Le 19 septembre dernier, les forces de l’ordre russes ont interpellé près de 30 militants de l’organisation Greenpeace qui, à bord de l’Arctic Sunrise, avaient abordé une plateforme du géant russe gazier Gazprom en Arctique en signe de protestation contre les forages dans cette zone. Tandis que ces militants sont maintenus prisonniers sur leur bateau, les autorités russes ont annoncé récemment l’ouverture d’une enquête pour « piraterie » à l’encontre de ces militants, un crime passible de 15 ans de prison.

Les élus/es du groupe EELVA au Conseil de Paris, qui ont déjà alerté à diverses reprises sur la situation inquiétante des droits de l’homme en Russie, réitèrent leur souhait d’une expression claire de la Ville de Paris pour dénoncer cette nouvelle violation des droits humains dans ce pays et demander la libération de ces militants.

Pour Sylvain Garel, coprésident du groupe EELVA au Conseil de Paris : « Tandis que la persécution des Pussy Riot continue et qu’une loi homophobe vient d’être promulguée en Russie, cette triste nouvelle illustre de nouveau les dérives du gouvernement russe qui semble vouloir museler et réprimer toutes les organisations de la société civile et militantes œuvrant pour plus de démocratie en Russie. Notre Ville s’honorerait à soutenir ces militants des droits humains ».

Communiqué de presse du groupe EELVA du 26 septembre 2013

Photo Greenpeace: Denis sinyakov