Près de la pelouse de Reuilly (12^e), les élus/es EELVA observent une nouvelle fois le fossé qui se creuse entre les discours écologiques de l’Exécutif parisien et ses actes au quotidien. A l’entrée du bois de Vincennes, ces derniers jours, de nombreuses voies habituellement piétonnes ont été ouvertes à la circulation automobile pour plusieurs semaines, au mépris d’engagements passés pris sur le sujet. Route de Reuilly, route de ceinture du lac Daumesnil, route Dom Perignon, route de la Plaine : le retour de la voiture est encouragé pour plusieurs semaines au prétexte de l’arrivée de spectacles de cirque.

« C’est une bonne chose de proposer un spectacle de cirque dans ce quartier !» souligne Christophe Najdovski, conseiller de Paris élu dans le 12^e arrondissement. « Le problème, c’est que la Ville n’assume pas sa mission de promotion des transports en commun : elle fait précisément le contraire en libérant de nouveaux espaces pour la voiture individuelle. On a pourtant un tramway T3 flambant neuf pour accéder aux pelouses de Reuilly, à quoi sert-il ?! ».

Le résultat de cette politique à contresens est connu : stationnement sauvage sur les pelouses et conflits d’usage liés à la surfréquentation. Piétons, parents avec poussettes, personnes âgées, cyclistes, joggeurs, venus respirer, se retrouvent asphyxiés au milieu du bruit et de la pollution. Alors que le tramway permet un accès sécurisé et apaisé au site.

Par de nombreux vœux et amendements au Conseil de Paris, les écologistes rappellent chaque année que la présence de cirques et de foires à l’entrée du bois de Vincennes peut se faire en respectant cet espace de nature et de respiration. Tram T3, navettes vélo depuis Nation, métro ligne 8, renforcement de la ligne de bus 87 : les solutions de desserte en  transport en commun existent. « Ce qui manque, c’est bien la conviction politique pour soutenir la mobilité durable » rappelle Christophe Najdovski.

Communiqué de presse du groupe EELVA du 3 décembre 2013

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