Rythmes éducatifs : la Ville de Paris pénalise le monde associatif
Les écologistes apprennent avec surprise le lancement d’un marché public envers les associations pour les nouveaux créneaux de l’aménagement des rythmes éducatifs « ARE ». Tel qu’il est formulé, cet appel d’offres réduit les associations à de simples prestataires de services mis en concurrence et devant être disponibles sur l’ensemble du territoire parisien.
« Cette méthode écarte toute logique territoriale de proximité et rend plus difficile la mise en cohérence des projets associatifs locaux » regrette Danielle Fournier, coprésidente du groupe EELVA au Conseil de Paris.
« Ce genre de logique fragilise les projets associatifs et nous éloigne des principes de proximité et d’autonomie qui devraient présider à la mise en place des nouveaux rythmes » observe Jacques Boutault, maire (EELV) du 2e arrondissement de Paris. « Ce n’est pas la meilleure manière d’intégrer la société civile à la vie éducative » constate aussi Yves Contassot « on attendrait plutôt des appels à projets répondant à des enjeux définis localement avec la communauté éducative ».
Les écologistes souhaitent également que des procédures d’évaluation soient rapidement mises en œuvre pour dresser le bilan de la première année de l’ARE.
Communiqué de presse du groupe EELVA du 24 février 2014