Perturbateurs endocriniens : la signature d’une charte c’est bien, agir ce serait mieux.
Ce mardi 20 mars, en présence de Monsieur André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, la Présidente de la Région Île-de-France a signé une charte contre les perturbateurs endocriniens au Conseil régional Île-de-France.
Le groupe Alternative Écologiste et Sociale note qu’après de nombreuses années de déni, les groupes politiques qui ont tant lutté et luttent encore, contre la fin de l’utilisation des produits chimiques dans l’industrie et l’agriculture s’affichent fièrement pour signer cette charte. C’est un premier pas, car on part de loin…
“Il faut quand même rappeler que Valérie Pécresse est la présidente qui a supprimé les dispositifs d’éducation à l’environnement, le module de formation sur les perturbateurs endocriniens dans les métiers de santé, refuse d’accompagner les agriculteurs et agricultrices à la fin l’utilisation du glyphosate, rappelle Annie Lahmer. Elle a même supprimé les aides que nous avions mises en place pour aider les lanceurs d’alertes. Monsieur Cicolella, éminent lanceur d’alerte appréciera.”
La signature d’une charte est une avancée au regard des enjeux, un affichage salutaire. La Région Île-de-France, dans ses politiques d’achats peut être un levier formidable pour lutter contre les produits chimiques, la production de déchets toxiques dans toute l’Île-de-France.
“Valérie Pécresse nous a habitué-es aux effets d’annonces, mais là c’est encore plus flagrant. Nous avons signé la charte contre les Perturbateurs Endocriniens, mais 15 minutes plus tôt, elle nous refusait un amendement sur le même sujet. Lorsque nous demandons, par exemple, des actions pour lutter contre les déchets technologiques qui polluent gravement l’ouest de l’Afrique, elle nous répond que si elle faisait cela, les entreprises franciliennes ne seraient plus compétitives. C’est très cynique,” dénonce Anne-Claire Jarry-Bouabid.
Communiqué de presse du groupe Alternatives écologistes et sociales, au Conseil Régional IDF