Plan antipollution : une étape ambitieuse pour un air de qualité à Paris

Pollution sur Paris le 12 décembre 2013

Les écologistes se félicitent du plan antipollution présenté par Anne Hidalgo et Christophe Najdovski. Depuis 2012, nous savons : l’OMS a classé les particules fines comme « cancérogènes certains », responsables de 42 000 morts chaque année en France. « Ce plan est une étape importante dans la lutte contre la pollution de l’air. Il répond à un enjeu de santé publique : à Paris, 90% de la population respire quotidiennement un air pollué », rappelle Anne Souyris, coprésidente du Groupe écologiste de Paris (GEP).

Porté par Christophe Najdovski, adjoint écologiste à la Maire de Paris en charge des transports, le plan antipollution est inédit par sa teneur et par son ampleur. Il a pour objectif de changer les comportements. Nous saluons notamment la mise en place à venir de zones « basses émissions » comme il en existe par ailleurs 200 dans différentes villes européennes, où la circulation des véhicules les plus polluants sera restreinte. Cette approche est un moyen incontournable pour obtenir les résultats significatifs en matière d’amélioration de la qualité de l’air.

À l’interdiction progressive des véhicules les plus polluants et à la création de zones « basses émissions » répondent des mesures d’accompagnement : dispositifs pour favoriser l’abandon du véhicule trop polluant, encouragements à utiliser d’autres moyens de transport, fort investissement dans les mobilités vélos et piétons, proposition de solutions pour les acteurs économiques… Ce plan permet ainsi de lutter contre la pollution sans pénaliser les plus fragiles ni les acteurs économiques. Pour David Belliard, coprésident du GEP, « il faut maintenant s’attaquer à la pollution sur le périphérique et mener une concertation en profondeur avec les communes limitrophes et la région Ile-de-France pour amplifier cet effort. »

Enfin, il faut revoir et renforcer le dispositif d’urgence en cas de pic de pollution sans attendre le dépassement du seuil d’alerte. « Nous demandons que dès le dépassement du seuil d’information, les restrictions de circulation puissent être élargies, afin de diminuer les niveaux de polluants et de ne pas atteindre les seuils critiques. », déclare Anne Souyris. « Nous ne devons pas transiger avec la santé des Parisiennes et des Parisiens ».

 

Communiqué du Groupe écologiste de Paris (GEP) – 28 janvier 2015

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