Torture d’une Pussy Riot : la Ville de Paris doit prendre ses responsabilités

Nadjda Tolokonnikova Pussy Riot

Torture d’une Pussy Riot : la Ville de Paris doit prendre ses responsabilités en organisant au plus vite un grand concert de soutien. Dans une lettre dont des extraits ont été publiés le 23 septembre 2013 par Le Monde, Nadia Tolokonnikova, une des Pussy Riot enfermée dans un camp en Mordovie depuis plus d’un an, annonce débuter une grève de la faim pour dénoncer les menaces de mort et les mauvais traitements dont elle –et d’autres prisonnières- sont victimes au quotidien.

« Je refuse de participer au travail d’esclave qui a cours dans ce camp. Je continuerai jusqu’à ce que l’administration respecte la loi et arrête de traiter les femmes incarcérées comme du bétail, (…) jusqu’à ce qu’ils nous considèrent comme des humains ».

Pour les élu/es écologistes, la Ville de Paris doit prendre toute sa part dans la mobilisation internationale de soutien à Nadia Tolokonnikova. « Suite à une proposition de notre groupe, la Mairie de Paris s’est engagée à organiser un grand concert de soutien aux Pussy Riot dans un lieu symbolique » rappelle Sylvain Garel, coprésident du groupe EELVA au Conseil de Paris. D’après le voeu voté en février 2013 à l’initiative des écologistes, la manifestation municipale aurait déjà dû être réalisée au printemps dernier. Elle est pour l’instant restée lettre morte.

Et Danielle Fournier, coprésidente du groupe d’ajouter : « C’est d’autant plus dommage et incompréhensible que de nombreuses associations engagées à Paris pour la défense des droits de l’homme en Russie sont prêtes à s’associer à cet événement ! Alors qu’attend-on pour prendre nos responsabilités ? Nous pouvons peser efficacement sur l’ensemble de la mobilisation internationale ».

Communiqué de presse du groupe EELVA du 25 septembre 2013

Photo licence creative commons : Denis Bochkarev

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