendez-vous sera européen, notamment pour les interdire dans les mousses anti-incendies. Pour une législation ambitieuse sur les substances toxiques, le 9 juin 2024 aux élections européennes, il faut envoyer le maximum de député·es européen·nes écologistes en votant pour la liste Europe Écologie de Marie Toussaint : https://ecologie2024.eu/

  9. Les défis et initiatives des Écologistes à La Réunion et à Mayotte

    Du 15 au 19 avril 2024, Marine Tondelier, Secrétaire nationale des Écologistes, accompagnée de David Cormand (Député européen et candidat écologiste aux élections européennes) et Guillaume Gontard (Président du groupe écologiste au sénat), s’est rendue dans les départements d’Outre-mer de La Réunion et à Mayotte, pour débattre des enjeux environnementaux et sociaux dans ces territoires.

    Cette visite fait suite au aux des déplacements de Marie Toussaint et Marine Tondelier en Guadeloupe, Martinique et Guyane

    RÉUNION : L’ENGAGEMENT ÉCOLOGISTE POUR L’AUTONOMIE ET LA DURABILITÉ

    Lors de la visite effectuée à La Réunion, une série de thématiques cruciales ont été abordées, allant de la souveraineté alimentaire à la transition énergétique en passant par la gestion des déchets et les mobilités durables.

    À La Réunion, chaque habitant·e produit en moyenne 90 kg de biodéchets par an, pourtant il n’y a pas de solutions de compostage collectif et pas d’action publique coordonnée. L’île souffre des conséquences de 30 ans d’inaction en matière de gestion des déchets. Grâce à une gestion locale, ces déchets pourraient être transformés en compost pour soutenir une agriculture durable. La visite d’une unité de compostage collectif mise en place par une association dans un CROUS de Saint-Pierre, a permis d’explorer les enjeux du compostage en territoire insulaire, et en particulier en climat tropical.

    Une rencontre organisée par Julie Lallemand, conseillère municipale écologiste de Saint-Denis, s’est déroulée à Château-Morange autour de l’agriculture urbaine et des jardins partagés. Elle a permis de mettre en lumière les efforts locaux et les initiatives citoyennes pour renforcer l’autonomie alimentaire.

    Une rencontre avec la CINOR (Communauté Intercommunale du Nord de La Réunion) a également permis d’explorer les défis et les solutions en matière de transition énergétique et de transports durables.

    Toutes ces visites ont constitué un pas essentiel dans le renforcement de la présence et dans le soutien des écologistes aux initiatives environnementales du territoire.

    Visite également du téléphérique Papang à Saint-Denirs pour réduire les embouteillages ! 5500 Réunionnais·es l’utilisent chaque jour ; beaucoup de jeunes car il relie le lycée du coin aux quartiers résidentiels ! Un projet dont 1/3 est financé par l’Europe : l’Union européenne c’est aussi ça !

    Quand patrimoine naturel et historique ne font qu’un !  Visite également avec Christophe Payet qui nous a fait découvrir le site du Vieux domaine !  On y découvre la reconstitution d’un ancien village d’engagés malgaches et l’arbre « de l’endormi », habitat du caméléon préservé sur le site.

    MAYOTTE : DES DÉFIS ET DES INITIATIVES POUR UN AVENIR PLUS DURABLE

    La visite à Mayotte a mis en lumière une série de défis majeurs : collecte de déchets insuffisante, systèmes d’approvisionnement en eau et assainissement inefficaces, bidonvilles, précarité étudiante, problèmes de santé publique, etc.

    Par ailleurs, l’épidémie de choléra à Mayotte a montré les graves lacunes des autorités publiques : en laissant la situation se détériorer et en négligeant de fournir les infrastructures nécessaires comme l’eau potable et le réseau d’assainissement.

