Paris fait un pas vers un emprunt public pour la transition écologique
Dans le cadre de l’examen du budget supplémentaire, le Conseil de Paris a adopté lundi la proposition du groupe écologiste d’étudier la création d’un emprunt public pour Paris. Une étude sera donc menée pour aboutir au plus vite à la mise en place d’un « grand emprunt » qui permettra aux particuliers d’épargner en finançant des projets locaux d’utilité publique, notamment pour la transition écologique de Paris.
Ce projet allie innovation, financement participatif, bonne gestion et indépendance financière. Comme les Pays de la Loire en 2009 puis en 2012, ou encore l’Auvergne et le Limousin en 2011, Paris entend se libérer en partie des marchés financiers pour faire participer les Parisiens à des investissements utiles.
Pour David Belliard, « Paris a l’audace de mettre les finances publiques à l’heure du financement participatif. Un portail web de souscription pourrait même permettre aux Parisiens de sélectionner les projets qu’ils veulent soutenir ».
« C’est un système gagnant-gagnant », ajoute Anne Souyris. « Les Parisiens bénéficieront d’une épargne correctement rémunérée et d’une ville qui investit efficacement ».
Le Conseil de Paris a par ailleurs accueilli favorablement un vœu du Groupe écologiste de Paris souhaitant que le budget primitif 2015 marque des choix et orientations clairement tournés vers la transition écologique de Paris.
Jérôme Gleizes a enfin souligné dans son intervention que les écologistes sont « conscients de la difficulté de la tâche avec le désengagement de l’État, notamment avec la baisse de la dotation générale de 11 milliards. Nous sommes en désaccord avec cette politique gouvernementale ».
Communiqué du Groupe écologiste de Paris (GEP) – lundi 7 juillet
Visuel : Agence parisienne du Climat