Rythmes éducatifs : formation et rémunération renforcées pour les ASEM et les animateurs
Les écologistes saluent le courage de Paris, ville pionnière dans l’aménagement des nouveaux rythmes éducatifs. En Conseil de Paris, Danielle Fournier, coprésidente du groupe écologiste, a rappelé que « ce nouvel emploi du temps ouvre l’école sur ses partenaires associatifs et favorise l’égal accès des enfants à la culture, aux arts, à la citoyenneté, aux sports. C’est donc un progrès pour les enfants en particulier et pour la justice sociale en général ».
Pour autant, la rentrée scolaire a été émaillée de nombreux obstacles : surcharge de responsabilités pour les agents spécialisés des écoles maternelles (ASEM), manque d’animateurs et irrégularité des intervenants, manques de locaux, qualité hétérogène des ateliers proposée, insuffisance du ménage, problèmes d’hygiène… Les parents ont également été insuffisamment associés au choix des activités périscolaires.
Les difficultés ont été plus fortes encore en maternelle, où les nouveaux horaires du mardi et du vendredi après-midi sont manifestement inappropriés, même s’ils favorisent l’organisation des parents. « Dès que possible, un nouvel emploi du temps devra manifestement être élaboré pour les plus petits, en concertation avec l’ensemble de la communauté éducative » a proposé Sylvain Garel, coprésident du groupe EELVA.
La réforme bénéficie de progrès en temps réels : en Conseil de Paris, les écologistes ont obtenu des engagements pour mieux former les animateurs et les ASEM, renforcer le plan de titularisation, améliorer leurs rémunérations, et renforcer aussi les efforts de ménage dans les écoles. Toutes ces propositions ont ainsi été reprises ce matin par un vœu de l’exécutif.