    C’est par exemple le cas du bidonville de Kaweni à Mayotte, qui est le plus grand bidonville de France.   Beaucoup d’habitant•es sur place n’ont pas accès à l’eau courante et s’exposent à des risques sanitaires importants.   L’accès à l’eau est le besoin humain le plus fondamentale. Nous y étions pour alerter les pouvoirs publics sur cette situation.

    Des acteurs locaux s’efforcent d’améliorer la situation. La délégation a rencontré à Mayotte l’association Mlezi Maore. Des milliers d’enfants ne vont pas à l’école car il faut des preuves de domiciliation pour les inscrire. Il y a également des élèves qui alternent leur scolarité car il y a un manque de classes et d’écoles pour répondre aux besoins. Personne n’accepterait que l’éducation soit autant bafouée si cela touchait un territoire de la métropole.

    En plus de traiter les questions sur la jeunesse et l’éducation, l’association Mlezi Maore, est aussi spécialisée dans le handicap, l’insertion et les accès aux soins des habitant•es de Mayotte. C’est vraiment d’utilité publique.

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    C’est le cas également de Solidarité Mayotte, une association créée en 2005 dans le secteur médico-social et sanitaire. Elle s’engage à apporter une aide, un accompagnement social et un soutien psychologique à l’ensemble des demandeurs·euses d’asile et des personnes vulnérables vivant sur l’île. Dès 2011, Solidarité Mayotte a ouvert son premier hébergement d’urgence en donnant la priorité aux familles nouvellement arrivées. 

    Marine Tondelier a rencontré des étudiant•es : Said, Djasmine, Nadjib, Naouaf, Anissa et beaucoup d’autres jeunes étudiants doivent faire face à des conditions de vie étudiantes difficiles.

    Ces jeunes se lèvent à 3 heures du matin pour aller à l’école à 6 heures et qui, malgré un trajet long et coûteux, persistent dans leur quête d’éducation. C’est force d’admiration.

    La réalité est dure : aucun logement CROUS, un budget de 10 millions d’euros insuffisant pour répondre aux besoins de 6000 bacheliers, l’obligation d’aller à la Réunion pour faire un master, seulement 9 formations proposées après le bac … et la liste continue.

    La situation de l’éducation supérieure démontre encore une fois les différences de traitement entre Mayotte et l’Hexagone.

    La délégation s’est rendue ensuite au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Dzaoudzi pour exercer le droit des élus à visiter les lieux de privation de liberté sur le sol français. Cette visite avait pour but de s’assurer des conditions de détention des personnes en situation irrégulière, dont la dignité et les droits fondamentaux sont si souvent bafoués. En l’occurrence le CRA Mahorais fait partie des bons élèves. 

    Il accueille 30.000 personnes chaque année, qui y passent en moyenne 1,5 jours, ce qui est très peu et explique en partie la quasi absence de tensions ou de violences de la part des personnes détenu·es. La délégation n’a pas pu se rendre compte de la prise de charge concrète des personnes migrantes, ni la façon dont leurs droits leur sont présentés par les équipes du CRA, mais les associations présentes sur place font un travail remarquable en ce sens.

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    Enfin, du 6 au 9 mai, les candidat·es sur notre liste Europe Écologiste, Amine Kessaci, Priscillia Ludosky et Martine Nourry ont également effectué un déplacement à la Réunion afin d’évoquer la question des quartiers populaires et des Outer-mer et montrer de quelle manière le Parlement européen peut agir concrètement en leur faveur.

    VOTEZ VERT LE 9 JUIN !

    Face à l’urgence des défis rencontrés par les territoires d’Outre-mer, les Écologistes s’engagent à renforcer la coopération entre la France, l’Europe, et les acteurs locaux afin d’assurer une meilleure intégration de ces territoires dans les stratégies nationales et européennes. Nos candidat·es s’engagent à lutter sans relâche pour que leurs voix soit entendues et que leurs spécificités soient prises en compte.

    En votant pour la liste menée par Marie Toussaint, vous optez pour une défense des intérêts des Outre-mer au sein du Parlement européen.

    LES MÉDIAS PARLENT DE NOUS !

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