Subventions Internats
Nous sommes invités à voter deux subventions à des internats, l’internat de la Farge qui accueille 41 enfants pour une subvention de 617 500 euros et l’internat des clés du soleil, association privée confessionnelle pour 150 000 euros.
C’est en tant qu’outil d’aide et de prévention au service des familles qu’est sollicité, notamment pour l’internat géré par l’Association des Pupilles de l’enseignement public, le soutien du département.
Pour le deuxième internat, outre qu’aucune mention du soutien du département n’apparaît sur leur site internet, il convient de noter la cherté des pensions annuelles et de la scolarité (4 500 euros environ pour la tranche la plus basse) qui explique certainement la sociologie des pensionnaires (57 7 % d’enfants de cadres et d’employés).
Pour cet internat, il est indiqué que certains enfants bénéficiant d’une mesure d’assistance éducative administrative (AEA), la subvention du département serait ainsi justifiée.
Ce rapport me conduit donc à poser la question des critères d’allocations des subventions aux internats engagés dans des actions en lien avec notre mission de protection de l’enfance.
Et notamment de revenir sur notre souhait que le département prenne sa part , au côté de la commune, dans l’accueil des enfants de l’internat Favre et plus nettement que par l’allocation des 15 euros jour et par enfant bénéficiant d’une AEA, qui, on le sait ne suffira pas à pérenniser cet internat suite au désengagement de l’Etat.
En effet, cet internat remplit essentiellement une mission de prévention puisqu’il s’agit d’accueillir des enfants placés volontairement par leur famille suite à de grandes difficultés sociales, familiales et scolaires afin de leur offrir en semaine un environnement éducatif de qualité (projet éducatif, suivi personnalisé de l’enfant et de la famille, équipe éducative qualifiée et ce, en lien avec les équipes des MDR concernées) soit un environnement rassurant et apaisé favorable à leur développement.
Ces enfants font souvent eux aussi l’objet d’une mesure éducative administrative (ils étaient 17 dans ce cas à la rentrée 2009 et 13 à celle de 2010) et 8 bénéficiaient d’une mesure judiciaire.
L’objectif est bien, lors de situations familiales et sociales fragiles, de permettre à l’enfant de rester au sein de sa famille par son retour lors des week-ends et vacances et donc d’éviter les mesures d’éloignement qui fragilisent encore plus le lien familial.